@Bree_ Mmmh oui et non.
Comme je le disais, je suis d'accord avec toi pour dire qu'il faut arrêter de coller des jugements et des mots très lourds, très violents sur les limites que certaines personnes se choisissent. Tout n'est pas matière à débat et la sexualité d'adulte, quand elle s'exerce dans un consentement libre et éclairé, n'est pas matière à débat. A la limite peut-on discuter de pourquoi tant de gens choisissent telle ou telle limite.
Par contre, je pense que c'est une bonne chose que le mot "viol" soit interrogé sur ce genre de situations un peu floues. Parce que pendant longtemps, le viol n'a été associé qu'à un agresseur inconnu et à la violence. Même après que le viol conjugal ait été reconnu par la loi, le déclic ne se faisait pas dans la société. Le viol n'était pas quelque chose qu'on pouvait associer à deux personnes en relation, deux personnes qui s'aimaient.
Bien sûr, sur Madmoizelle, c'est quelque chose qui est maintenant largement accepté : le consentement est important même entre personnes qui s'aiment. Mais je n'ai pas l'impression que ça soit le cas dans la grande majorité de la société.
Le mot viol fait très peur. Pas seulement pour les traumas qu'un viol peut causer, mais aussi parce que les gens considèrent qu'à partir du moment où le mot viol est prononcé, c'est comme si on disait le mot "monstre", que le dialogue est fermé et que la police va débarquer.
C'est important de voir qu'on peut se poser la question même entre personnes qui s'aiment. Et que parfois, la réponse va être "non" sans qu'il y ait de drame. Et que si elle est oui, on peut aussi en parler.
C'est pour ça que, tout en ne comprenant pas le choix de l'autrice de cet article, je le trouve utile. Il montre qu'on peut parler de ça, et qu'on peut se poser ces questions.
Sinon, plusieurs Mads se demandaient si c'était vraiment la même chose si la personne qui "continuait" était un homme pénétrant ou une femme/un homme pénétré.
Je suis tr!s ambivalente sur la question. Je pense que c'est important de dire qu'un homme peut être violé. Que c'est important d'en parler et de reconnaitre le traumatisme possible.
Mais d'un autre côté, je me méfie de la volonté de tout égaliser. Instinctivement, j'ai du mal à considéré qu'être pénétrée soit pareil à pénétrer. Pas qu'une personne pénétrée sera forcément plus traumatisée qu'une pénétrante. Mais il me semble qu'en moyenne, la charge symbolique des deux actes n'est quand même pas la même.
Mais en en même temps, comme je le disais, je conçois totalement que le traumatisme puisse être tout aussi terrible pour une personne pénétrante.
Je suis perplexe
Comme je le disais, je suis d'accord avec toi pour dire qu'il faut arrêter de coller des jugements et des mots très lourds, très violents sur les limites que certaines personnes se choisissent. Tout n'est pas matière à débat et la sexualité d'adulte, quand elle s'exerce dans un consentement libre et éclairé, n'est pas matière à débat. A la limite peut-on discuter de pourquoi tant de gens choisissent telle ou telle limite.
Par contre, je pense que c'est une bonne chose que le mot "viol" soit interrogé sur ce genre de situations un peu floues. Parce que pendant longtemps, le viol n'a été associé qu'à un agresseur inconnu et à la violence. Même après que le viol conjugal ait été reconnu par la loi, le déclic ne se faisait pas dans la société. Le viol n'était pas quelque chose qu'on pouvait associer à deux personnes en relation, deux personnes qui s'aimaient.
Bien sûr, sur Madmoizelle, c'est quelque chose qui est maintenant largement accepté : le consentement est important même entre personnes qui s'aiment. Mais je n'ai pas l'impression que ça soit le cas dans la grande majorité de la société.
Le mot viol fait très peur. Pas seulement pour les traumas qu'un viol peut causer, mais aussi parce que les gens considèrent qu'à partir du moment où le mot viol est prononcé, c'est comme si on disait le mot "monstre", que le dialogue est fermé et que la police va débarquer.
C'est important de voir qu'on peut se poser la question même entre personnes qui s'aiment. Et que parfois, la réponse va être "non" sans qu'il y ait de drame. Et que si elle est oui, on peut aussi en parler.
C'est pour ça que, tout en ne comprenant pas le choix de l'autrice de cet article, je le trouve utile. Il montre qu'on peut parler de ça, et qu'on peut se poser ces questions.
Sinon, plusieurs Mads se demandaient si c'était vraiment la même chose si la personne qui "continuait" était un homme pénétrant ou une femme/un homme pénétré.
Je suis tr!s ambivalente sur la question. Je pense que c'est important de dire qu'un homme peut être violé. Que c'est important d'en parler et de reconnaitre le traumatisme possible.
Mais d'un autre côté, je me méfie de la volonté de tout égaliser. Instinctivement, j'ai du mal à considéré qu'être pénétrée soit pareil à pénétrer. Pas qu'une personne pénétrée sera forcément plus traumatisée qu'une pénétrante. Mais il me semble qu'en moyenne, la charge symbolique des deux actes n'est quand même pas la même.
Mais en en même temps, comme je le disais, je conçois totalement que le traumatisme puisse être tout aussi terrible pour une personne pénétrante.
Je suis perplexe