76. Un livre dont le titre ne contient pas la lettre “a” : Les Linh Thô, immigrés de force – Pierre Daum & Clément Baloup
Cette BD historique met en lumière un pan oublié de l’Histoire française. Pendant la seconde guerre mondiale, 20 000 travailleurs indochinois ont été arrachés à leur pays pour être envoyés en France comme travailleurs dans les usines automobile, textile, les poudreries ou encore dans les rizières camarguaises. Le travail était dur, ils étaient entassés dans des baraquements et n’avaient pas de salaire. Comment se fait-il qu’on ne connaisse pas cette partie de l’histoire coloniale ? L’auteur raconte les recherches sur le sujet, les entretiens avec ses hommes, certains restés en France, d’autres rapatriés au Vietnam entre 1949 et 1952. Les témoignages de ses hommes sont touchants et révoltants. Les dessins apportent de la délicatesse aux souffrances.
92. Un livre d’un.e auteur.ice de plus de 60 ans au moment de la publication : Les fleurs du cannelier – Li Qingzhao
L’autrice est une poétesse chinoise née en 1084. Le recueil aborde des thèmes divers tels que l’amour, la séparation, l’alcool ou encore la solitude. La nature, les fleurs, les arbres et les saisons ont une très grande place. J’ai adoré la douceur des poèmes, j’ai presque pu sentir les parfums des fleurs, le froid autour de moi et le vent sur mes bras. C’est un magnifique recueil de poésie que je recommande !
22. Un livre dont le personnage principal est racisé : Fille, femme, autre – Bernardine Evaristo
Un livre pas comme les autres, en 12 actes, représentés par 12 femmes. Des femmes de 19 à 93 ans presque toutes noires, en Angleterre et principalement au 21ème siècle. Ces femmes, de milieux sociaux variés, d’orientations sexuelles différentes, se croisent, se connaissent, s’ignorent et s’aiment. Ce livre profondément féministe est puissant, il met en scène des femmes fortes et traite de lesbianisme, de racisme, de transidentité, de féminisme, de lutte, de maternité, de transmission, etc. Le style d’écriture ne laisse pas indifférent : il y a très peu de ponctuation, pas de point ni de majuscules, des retours à la ligne inhabituelle qui donne un rythme et une poésie au roman. Le roman m’a fait penser à une pièce de théâtre ou une symphonie dans lesquels les voi(e)x des femmes s’entremêlent. J’ai aimé le style, j’ai adoré les personnages dont certaines que j’aurai aimé suivre davantage. C’est un gros coup de cœur.
Cette BD historique met en lumière un pan oublié de l’Histoire française. Pendant la seconde guerre mondiale, 20 000 travailleurs indochinois ont été arrachés à leur pays pour être envoyés en France comme travailleurs dans les usines automobile, textile, les poudreries ou encore dans les rizières camarguaises. Le travail était dur, ils étaient entassés dans des baraquements et n’avaient pas de salaire. Comment se fait-il qu’on ne connaisse pas cette partie de l’histoire coloniale ? L’auteur raconte les recherches sur le sujet, les entretiens avec ses hommes, certains restés en France, d’autres rapatriés au Vietnam entre 1949 et 1952. Les témoignages de ses hommes sont touchants et révoltants. Les dessins apportent de la délicatesse aux souffrances.
92. Un livre d’un.e auteur.ice de plus de 60 ans au moment de la publication : Les fleurs du cannelier – Li Qingzhao
L’autrice est une poétesse chinoise née en 1084. Le recueil aborde des thèmes divers tels que l’amour, la séparation, l’alcool ou encore la solitude. La nature, les fleurs, les arbres et les saisons ont une très grande place. J’ai adoré la douceur des poèmes, j’ai presque pu sentir les parfums des fleurs, le froid autour de moi et le vent sur mes bras. C’est un magnifique recueil de poésie que je recommande !
22. Un livre dont le personnage principal est racisé : Fille, femme, autre – Bernardine Evaristo
Un livre pas comme les autres, en 12 actes, représentés par 12 femmes. Des femmes de 19 à 93 ans presque toutes noires, en Angleterre et principalement au 21ème siècle. Ces femmes, de milieux sociaux variés, d’orientations sexuelles différentes, se croisent, se connaissent, s’ignorent et s’aiment. Ce livre profondément féministe est puissant, il met en scène des femmes fortes et traite de lesbianisme, de racisme, de transidentité, de féminisme, de lutte, de maternité, de transmission, etc. Le style d’écriture ne laisse pas indifférent : il y a très peu de ponctuation, pas de point ni de majuscules, des retours à la ligne inhabituelle qui donne un rythme et une poésie au roman. Le roman m’a fait penser à une pièce de théâtre ou une symphonie dans lesquels les voi(e)x des femmes s’entremêlent. J’ai aimé le style, j’ai adoré les personnages dont certaines que j’aurai aimé suivre davantage. C’est un gros coup de cœur.