Moi ça ne me dérange pas moralement... ça me scie en deux. Il y a vraiment des gens pour se dire "Tiens on va décider de la survie de quelqu'un en fonction de son utilité économique." ?!La France grâce à sa natalité dynamique n'a pas besoin de bras en plus pour des usines comme l'Allemagne mais la France manque d'ingénieurs, de gens diplômés, peut-on faire le tri des réfugiés qui arriveraient en fonction de leur diplômes? (il me semble que des pays comme le Canada ou l'Australie choisissent sur ce genre de critères). Si économiquement parlant je pense que ce serait une bonne idée, moralement ça me dérange...
Je commence à trouver cette conversation complètement surréaliste. La vie c'est pas un tableur excel avec des cases à remplir. Les termes "quota", "flux" ne veulent rien dire d'autre que : combien de personnes sur ces bateaux peut-on laisser crever ?
Je crois que la palme d'or revient aux gens qui proposent qu'on trouve des alternatives pour qu'ils puissent rentrer chez eux "sans nous envahir". Oui bien sûr. Quand on est réfugiés, c'est pas par plaisir, c'est parce qu'on a le choix entre fuir ou mourrir. S'ils avaient pu retrouver leur vie d'avant, leur stabilité, leur famille, leur confort, leurs joies, plutôt que de prendre le risque de crever en Méditerranée et d'errer entre des pays qui - dans leur grande mansuétude et entre deux calculs politiques - acceptent qu'1% d'entre eux soient sauvés, ça ferait longtemps qu'ils seraient bien bien loin.
D'ailleurs juste pour info et pour rebondir sur votre critère de natalité, de besoin de bras, tout ça : la hausse de la natalité en France est due uniquement aux couples mixtes et étrangers. Le taux de natalité quand les parents sont tous les deux de nationalité française ne cesse de chuter depuis la fin des années 90.
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