Petit point sur mes dernières lectures :
Les Linh Tho, immigrés de force est une courte BD qui aborde un pan méconnu de l’histoire coloniale française.
En 1939, 20 000 travailleurs indochinois sont envoyés en France comme main-d'œuvre dans l’industrie. La plupart de ces jeunes hommes ont été forcés à l’émigration et n’ont pu retourner dans leur pays qu’à la fin des années 40 et pendant les années 50.
Ces hommes ont pour certains travailler dans des grandes entreprises en manque de main d’œuvre, d'autres ont eu pour mission de relancer la filière du riz en Camargue. Pour tous, le travail était très physique, les conditions de vie plus que précaire et la paie inexistante. Comment se fait-il alors que ce pan de l’histoire soit totalement méconnu ?
Cette BD raconte la vie de ces hommes et les mécanismes qui mènent à l’oubli.
Une BD très instructive qui permet de découvrir un aspect inconnu de l’histoire française. Je la conseille à tous ceux que l’histoire française et ses « oublis » intéressent.
J’ai entendu parler pour la première fois de « la saga des Cazalet » dans le podcast L »e bruit des pages » et les 2 chroniqueuses en ont parlé de manière si enthousiaste que j’ai de suite eu envie de lire le premier tome ! Par la suite j’ai croisé cette saga et notamment le premier tome : Etes Anglais sur Instagram à plusieurs reprises et les chroniques me donnaient toujours envie, je me le suis donc procuré pour le lire pendant mes vacances !
Dans cette saga en 5 tomes, nous suivons le quotidien de la famille Cazalet et de leurs domestiques sur 3 générations. Dans le premier tome nous sommes en 1937, toute la famille se réuni à Home Place (la demeure familiale) pour l’été mais la menace d’une guerre plane …
J’ai été un peu déroutée par le début de ma lecture car les actions de la 4eme de couverture ne surviennent qu’après 100 pages … En lisant les 100 premières pages je me suis donc bien demandé ou l’autrice voulait nous amener. Je ne vous dévoile rien : ce début sert en fait à introduire une partie des personnages et à nous plonger dans l’ambiance du roman. J’ai ensuite plus accroché même s’il ne se passe rien de bien extraordinaire ou rocambolesque dans cette famille.
Le rythme est assez lent et en même temps de nombreux sujets sont abordés et l’on a envie d’en savoir plus et de creuser les différentes relations et non-dits familiaux. Cependant je reste un peu sur ma faim car je trouve que ces sujets (inceste, homosexualité, condition des femmes, harcèlement, …) sont seulement effleurés et pas du tout creusés. Peut-être justement car ils sont très (trop ?) nombreux.
A l’issue de cette lecture qui fut agréable mais lente je me demandais si j’avais envie de continuer avec la suite mais il parait que rythme s’accélère clairement dans le second tome. Je le lirai donc d’ici quelques mois.
Reste à savoir si les sujets abordés dans le premier tome seront plus creusés alors que la seconde guerre mondiale fait rage.
Il y a quelques mois j’ai découvert l’auteur Laurent Gaudé par le biais du livre "Salina". J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteur à la fois poétique et mystérieuse. J’avais donc envie de poursuivre ma découverte de cet auteur. Quelques semaines plus tard je suis tombé sur le roman « la mort du roi Tsongor » en boîte à livre !
C’est donc avec une grande curiosité que je me suis plongée dans cette lecture. Encore une fois L. Gaudé nous fait voyager dans un monde imaginaire. On se représente une sorte d’Antiquité en Afrique. Cette fois nous assistons à la mort du vieux roi Tsongor et à la guerre fratricide qui provoquera la chute du royaume. Cette guerre se déclenche car Samilia fille de Tsongor a été « promise » à 2 hommes différents.
J’ai apprécié ma lecture, certains thèmes sont communs à Salina : le deuil, l’exil, la place des femmes mais cette fois la magie n’a pas opéré. Je pense que le récit détaillé des batailles infinies de cette guerre y est pour quelque chose. La manière dont est présenté le personnage de Samilia aussi : une jeune femme qui n’a aucun pouvoir sur son destin, qui se mariera à celui que son père a choisi…
Je n’ai pas non plus retrouvé la magie des mots et de la poésie que j’avais tant aimé avec Salina. En bref une petite déception, le livre ne m’a pas déplu en soi mais j’en attendais plus !
Au début des années 60 à Paris, Michel Marini, 12 ans, joue au babyfoot au bar le Balto, mais il est intrigué par une mystérieuse porte au fond du bar. Un jour, la curiosité est trop forte et il pousse cette porte. Il se retrouve alors dans une étrange arrière salle ou des hommes jouent aux échecs. Il va vite comprendre que ces hommes sont des réfugiés politique de l’ex URSS.
Dans ce roman on parle aussi de guerre d’Algérie, d’adolescence, de musique, … On y croise une très large galerie de personnages.
Ce livre est un gros pavé de plus de 700 pages, je l’ai lu rapidement mais je n’ai pas été totalement conquise et emporté par ma lecture.
J’ai trouvé certains passages très intéressants, notamment ceux autour de la guerre d’Algérie mais les passages décrivant des parties d’échecs m’ont laissé de marbre et je me suis perdue dans toutes les histoires et anecdotes relevant de l’ex URSS et de la guerre froide.
Une suite a récemment été publiée : Les Terres promises mais je ne suis pas sûre de le lire un jour.
J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération MasseCritique de babelio. Ce livre est un essai issu d’une thèse en sociologie autour du parcours de 30 femmes séropositives en Suisse.
Cela fait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un ouvrage aussi dense ! On y découvre les conséquences sociales de la contamination au VIH pour ces femmes qui n’appartient à aucun groupe cible car pas considérées comme population à risque. On en apprend plus également sur la perception de ce virus dans la société mais aussi dans les sphères médicales et d’un point de vue législatif. En bref, ces femmes contaminées vivent un déni de reconnaissance dans toutes ces sphères et cela à une influence sur leur perception de la maladie.
J’ai trouvé la lecture assez facile pour une thèse même si le chapitre 6 était plus ardu.
Ce livre m’a fait penser à la saison 8de la série SKAM France que je regardai au même moment que ma lecture et qui aborde aussi cette thématique de la contamination au VIH d’une jeune femme.
Voilà c'est tout pour moi pour cette fois !
12 Une BD / un roman graphique Les Linh Tho, immigrés de force, P. Daum & C.Baloup, 2017, 55p
Les Linh Tho, immigrés de force est une courte BD qui aborde un pan méconnu de l’histoire coloniale française.
En 1939, 20 000 travailleurs indochinois sont envoyés en France comme main-d'œuvre dans l’industrie. La plupart de ces jeunes hommes ont été forcés à l’émigration et n’ont pu retourner dans leur pays qu’à la fin des années 40 et pendant les années 50.
Ces hommes ont pour certains travailler dans des grandes entreprises en manque de main d’œuvre, d'autres ont eu pour mission de relancer la filière du riz en Camargue. Pour tous, le travail était très physique, les conditions de vie plus que précaire et la paie inexistante. Comment se fait-il alors que ce pan de l’histoire soit totalement méconnu ?
Cette BD raconte la vie de ces hommes et les mécanismes qui mènent à l’oubli.
Une BD très instructive qui permet de découvrir un aspect inconnu de l’histoire française. Je la conseille à tous ceux que l’histoire française et ses « oublis » intéressent.
34 Un livre long à lire / que tu as mis (très) longtemps à lire La saga des Cazalet, tome 1 : étés Anglais, EJ Howard, 557p, 1990
J’ai entendu parler pour la première fois de « la saga des Cazalet » dans le podcast L »e bruit des pages » et les 2 chroniqueuses en ont parlé de manière si enthousiaste que j’ai de suite eu envie de lire le premier tome ! Par la suite j’ai croisé cette saga et notamment le premier tome : Etes Anglais sur Instagram à plusieurs reprises et les chroniques me donnaient toujours envie, je me le suis donc procuré pour le lire pendant mes vacances !
Dans cette saga en 5 tomes, nous suivons le quotidien de la famille Cazalet et de leurs domestiques sur 3 générations. Dans le premier tome nous sommes en 1937, toute la famille se réuni à Home Place (la demeure familiale) pour l’été mais la menace d’une guerre plane …
J’ai été un peu déroutée par le début de ma lecture car les actions de la 4eme de couverture ne surviennent qu’après 100 pages … En lisant les 100 premières pages je me suis donc bien demandé ou l’autrice voulait nous amener. Je ne vous dévoile rien : ce début sert en fait à introduire une partie des personnages et à nous plonger dans l’ambiance du roman. J’ai ensuite plus accroché même s’il ne se passe rien de bien extraordinaire ou rocambolesque dans cette famille.
Le rythme est assez lent et en même temps de nombreux sujets sont abordés et l’on a envie d’en savoir plus et de creuser les différentes relations et non-dits familiaux. Cependant je reste un peu sur ma faim car je trouve que ces sujets (inceste, homosexualité, condition des femmes, harcèlement, …) sont seulement effleurés et pas du tout creusés. Peut-être justement car ils sont très (trop ?) nombreux.
A l’issue de cette lecture qui fut agréable mais lente je me demandais si j’avais envie de continuer avec la suite mais il parait que rythme s’accélère clairement dans le second tome. Je le lirai donc d’ici quelques mois.
Reste à savoir si les sujets abordés dans le premier tome seront plus creusés alors que la seconde guerre mondiale fait rage.
42 Un livre avec de la magie La mort du roi Tsongor, L.Gaudé, 220p, 2002
Il y a quelques mois j’ai découvert l’auteur Laurent Gaudé par le biais du livre "Salina". J’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteur à la fois poétique et mystérieuse. J’avais donc envie de poursuivre ma découverte de cet auteur. Quelques semaines plus tard je suis tombé sur le roman « la mort du roi Tsongor » en boîte à livre !
C’est donc avec une grande curiosité que je me suis plongée dans cette lecture. Encore une fois L. Gaudé nous fait voyager dans un monde imaginaire. On se représente une sorte d’Antiquité en Afrique. Cette fois nous assistons à la mort du vieux roi Tsongor et à la guerre fratricide qui provoquera la chute du royaume. Cette guerre se déclenche car Samilia fille de Tsongor a été « promise » à 2 hommes différents.
J’ai apprécié ma lecture, certains thèmes sont communs à Salina : le deuil, l’exil, la place des femmes mais cette fois la magie n’a pas opéré. Je pense que le récit détaillé des batailles infinies de cette guerre y est pour quelque chose. La manière dont est présenté le personnage de Samilia aussi : une jeune femme qui n’a aucun pouvoir sur son destin, qui se mariera à celui que son père a choisi…
Je n’ai pas non plus retrouvé la magie des mots et de la poésie que j’avais tant aimé avec Salina. En bref une petite déception, le livre ne m’a pas déplu en soi mais j’en attendais plus !
45 Un livre avec une couverture moche - Le club des incorrigibles optimistes, J-M Guenassias, 2009,756p
Au début des années 60 à Paris, Michel Marini, 12 ans, joue au babyfoot au bar le Balto, mais il est intrigué par une mystérieuse porte au fond du bar. Un jour, la curiosité est trop forte et il pousse cette porte. Il se retrouve alors dans une étrange arrière salle ou des hommes jouent aux échecs. Il va vite comprendre que ces hommes sont des réfugiés politique de l’ex URSS.
Dans ce roman on parle aussi de guerre d’Algérie, d’adolescence, de musique, … On y croise une très large galerie de personnages.
Ce livre est un gros pavé de plus de 700 pages, je l’ai lu rapidement mais je n’ai pas été totalement conquise et emporté par ma lecture.
J’ai trouvé certains passages très intéressants, notamment ceux autour de la guerre d’Algérie mais les passages décrivant des parties d’échecs m’ont laissé de marbre et je me suis perdue dans toutes les histoires et anecdotes relevant de l’ex URSS et de la guerre froide.
Une suite a récemment été publiée : Les Terres promises mais je ne suis pas sûre de le lire un jour.
83 Un essai sur un sujet que tu connais mal - INvihSIBLES ,V. Frangoli, 400p, 2021
J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération MasseCritique de babelio. Ce livre est un essai issu d’une thèse en sociologie autour du parcours de 30 femmes séropositives en Suisse.
Cela fait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un ouvrage aussi dense ! On y découvre les conséquences sociales de la contamination au VIH pour ces femmes qui n’appartient à aucun groupe cible car pas considérées comme population à risque. On en apprend plus également sur la perception de ce virus dans la société mais aussi dans les sphères médicales et d’un point de vue législatif. En bref, ces femmes contaminées vivent un déni de reconnaissance dans toutes ces sphères et cela à une influence sur leur perception de la maladie.
J’ai trouvé la lecture assez facile pour une thèse même si le chapitre 6 était plus ardu.
Ce livre m’a fait penser à la saison 8de la série SKAM France que je regardai au même moment que ma lecture et qui aborde aussi cette thématique de la contamination au VIH d’une jeune femme.
Voilà c'est tout pour moi pour cette fois !