@A Kane je pense car paradoxalement je me retrouve bien dans ta description
@KtyKonéko quand tu parles de douleur, je n’ai pas senti la poussée ni tous les trucs dont on parle en physio genre sentir la descente, j’étais hors de mon corps et j’ai rien compris. C’est de loin le niveau de douleur le plus intense que j’ai pu sentir. En fait j’insiste pas pour défendre le physio (chacune fait ce qu’elle veut, je ne pense pas que la naissance physio soit mieux que médicalisée, je vis juste dans un pays où elle est prônée et où j’ai dû m’adapter et il s’est trouvé que ça m’a convenu) mais pour dire que y a pas forcément eu besoin de pas avoir trop mal pour bien vivre le truc, mais que même en étant au bout de sa vie au moment M et en hurlant à la mort etc. On peut éventuellement bien vivre le truc si le contexte est rassurant. La différence par ex c’est que moi je n’ai jamais craint pour la vie de mes bébés même si on a du aider le deuz à sortir, on m’a dit qu’après qu’il pédalait un peu dans la choucroute sur la fin, j’étais bien accompagnée, dans un environnement rassurant (quel qu’il soit). Après par ex même si dans l’ensemble j’ai pas eu de soucis avec mon premier non plus, l’accueil qui m’a ete fait (refus de péridural, froideur alors que j’avais mal, administration d’une drogue qui m’a mise à l’ouest sans réduire la douleur, insertion d’une sonde urinaire sans mon consentement, exiger de moi que j’arrête de crier) m’a quand même suffisamment marqué pour que je ne veuille plus de ces conditions. Pourtant ça reste un souvenir ok, je sais même pas expliquer pourquoi, la journée d’avant et la suite ont fait que ….
Pour la partie physio : c'est vrai qu'il y a un gros retour au physio contre lequel j’étais assez "opposée" pour moi même car je trouvais que c'était un véritable retour en arrière et qu'on est plus au moyen âge. Mais quand je vois les conditions d'accueil en hopital + mon expérience perso, le physio m'a semblé être - à l'heure actuelle- la réponse la plus accessible à un besoin de confort (même si c'est paradoxal) et de douceur. C'est dommage qu'il faille en arriver là, et par exemple moi je n'ai pas choisi le physio par croyance particulière du corps puissant et du féminin sacré mais simplement parceque j'ai eu l'impression que c'était le meilleur choix justement pour éviter les traumatismes et vivre le truc correctement. C'est triste d'une certaine façon, même si au final j'en suis ravie.