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Célibattantes !
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Hello hello!
Je n'ai pas encore vu la psy, ce sera la semaine prochaine. En attendant, je me demande si je ne touche pas du doigt une de mes réactions défensives.
J'essayerai de partager avec vous ce que j'ai pensé de ma séance de psy!
@Ornicar
@esky
@Lenehän
En tout cas, je trouverais ça intéressant d'en discuter avec une psy. Quand je lis vos message en réponse à celui de @Peutwishia, je vois beaucoup de retours sur le rapport aux parents qui impactent les relations amoureuses. Mais moi, j'ai souvent l'impression d'avoir eu une relation parent-enfant idéale. Par exemple, quand je lis la théorie des "styles d'attachement", je me dis souvent que j'ai un attachement amoureux pas hyper équilibré, très attachement évitant, mais normalement, ce style d'attachement, c'est quand on n'a pas eu des parents très présents émotionnellement. Alors que moi, j'ai vraiment le sentiment d'avoir eu des parents hyper équilibrés, présents émotionnellement mais me laissant de l'espace pour mon indépendance. Et je n'ai absolument pas cet attachement évitant dans ma vie amicale! Je trouve qu'amicalement, la majorité des mes relations sont sécures et équilibrées, mais absolument pas dans ma vie amoureuse, donc je ne sais pas trop d'où ce schéma peut venir et ça serait intéressant d'y réfléchir
@Peutwishia
Je n'ai pas encore vu la psy, ce sera la semaine prochaine. En attendant, je me demande si je ne touche pas du doigt une de mes réactions défensives.
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@Ornicar
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@esky
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@Lenehän
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En tout cas, je trouverais ça intéressant d'en discuter avec une psy. Quand je lis vos message en réponse à celui de @Peutwishia, je vois beaucoup de retours sur le rapport aux parents qui impactent les relations amoureuses. Mais moi, j'ai souvent l'impression d'avoir eu une relation parent-enfant idéale. Par exemple, quand je lis la théorie des "styles d'attachement", je me dis souvent que j'ai un attachement amoureux pas hyper équilibré, très attachement évitant, mais normalement, ce style d'attachement, c'est quand on n'a pas eu des parents très présents émotionnellement. Alors que moi, j'ai vraiment le sentiment d'avoir eu des parents hyper équilibrés, présents émotionnellement mais me laissant de l'espace pour mon indépendance. Et je n'ai absolument pas cet attachement évitant dans ma vie amicale! Je trouve qu'amicalement, la majorité des mes relations sont sécures et équilibrées, mais absolument pas dans ma vie amoureuse, donc je ne sais pas trop d'où ce schéma peut venir et ça serait intéressant d'y réfléchir
@Peutwishia
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Après quelques jours de repos et de réflexion, me revoilà !
Je suis d’accord avec toi @MaryJAnna, il doit y avoir quelque chose qui ne va pas dans les choix que j’effectue, mais à ma décharge, les deux derniers garçons avec qui je me suis investie m’avaient assuré chercher quelque chose de sérieux, donc je n’ai pas forcément flairé tout de suite leur indisponibilité émotionnelle - et concernant l’absence de relations sérieuses de mon dernier crush, je me serais trouvée sur le moment un peu injuste de le juger sur ce seul critère, surtout que 28 ans, ça reste relativement jeune, mais je pense qu’effectivement aujourd’hui je serais davantage intransigeante sur ce genre de détail.
Il est vrai en revanche que je suis attirée par des profils de mecs très indépendants ! pour la bonne raison, je crois, que la seule relation longue que j’ai connue a été très traumatisante, autant sur le plan physique que psychologique, et que j’ai depuis été extrêmement prudente dans mes engagements amoureux de peur de me retrouver à nouveau piégée dans une relation abusive, car les premiers gros red flags de mon ex ne sont apparus qu’au bout de 6 mois de relation alors qu’il avait été un véritable agneau jusque-là. On en a discuté avec ma psy, et le fait que ces garçons ne soient pas forcément pressés de s’investir dans la relation me permet de les observer et d’évaluer s’ils n’ont pas de comportements problématiques, avant que je ne m'autorise à m'ouvrir davantage à eux et à tenter de resserrer les liens qui nous unissent, sauf qu’évidemment, ça me retombe dessus, parce que ces garçons sont tellement indépendants émotionnellement qu’ils trouvent finalement que la situation telle quelle leur convient très bien et qu’ils n’ont plus envie du coup de faire plus d’efforts pour creuser la relation.
Ensuite, il n’est pas impossible que l'origine de ces échecs remonte à encore plus loin, et si je suis ta théorie @ChaNanaNana (merci d’ailleurs pour ton partage d’expérience et je compatis fortement à ton histoire
et merci également à toi @lazaretto, j’ai trouvé ton témoignage intéressant et très touchant), je pense également souffrir d’une blessure d’abandon.
Et je me demande donc, comment guérir de ces blessures ? Car je pense honnêtement avoir été en insécurité émotionnelle toute ma vie et je n’ai pas l’impression qu’après quatre ans de thérapie, ma situation se soit grandement améliorée.
Puis si je devais m’en remettre à mes choix amoureux, il faut bien admettre que des garçons célibataires, qui à la fois me plaisent un minimum - et honnêtement, je ne me trouve pas très difficile - physiquement/moralement/psychologiquement et qui me semblent safe + disponibles émotionnellement, je n’en rencontre pas. Que ce soit dans la vie de tous les jours, aux sessions de speed dating ou sur les applis de rencontre, c’est le désert absolu. Est-ce que mon radar est brouillé ? C’est possible, mais j’ai quand même l’impression que le choix est extrêmement limité, du coup, quand j’ai un coup de cœur, je fais des compromis, qui me semblent petits au départ, mais qui finissent vite par s’accumuler sans que je m’en rende vraiment compte. Peut-être qu’il faudrait que je sois encore plus drastique dans mes choix et que je prenne mon mal en patience en attendant de faire LA bonne rencontre, mais c’est sans compter ma soif de tendresse et mon besoin urgent de construire un foyer sain, aimant et rassurant pour pallier au désastre affectif qu’ont été les trente premières années de ma vie.
Pour mettre un peu de lumière au tableau, je suis malgré tout heureuse, à défaut de m’être trouvée un amoureux convenable, d'avoir su m’entourer d’amies en or qui sont devenues un véritable pilier dans ma vie et qui, j’en suis certaine, ne me laisseront jamais tomber. Donc, en plus de votre soutien, j'ai la chance de pouvoir compter sur leur présence au quotidien pour m’aider à me reconstruire et à avancer dans ma vie de célibataire et c’est avec plus de sérénité que je considère les mois à venir.
@Maadge
Merci beaucoup pour ton message, il me touche énormément
Je suis en revanche un peu surprise de lire que tu te sens moins forte que moi alors que je t’ai toujours trouvée pleine de résilience et de courage, et cela déjà lorsque tu écrivais sous un autre pseudo. On a toutes nos casseroles et nos blessures, chacune fait avec ses armes ! Puis la preuve que tu te débrouilles très bien : tu es aujourd’hui dans une relation vraisemblablement saine, qui te demande certes un peu de travail, mais qui me semble très encourageante (c’est un vrai réconfort pour moi de suivre son évolution), et je t’admire énormément d’avoir mené à bien ton achat immobilier toute seule, pour le coup c’est toi qui m’inspires ! Dis-toi que de mon côté, cela fait dix ans que je loge gratuitement dans le deuxième appartement de mon père et que l’idée de devoir prendre mon envol me paralyse - un truc d’ailleurs que je ne peux pas lui retirer, c’est qu’il a toujours été d’une grande aide financière et matérielle et que c’est un poids que j’ai heureusement eu en moins dans ma vie, mais c’est à présent un point crucial sur lequel je souhaite travailler car je veux définitivement couper le cordon avec mes parents pour me sentir complètement indépendante, surtout que je croise mon père tous les jours car c’est dans cet appartement qu’il vient se réfugier de ma mère pour y travailler, donc ce n’est franchement pas la vie d’adulte rêvée. Puis comme me l’a dit une de mes amies, il y a eu trop de chagrins entre ces murs, donc il est grand temps que je change d’environnement pour prendre un nouveau départ, même si ça entraînera une grosse baisse de niveau de vie car, suite à un parcours d'études médiocre, je ne gagne pas très bien ma croûte (si seulement j’avais fait polytechnique comme mon père l'avait rêvé
) et je ne pourrai donc certainement pas m’assurer de vivre dans un bel et grand appartement au cœur du 16e arrondissement comme je le fais actuellement, mais peut-être que je gagnerai alors en sérénité et en sentiment d’évolution si je mène enfin ma barque toute seule comme une grande, et tant pis si je me retrouve dans un tout petit appartement éloigné du centre de la région parisienne !
Donc bref, oui, tu peux être fière de toi, et sache que tu es au moins aussi forte, perspicace et mesurée que moi
@esky
Merci beaucoup pour ton message et les vidéos, je n’ai pas encore eu le temps de regarder mais les sujets traités m’intéressent beaucoup !
Pour ce qui est de s'en tenir au programme planifié, je suis tout à fait d’accord avec la théorie et j’ai moi-même souvent essayé de l’appliquer, mais je t’avoue que dans la pratique, c’est une autre paire de manches. J’ai vraiment tendance à craquer bêtement après 10 jours d’attente et de frustration, tout en prenant compte de mon erreur, car je sais très bien que ça ne joue pas en ma faveur, mais ce n’est pas pour autant que ça ne reste pas dans un coin de ma tête et que ça ne pèse pas dans la balance au moment de prendre une décision pour l’avenir de la relation. Mais j’espère vraiment m’améliorer sur ce point dans le futur !
@MorganeGirly
Merci pour ta réponse et ton soutien
J’ai lu ton message un peu trop tard, je repasserai donc dans la semaine pour y répondre proprement !
Je suis d’accord avec toi @MaryJAnna, il doit y avoir quelque chose qui ne va pas dans les choix que j’effectue, mais à ma décharge, les deux derniers garçons avec qui je me suis investie m’avaient assuré chercher quelque chose de sérieux, donc je n’ai pas forcément flairé tout de suite leur indisponibilité émotionnelle - et concernant l’absence de relations sérieuses de mon dernier crush, je me serais trouvée sur le moment un peu injuste de le juger sur ce seul critère, surtout que 28 ans, ça reste relativement jeune, mais je pense qu’effectivement aujourd’hui je serais davantage intransigeante sur ce genre de détail.
Il est vrai en revanche que je suis attirée par des profils de mecs très indépendants ! pour la bonne raison, je crois, que la seule relation longue que j’ai connue a été très traumatisante, autant sur le plan physique que psychologique, et que j’ai depuis été extrêmement prudente dans mes engagements amoureux de peur de me retrouver à nouveau piégée dans une relation abusive, car les premiers gros red flags de mon ex ne sont apparus qu’au bout de 6 mois de relation alors qu’il avait été un véritable agneau jusque-là. On en a discuté avec ma psy, et le fait que ces garçons ne soient pas forcément pressés de s’investir dans la relation me permet de les observer et d’évaluer s’ils n’ont pas de comportements problématiques, avant que je ne m'autorise à m'ouvrir davantage à eux et à tenter de resserrer les liens qui nous unissent, sauf qu’évidemment, ça me retombe dessus, parce que ces garçons sont tellement indépendants émotionnellement qu’ils trouvent finalement que la situation telle quelle leur convient très bien et qu’ils n’ont plus envie du coup de faire plus d’efforts pour creuser la relation.
Ensuite, il n’est pas impossible que l'origine de ces échecs remonte à encore plus loin, et si je suis ta théorie @ChaNanaNana (merci d’ailleurs pour ton partage d’expérience et je compatis fortement à ton histoire
et merci également à toi @lazaretto, j’ai trouvé ton témoignage intéressant et très touchant), je pense également souffrir d’une blessure d’abandon.
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Et je me demande donc, comment guérir de ces blessures ? Car je pense honnêtement avoir été en insécurité émotionnelle toute ma vie et je n’ai pas l’impression qu’après quatre ans de thérapie, ma situation se soit grandement améliorée.
Puis si je devais m’en remettre à mes choix amoureux, il faut bien admettre que des garçons célibataires, qui à la fois me plaisent un minimum - et honnêtement, je ne me trouve pas très difficile - physiquement/moralement/psychologiquement et qui me semblent safe + disponibles émotionnellement, je n’en rencontre pas. Que ce soit dans la vie de tous les jours, aux sessions de speed dating ou sur les applis de rencontre, c’est le désert absolu. Est-ce que mon radar est brouillé ? C’est possible, mais j’ai quand même l’impression que le choix est extrêmement limité, du coup, quand j’ai un coup de cœur, je fais des compromis, qui me semblent petits au départ, mais qui finissent vite par s’accumuler sans que je m’en rende vraiment compte. Peut-être qu’il faudrait que je sois encore plus drastique dans mes choix et que je prenne mon mal en patience en attendant de faire LA bonne rencontre, mais c’est sans compter ma soif de tendresse et mon besoin urgent de construire un foyer sain, aimant et rassurant pour pallier au désastre affectif qu’ont été les trente premières années de ma vie.
Pour mettre un peu de lumière au tableau, je suis malgré tout heureuse, à défaut de m’être trouvée un amoureux convenable, d'avoir su m’entourer d’amies en or qui sont devenues un véritable pilier dans ma vie et qui, j’en suis certaine, ne me laisseront jamais tomber. Donc, en plus de votre soutien, j'ai la chance de pouvoir compter sur leur présence au quotidien pour m’aider à me reconstruire et à avancer dans ma vie de célibataire et c’est avec plus de sérénité que je considère les mois à venir.
@Maadge
Merci beaucoup pour ton message, il me touche énormément
Je suis en revanche un peu surprise de lire que tu te sens moins forte que moi alors que je t’ai toujours trouvée pleine de résilience et de courage, et cela déjà lorsque tu écrivais sous un autre pseudo. On a toutes nos casseroles et nos blessures, chacune fait avec ses armes ! Puis la preuve que tu te débrouilles très bien : tu es aujourd’hui dans une relation vraisemblablement saine, qui te demande certes un peu de travail, mais qui me semble très encourageante (c’est un vrai réconfort pour moi de suivre son évolution), et je t’admire énormément d’avoir mené à bien ton achat immobilier toute seule, pour le coup c’est toi qui m’inspires ! Dis-toi que de mon côté, cela fait dix ans que je loge gratuitement dans le deuxième appartement de mon père et que l’idée de devoir prendre mon envol me paralyse - un truc d’ailleurs que je ne peux pas lui retirer, c’est qu’il a toujours été d’une grande aide financière et matérielle et que c’est un poids que j’ai heureusement eu en moins dans ma vie, mais c’est à présent un point crucial sur lequel je souhaite travailler car je veux définitivement couper le cordon avec mes parents pour me sentir complètement indépendante, surtout que je croise mon père tous les jours car c’est dans cet appartement qu’il vient se réfugier de ma mère pour y travailler, donc ce n’est franchement pas la vie d’adulte rêvée. Puis comme me l’a dit une de mes amies, il y a eu trop de chagrins entre ces murs, donc il est grand temps que je change d’environnement pour prendre un nouveau départ, même si ça entraînera une grosse baisse de niveau de vie car, suite à un parcours d'études médiocre, je ne gagne pas très bien ma croûte (si seulement j’avais fait polytechnique comme mon père l'avait rêvé
) et je ne pourrai donc certainement pas m’assurer de vivre dans un bel et grand appartement au cœur du 16e arrondissement comme je le fais actuellement, mais peut-être que je gagnerai alors en sérénité et en sentiment d’évolution si je mène enfin ma barque toute seule comme une grande, et tant pis si je me retrouve dans un tout petit appartement éloigné du centre de la région parisienne !Donc bref, oui, tu peux être fière de toi, et sache que tu es au moins aussi forte, perspicace et mesurée que moi
@esky
Merci beaucoup pour ton message et les vidéos, je n’ai pas encore eu le temps de regarder mais les sujets traités m’intéressent beaucoup !
Pour ce qui est de s'en tenir au programme planifié, je suis tout à fait d’accord avec la théorie et j’ai moi-même souvent essayé de l’appliquer, mais je t’avoue que dans la pratique, c’est une autre paire de manches. J’ai vraiment tendance à craquer bêtement après 10 jours d’attente et de frustration, tout en prenant compte de mon erreur, car je sais très bien que ça ne joue pas en ma faveur, mais ce n’est pas pour autant que ça ne reste pas dans un coin de ma tête et que ça ne pèse pas dans la balance au moment de prendre une décision pour l’avenir de la relation. Mais j’espère vraiment m’améliorer sur ce point dans le futur !
@MorganeGirly
Merci pour ta réponse et ton soutien
J’ai lu ton message un peu trop tard, je repasserai donc dans la semaine pour y répondre proprement !
Désolée du double post mais j’ai eu un déclic en relisant mon message ce soir et je pense avoir mis le doigt sur un point essentiel.
Je vous avais expliqué à de nombreuses reprises que j’avais énormément de mal à exprimer mes besoins et à poser mes limites dans mes relations amoureuses, en tout cas jusqu’à ce que la situation devienne intenable pour moi, et je crois avoir trouvé l’origine du problème.
Et beh, quelle journée !
Je me sens bizarre, à la fois en colère, bouleversée et libérée.
J’espère vraiment qu’à présent, je ne craindrai plus autant d’exprimer mes limites et mes besoins. J’ai hâte de voir ma psy mercredi pour qu’on fasse le point !
En tout cas, merci encore du fond du cœur car c’est grâce à vous si j’ai pu pousser la réflexion jusque là
Je vous avais expliqué à de nombreuses reprises que j’avais énormément de mal à exprimer mes besoins et à poser mes limites dans mes relations amoureuses, en tout cas jusqu’à ce que la situation devienne intenable pour moi, et je crois avoir trouvé l’origine du problème.
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Et beh, quelle journée !
Je me sens bizarre, à la fois en colère, bouleversée et libérée.
J’espère vraiment qu’à présent, je ne craindrai plus autant d’exprimer mes limites et mes besoins. J’ai hâte de voir ma psy mercredi pour qu’on fasse le point !
En tout cas, merci encore du fond du cœur car c’est grâce à vous si j’ai pu pousser la réflexion jusque là
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@Peutwishia Tu es une personne formidable qui mérite l'amour 
@MorganeGirly Le fait que tu parles de ta relation parents-enfant a fait un grand tilte en moi, j'aurais pu écrire la même chose que toi ! J'ai eu une belle enfance et une relation saine avec mes parents, et pourtant quand je lis des livres sur les types d'attachements dans les relations amoureuses, je ressemble aux personnes qui ont eu une enfance difficile.
---
@MorganeGirly Le fait que tu parles de ta relation parents-enfant a fait un grand tilte en moi, j'aurais pu écrire la même chose que toi ! J'ai eu une belle enfance et une relation saine avec mes parents, et pourtant quand je lis des livres sur les types d'attachements dans les relations amoureuses, je ressemble aux personnes qui ont eu une enfance difficile.
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Dernière édition :
@Peutwishia Merci à toi aussi pour ton gentil message.
Par rapport aux styles d'attachement, je ne pense pas que l'éducation soit la seule à jouer un rôle dedans. De mon côté, même si ma mère ne m'a pas toujours renvoyé une super image de moi-même, j'ai aussi vécu une enfance très normale. Je n'ai jamais manqué de rien, mes parents m'ont toujours soutenue, je n'ai jamais été maltraitée ni psychologiquement ni physiquement, et pourtant j'ai longtemps penché du côté "insécure" du spectre. Par manque de confiance en moi et par angoisse d'être abandonnée.
Il y a plusieurs facteurs qui jouent là dedans dont certains remontent à l'enfance, mais j'ai l'impression que ce qui a vraiment déclenché mes angoisses d'abandon c'est les ruptures que j'ai enchaînées. Quand j'étais plus jeune je souffrais des déceptions amoureuses, mais je pensais qu'il suffisait de laisser passer le temps pour se remettre. Le truc c'est que oui, avec le temps on se désinvestit de la relation et les souvenirs perdent leur charge émotionnelle, par contre le "traumatisme" de la rupture lui il reste et il se sedimente avec d'autres mauvaises expériences du même acabit. Je pense que c'est vraiment à force d'être larguée ou ignorée du jour au lendemain par des mecs dont j'étais amoureuse, que je suis devenue un peu "névrosée" de l'amour, à avoir des crises d'angoisse, à entretenir des superstitions, à me faire des films pour tout et n'importe quoi, bref à être obsédée par la possibilité d'être une nouvelle fois abandonnée et de devoir encore en baver pendant des mois. Tout ça pour dire que tout ne se joue pas dans l'enfance, on peut aussi être marquée par des expériences vécues à l'âge adulte.
Il y a plusieurs facteurs qui jouent là dedans dont certains remontent à l'enfance, mais j'ai l'impression que ce qui a vraiment déclenché mes angoisses d'abandon c'est les ruptures que j'ai enchaînées. Quand j'étais plus jeune je souffrais des déceptions amoureuses, mais je pensais qu'il suffisait de laisser passer le temps pour se remettre. Le truc c'est que oui, avec le temps on se désinvestit de la relation et les souvenirs perdent leur charge émotionnelle, par contre le "traumatisme" de la rupture lui il reste et il se sedimente avec d'autres mauvaises expériences du même acabit. Je pense que c'est vraiment à force d'être larguée ou ignorée du jour au lendemain par des mecs dont j'étais amoureuse, que je suis devenue un peu "névrosée" de l'amour, à avoir des crises d'angoisse, à entretenir des superstitions, à me faire des films pour tout et n'importe quoi, bref à être obsédée par la possibilité d'être une nouvelle fois abandonnée et de devoir encore en baver pendant des mois. Tout ça pour dire que tout ne se joue pas dans l'enfance, on peut aussi être marquée par des expériences vécues à l'âge adulte.
J'ai eu mon premier rendez-vous avec la psy. Je ne sais pas trop quoi en penser :
: A la fois, elle était plutôt cool et j'avais peur qu'elle me juge quand je lui racontais certains trucs (même simplement en me disant que c'est normal que j'ai souffert si je me suis mise dans telle situation) mais en fait pas du tout, elle avait des suggestions très ouvertes, mais à la fois je ne sais pas trop quel est vraiment son rôle et ce qu'elle peut m'apporter
En gros bah j'ai raconté ma life comme je le fais avec n'importe qui Comme je lui ai expliqué que je voulais essayer de réfléchir à pourquoi je n'avais pas de relation sérieuse car je voulais des enfants et que j'ai expliqué que l'histoire avec Romain m'avait blessée plus que de raison, j'ai commencé à lui raconter l'histoire avec Romain. Et comme j'ai raconté l'histoire de Romain à littéralement des DIZAINES de personnes IRL, plus des pavés entiers très réguliers sur le forum Célibattantes, bah parler de ça à une meuf que je connais pas trop et qui commente ce que je dis, ça n'avait absolument rien d'inhabituel ou de nouveau pour moi Parce que vraiment, à une époque, je racontais cette histoire à qui voulait l'entendre, y compris souvenez-vous à un mec qui voulait me pécho dans un club de vacances, à une nana rencontrée dans un bus, etc. Du coup, comme elle commentait un peu, yavait des moments où j'étais en mode "no shit Sherlock" parce que je trouve ça absolument pas plus pertinent que les commentaires de 36 MadZ inconnues qui ont pu me conseiller au fil des ans, d'autant qu'elle n'avait entendu mon histoire que pendant 5 minutes alors que j'avais déjà passé des mois entiers à faire mon auto-analyse
Donc c'est vrai que très souvent, je me disais "oui mais ça, j'avais déjà compris toute seule depuis longtemps, je me suis déjà posée la question, je sais déjà ça" parce que j'y avais déjà looooonguement réfléchi. Je voyais pas forcément la valeur ajoutée par rapport à des amis ou au forum MadmoiZelle mais je me disais "bon, c'est normal j'imagine".
Surtout que par contre, quand elle m'a demandé ce que j'attendais de la thérapie au milieu de la séance alors que je lui avais déjà expliqué au tout début, bah je me suis demandé si elle trouvait que j'étais là pour rien. Je lui ai répété ma problématique, je lui ai dit que je voulais essayer de comprendre si je faisais quelque chose qui m'empêchait d'être en relation amoureuse ou si c'était juste de la malchance, mais que je doutais que ce soit de la malchance. Et là, elle m'a répondu "mais j'ai pas vraiment l'impression que vous cherchiez à être dans une relation amoureuse". Donc j'avais vraiment l'impression qu'elle me disait que j'étais là un peu pour rien, et j'ai essayé de me justifier. Ensuite, elle m'a demandé ce que je pensais qu'il fallait que je fasse pour trouver un mec et comme justement J'EN SAIS RIEN, je me suis sentie très gênée et j'avais vraiment l'impression qu'elle savait pas trop ce qu'elle pouvait faire pour moi.
En plus, comme au boulot on est vraiment dans la mentalité "il faut proposer une solution ou essayer d'être constructif chaque fois qu'on pointe un problème", qui est déjà pas mal ma mentalité, j'avais l'impression que c'était absolument IMPOSSIBLE, genre malpoli, déplacé et malvenu de répondre à ce genre de questions par "j'en sais rien justement", donc je balançais des idées et je me sentais très mal à l'aise d'en avoir aucune pertinente.
Bon heureusement, à la fin, elle m'a demandé si je voulais revenir. J'ai dit que je pensais que oui, que j'avais pas pris d'autres rendez-vous directs car je savais pas trop comment ça se passe et je voulais d'abord voir avec elle si elle pensait qu'elle pouvait m'aider. Elle m'a répondu que c'était pas à elle de décider ça mais que ça dépendait de ce que j'en pensais moi, et comme je ne sais absolument pas ce que c'est que d'aller chez le psy, bah je ne savais pas si elle pouvait m'aider ou pas! Là elle a continué en m'expliquant que les choses pouvaient prendre beaucoup de temps, donc ça m'a un peu rassurée parce que j'avais pas l'impression pour une fois qu'elle me disait que mes problèmes ne relevaient pas de son domaine, mais au contraire que c'était pas des problèmes forcément qu'on va régler tout seul. Donc j'ai répondu un peu pour m'autoconvaincre que c'était probablement bien pour moi que je fasse ça plutôt que d'en parler à mes amies tout le temps, et là elle m'a dit que oui, c'est mieux de parler à un professionnel qu'à ses amis car le pro est formé et les amies peuvent dire ce qu'elles pensent qu'on veut entendre (même si c'est pas trop le cas sur MadmoiZelle parfois). Et j'ai dit que j'aurais peut-être même dû venir avant du temps de Romain et elle a eu l'air d'approuver de la tête, ce qui m'a rassuré.
Voilà au final, ce qui me stressait le plus c'était l'utilité du truc et savoir si j'ai bien ma place chez la psy.
A la fin, elle m'a quand même dit de me renseigner sur les schémas d'attachement chez l'adulte et un autre concept que je connaissais pas qui est la "peur de l'enchevêtrement émotionnel", apparemment l'inverse de la peur de l'abandon. Elle m'a dit ça en partant donc j'avais pas trop de temps d'en discuter avec elle mais je lui ai dit ce que je vous avais dit, que je savais pas trop si les schémas d'attachement me concernait car j'avais pas de problème avec mes parents, et elle m'a dit que c'était pas forcément lié aux parents. Mais du coup, aucune idée d'où ça peut venir Bon, c'était pas non plus des scoops de ouf mais en même temps, je sais pas trop car en lisant un peu plus, je trouve que je ne corresponds qu'à moitié à ces schémas
Oui et les trucs où j'appréhendais un peu sa réaction, c'est par rapport à Romain qui avait une copine, je pensais qu'elle allait me faire la morale à un moment du genre "oui mais c'est normal que ça se soit mal fini, fallait pas être un génie pour s'en douter vu le schéma blablabla". Mais en fait, le seul commentaire un peu dans ce sens qu'elle a fait c'était de me dire que j'avais pas récupéré la meilleure part du marché, et je me suis pas sentie jugée ou traitée comme quelqu'un d'un peu bête donc ça m'a pas dérangé. Le reste du temps, elle n'avait absolument pas l'air d'avoir un avis sur cette situation donc ça m'a rassurée. A un moment, je me suis même demandé si elle avait bien compris que c'était une histoire d'infidélité et pas de relation libre parce qu'elle n'a absolument pas essayé de parler de l'ex de Romain (je préférais de loin qu'on ne s'attarde pas sur ce point mais ça m'a quand même surprise vu certaines réactions que j'ai pu avoir avant).
Mais elle avait quand même un peu des idées préconçues sur ce que je lui racontais par moment, j'ai bien vu qu'elle était très surprise quand je lui ai dit que Romain et Julie étaient toujours ensemble 4 ans après car j'imagine qu'elle se faisait une image de Romain dans un certain sens (elle avait commencé par me dire que c'était visiblement un player). C'est en ça qu'au début, j'avais pas l'impression que c'était hyper différent de parler à une amie qui a sa petite idée sur ce que je lui raconte et me partage son opinion biaisée.
Mais au moins, je voyais bien qu'elle était tout à fait ouverte à d'autres interprétations car au milieu de la séance, elle m'a même dit "vous voyez que vous savez reconnaitre une relation sincère" quand je lui ai expliqué que j'aimais ma relation avec Romain parce que j'avais l'impression à l'époque qu'on était tous les deux vraiment nous-mêmes quand on se voyait et qu'on s'écoutait. J'étais un peu surprise car c'était un peu l'inverse de son interprétation de Romain le player qu'elle m'avait donné 20 minutes avant, et en plus je voyais pas du tout en quoi PENSER que la relation était sincère voulait dire qu'elle l'était vraiment et que donc j'avais su reconnaitre une relation sincère. Mais au moins, j'étais rassurée de voir que c'était quand même différent des réactions de non-professionnels comme mes amies ou sur Madmoizelle dans le sens où elle était justement totalement prête à changer sa vision de ce que je lui racontais au fur et à mesure.
Enfin voilà, j'y retourne la semaine prochaine car bah ça me dérange pas de raconter ma life à une dame gentille et je paye que 25 euros la séance d'une heure donc autant voir ce que ça donne
Je serais intéressée que vous me racontiez un peu comment ça se passe pour vous chez un psy, si ça ressemble à ça ou pas!
: A la fois, elle était plutôt cool et j'avais peur qu'elle me juge quand je lui racontais certains trucs (même simplement en me disant que c'est normal que j'ai souffert si je me suis mise dans telle situation) mais en fait pas du tout, elle avait des suggestions très ouvertes, mais à la fois je ne sais pas trop quel est vraiment son rôle et ce qu'elle peut m'apporter En gros bah j'ai raconté ma life comme je le fais avec n'importe qui
Comme je lui ai expliqué que je voulais essayer de réfléchir à pourquoi je n'avais pas de relation sérieuse car je voulais des enfants et que j'ai expliqué que l'histoire avec Romain m'avait blessée plus que de raison, j'ai commencé à lui raconter l'histoire avec Romain. Et comme j'ai raconté l'histoire de Romain à littéralement des DIZAINES de personnes IRL, plus des pavés entiers très réguliers sur le forum Célibattantes, bah parler de ça à une meuf que je connais pas trop et qui commente ce que je dis, ça n'avait absolument rien d'inhabituel ou de nouveau pour moi Parce que vraiment, à une époque, je racontais cette histoire à qui voulait l'entendre, y compris souvenez-vous à un mec qui voulait me pécho dans un club de vacances, à une nana rencontrée dans un bus, etc. Du coup, comme elle commentait un peu, yavait des moments où j'étais en mode "no shit Sherlock" parce que je trouve ça absolument pas plus pertinent que les commentaires de 36 MadZ inconnues qui ont pu me conseiller au fil des ans, d'autant qu'elle n'avait entendu mon histoire que pendant 5 minutes alors que j'avais déjà passé des mois entiers à faire mon auto-analyse Donc c'est vrai que très souvent, je me disais "oui mais ça, j'avais déjà compris toute seule depuis longtemps, je me suis déjà posée la question, je sais déjà ça" parce que j'y avais déjà looooonguement réfléchi. Je voyais pas forcément la valeur ajoutée par rapport à des amis ou au forum MadmoiZelle mais je me disais "bon, c'est normal j'imagine".
Surtout que par contre, quand elle m'a demandé ce que j'attendais de la thérapie au milieu de la séance alors que je lui avais déjà expliqué au tout début, bah je me suis demandé si elle trouvait que j'étais là pour rien. Je lui ai répété ma problématique, je lui ai dit que je voulais essayer de comprendre si je faisais quelque chose qui m'empêchait d'être en relation amoureuse ou si c'était juste de la malchance, mais que je doutais que ce soit de la malchance. Et là, elle m'a répondu "mais j'ai pas vraiment l'impression que vous cherchiez à être dans une relation amoureuse". Donc j'avais vraiment l'impression qu'elle me disait que j'étais là un peu pour rien, et j'ai essayé de me justifier. Ensuite, elle m'a demandé ce que je pensais qu'il fallait que je fasse pour trouver un mec et comme justement J'EN SAIS RIEN, je me suis sentie très gênée et j'avais vraiment l'impression qu'elle savait pas trop ce qu'elle pouvait faire pour moi.
En plus, comme au boulot on est vraiment dans la mentalité "il faut proposer une solution ou essayer d'être constructif chaque fois qu'on pointe un problème", qui est déjà pas mal ma mentalité, j'avais l'impression que c'était absolument IMPOSSIBLE, genre malpoli, déplacé et malvenu de répondre à ce genre de questions par "j'en sais rien justement", donc je balançais des idées et je me sentais très mal à l'aise d'en avoir aucune pertinente.
Bon heureusement, à la fin, elle m'a demandé si je voulais revenir. J'ai dit que je pensais que oui, que j'avais pas pris d'autres rendez-vous directs car je savais pas trop comment ça se passe et je voulais d'abord voir avec elle si elle pensait qu'elle pouvait m'aider. Elle m'a répondu que c'était pas à elle de décider ça mais que ça dépendait de ce que j'en pensais moi, et comme je ne sais absolument pas ce que c'est que d'aller chez le psy, bah je ne savais pas si elle pouvait m'aider ou pas! Là elle a continué en m'expliquant que les choses pouvaient prendre beaucoup de temps, donc ça m'a un peu rassurée parce que j'avais pas l'impression pour une fois qu'elle me disait que mes problèmes ne relevaient pas de son domaine, mais au contraire que c'était pas des problèmes forcément qu'on va régler tout seul. Donc j'ai répondu un peu pour m'autoconvaincre que c'était probablement bien pour moi que je fasse ça plutôt que d'en parler à mes amies tout le temps, et là elle m'a dit que oui, c'est mieux de parler à un professionnel qu'à ses amis car le pro est formé et les amies peuvent dire ce qu'elles pensent qu'on veut entendre (même si c'est pas trop le cas sur MadmoiZelle parfois
). Et j'ai dit que j'aurais peut-être même dû venir avant du temps de Romain et elle a eu l'air d'approuver de la tête, ce qui m'a rassuré.Voilà au final, ce qui me stressait le plus c'était l'utilité du truc et savoir si j'ai bien ma place chez la psy.
A la fin, elle m'a quand même dit de me renseigner sur les schémas d'attachement chez l'adulte et un autre concept que je connaissais pas qui est la "peur de l'enchevêtrement émotionnel", apparemment l'inverse de la peur de l'abandon. Elle m'a dit ça en partant donc j'avais pas trop de temps d'en discuter avec elle mais je lui ai dit ce que je vous avais dit, que je savais pas trop si les schémas d'attachement me concernait car j'avais pas de problème avec mes parents, et elle m'a dit que c'était pas forcément lié aux parents. Mais du coup, aucune idée d'où ça peut venir
Bon, c'était pas non plus des scoops de ouf mais en même temps, je sais pas trop car en lisant un peu plus, je trouve que je ne corresponds qu'à moitié à ces schémas Oui et les trucs où j'appréhendais un peu sa réaction, c'est par rapport à Romain qui avait une copine, je pensais qu'elle allait me faire la morale à un moment du genre "oui mais c'est normal que ça se soit mal fini, fallait pas être un génie pour s'en douter vu le schéma blablabla". Mais en fait, le seul commentaire un peu dans ce sens qu'elle a fait c'était de me dire que j'avais pas récupéré la meilleure part du marché, et je me suis pas sentie jugée ou traitée comme quelqu'un d'un peu bête donc ça m'a pas dérangé. Le reste du temps, elle n'avait absolument pas l'air d'avoir un avis sur cette situation donc ça m'a rassurée. A un moment, je me suis même demandé si elle avait bien compris que c'était une histoire d'infidélité et pas de relation libre parce qu'elle n'a absolument pas essayé de parler de l'ex de Romain (je préférais de loin qu'on ne s'attarde pas sur ce point mais ça m'a quand même surprise vu certaines réactions que j'ai pu avoir avant).
Mais elle avait quand même un peu des idées préconçues sur ce que je lui racontais par moment, j'ai bien vu qu'elle était très surprise quand je lui ai dit que Romain et Julie étaient toujours ensemble 4 ans après car j'imagine qu'elle se faisait une image de Romain dans un certain sens (elle avait commencé par me dire que c'était visiblement un player). C'est en ça qu'au début, j'avais pas l'impression que c'était hyper différent de parler à une amie qui a sa petite idée sur ce que je lui raconte et me partage son opinion biaisée.
Mais au moins, je voyais bien qu'elle était tout à fait ouverte à d'autres interprétations car au milieu de la séance, elle m'a même dit "vous voyez que vous savez reconnaitre une relation sincère" quand je lui ai expliqué que j'aimais ma relation avec Romain parce que j'avais l'impression à l'époque qu'on était tous les deux vraiment nous-mêmes quand on se voyait et qu'on s'écoutait. J'étais un peu surprise car c'était un peu l'inverse de son interprétation de Romain le player qu'elle m'avait donné 20 minutes avant, et en plus je voyais pas du tout en quoi PENSER que la relation était sincère voulait dire qu'elle l'était vraiment et que donc j'avais su reconnaitre une relation sincère. Mais au moins, j'étais rassurée de voir que c'était quand même différent des réactions de non-professionnels comme mes amies ou sur Madmoizelle dans le sens où elle était justement totalement prête à changer sa vision de ce que je lui racontais au fur et à mesure.
Enfin voilà, j'y retourne la semaine prochaine car bah ça me dérange pas de raconter ma life à une dame gentille et je paye que 25 euros la séance d'une heure donc autant voir ce que ça donne
Je serais intéressée que vous me racontiez un peu comment ça se passe pour vous chez un psy, si ça ressemble à ça ou pas!
@MorganeGirly >
C'est vrai que c'est dur de se faire un avis sur une seule fois. Donc je dirais que tant qu'il n'y a pas de red flags (comme ceux mentionnées par @MaryJAnna : être critiquée, jugée, ce genre de choses), tu ne perds rien à continuer de voir ce que ça peut donner.
Cependant, je vais venir nuancer ce qu'a dit @MaryJAnna.
En fait il y a plusieurs types de thérapies, l'article de Madmoizelle qui en parle est vraiment pas mal. Y'a des thérapies où tu te bases sur l'inconscient et qui semble se rapprocher de ce que @MaryJAnna décrit et d'autres thérapies qui se basent sur l'analyse de situations concrètes et de la recherche de solutions (la TCC) et plein d'autres que je ne connais pas. Mais l'article de Madmoizelle expliquera mieux que moi.
C'est vrai que c'est dur de se faire un avis sur une seule fois. Donc je dirais que tant qu'il n'y a pas de red flags (comme ceux mentionnées par @MaryJAnna : être critiquée, jugée, ce genre de choses), tu ne perds rien à continuer de voir ce que ça peut donner.
Cependant, je vais venir nuancer ce qu'a dit @MaryJAnna.
En fait il y a plusieurs types de thérapies, l'article de Madmoizelle qui en parle est vraiment pas mal. Y'a des thérapies où tu te bases sur l'inconscient et qui semble se rapprocher de ce que @MaryJAnna décrit et d'autres thérapies qui se basent sur l'analyse de situations concrètes et de la recherche de solutions (la TCC) et plein d'autres que je ne connais pas. Mais l'article de Madmoizelle expliquera mieux que moi.
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j'ai un peu flirté avec un mec (je pense vraiment que je lui plais) mais j'avoue qu'il m'a vite saoulé (il est un peu insistant/lourd...) 
j'ai beaucoup de libido, et j'aurais rien contre coucher avec lui, mais j'aurais l'impression de "trahir" ma crush s'il se passait quelque chose...
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