@Shadowsofthenight c'est bien le problème, entre l'instrumentalisation de cette minorité par les mascus, certaines féministes qui s'en foutent ou qui minimisent à fond car elles pensent que ça va nuire aux femmes victimes, et le gouvernement qui fait (presque) rien pour eux... bref, je vais pas en dire plus, mais ça me rend triste pour cette minorité.
Après, pour revenir au sujet, une question intéressante, également pour permettre aux personnes qui se retrouveront face à cette situation de partir à temps si c'est possible, malgré la complexité des situations, c'est "quand partir ?". Des les premiers signes en orange? en rouge? (tout en sachant que j'estime que ce dispositif est très loin d'être précis, même si c'est un bon début). Peut-on pardonner au premier dérapage mais pas au second? Ou alors aucune pitié dès les premiers dérapages?
C'est pas forcément évident de répondre à toutes ces questions, d'autant plus que les personnes à risque peuvent se montrer sous un visage jusqu'au point faire machine arrière devient difficile (mariage, avoir des enfants, vivre ensemble...) et là, l'autre peut montrer son vrai visage et c'est déjà trop tard...
"Quand partir", ça me semble vraiment important comme question...
En tout cas, les situations sont bien difficiles et la personne violentée va parfois rester sourde "volontairement". La situation que je connais le mieux, c'est le complexe de l'infirmier.e va bien compliquer les choses car ça va nous encourager à subir dans l'espoir que les choses aillent mieux, alors qu'on se noie ensemble... on a trop en tête l'image de la personne qu'on aimerait aider à s'en sortir, et on en oublie parfois qu'on est en train de glisser en acceptant aveuglément la violence qu'on subit.
C'est pas vraiment un syndrôme de stockholm où la victime ne reconnaîtrait même pas la violence, c'est une chose un peu différente où malgré qu'on en ait conscience, on reste quand-même car on est attaché.e à une image ou un objectif pour lequel ironiquement on a pas été formé.e et où on croit peut-être un peu trop au "pouvoir de l'amour"...