Cela fait un bon moment que je ne suis pas venue ici vous poster mes lectures entrant dans le challenge !
Voici donc quelques nouvelles catégories remplies :
4. Un livre écrit par un.e auteur.ice asiatique - Ma vie de Bacha Posh, N.Hashimi, 312p,2016 - Afghanistan
Ma vie de Bacha Posh est un roman jeunesse de l’autrice d’origine Afghane N.Hashimi. J’ai découvert ce livre et cette autrice dans le cadre du challenge autricesdumonde sur Instagram
Ce livre c’est l’histoire d’Obayda, jeune afghane d’une dizaine d’année. Quand son père est victime d’un accident qui lui fait perdre une jambe, la vie de sa famille change : ils déménagent dans le village natal de son père. Celui-ci se terre dans sa chambre et vit reclus. Dans la société Afghane très genrée ne pas avoir d’homme « valide » à la maison est un problème Obayda va alors devenir Obayd aux yeux de tous suivant la coutume des Bacha Posh qui permet à une famille sans fils de « transformer » provisoirement une enfant en petit garçon.
Ce livre jeunesse, ne fait pas qu’expliquer la condition des femmes dans la société afghane à travers cette tradition, il pousse à une réflexion profonde sur ce qu’est aujourd’hui être « un garçon » ou « une fille ». Est-on défini par son apparence vestimentaire ? Qu’en est-il de la socialisation genrée, comment se manifeste elle ?
En bref, il ouvre une réelle réflexion sociale, politique et philosophique sur la socialisation genrée et les rôles de genre le tout à hauteur d’enfant.
Cette lecture jeunesse (à partir d’environ 10 ans) fut donc un vrai coup de cœur pour moi car au-delà de la thématique j’ai apprécié la plume de l’autrice et je poursuivrais certainement ma découverte en lisant des romans « adultes » de cette autrice.
8. Un livre écrit par un.e auteur.ice LGBT+ - Chromatopsie, Q.Zuttion, 235p,2018 
11 couleurs, 11 personnages, 11 histoires de corps, de cœur, de découverte ou d’acceptation de soi.
Quel plaisir de retrouver sur le papier des histoires découvertes en ligne ! En effet, je suis cet auteur depuis longtemps sur les réseaux sociaux et c’est lors de leur première publication en ligne il y a quelques années que j’ai découvert ces 10 histoires singulières.
Il y a quelques semaines j’ai eu l’occasion de e procurer la version papier en ligne et j’ai eu plaisir à redécouvrir ces histoires !
24. Un livre dont le titre tient en un seul mot- Mythopoïèse, A. Pignocchi, 2020,125p
Mythopoïèse est le troisième tome de la trilogie « petit traité d’écologie sauvage » d’A. Pichnocchi. Cette série est consacrée à l’environnement, à l’anthropologie, aux changements climatiques et à la biodiversite.
Dans ce troisième tome on retrouve des mésanges punks, qui prennent le pouvoir, des chefs d’états refugiés dans des « réserves naturelles », mais aussi l’anthropologue jivaro et le nouveau monde en marche dans la suite du tome précédent !
Cette lecture fut agréable mais je n’ai pas été aussi emballée que par le second tome ! En effet pas vraiment de nouveauté du coté du scenario ni des ressorts narratifs. Pas de personnages nouveaux non plus. Du coté de l’intrigue Pignocchi continue à exposer son histoire et sa théorie dans la continuité des deux premiers tomes et devient un peu plus technique.
Ne vous méprenez pas ma lecture fut agréable et j’ai apprécié retrouver nos mésanges anarchistes et toute la ribambelle de personnage cependant il m’a manqué un petit quelque chose nouveau pour être aussi convaincue que je l’avais été par le tome 2 « cosmologie du futur !
53. Un livre qui fait référence à un autre livre - Rubiel e(s)t moi, V.Lahouze, 268p, 2018
C’est une autobiographie fictive qui retrace le parcours de l’auteur, enfant adopté à travers une alternance de points de vue et 2 réalités alternatives.
En effet, on suit l’évolution parallèle de Rubiel orphelin Colombien qui survit dans la rue et Vincent, colombien adopté en France qui grandit et se construit tant bien que mal coupé de ses racines. Un troisième personnage est aussi présent tout au long du roman : Federico
J’ai été un peu perdue au début de ma lecture, par cette double narration (presque une double écriture) en effet il m’a été difficile de savoir qui était qui, mais je pense que c’est volontaire ! En plus de l’alternance des narrateurs suivant les chapitres on lit aussi les petites voix internes des personnages qui sont identifiable par de l’italique.
J’ai apprécié ma lecture de ce livre qui aborde les thématiques de l’adoption, des racines, de l’histoire personnelle et familiale du point de vue d’un concerné, ce que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire et je trouve cela très intéressant !
Ce livre fait notamment référence à Alors Voilà de B.Beaulieu
61 . Un livre dont le titre contient le nom d’une couleur - Noire n’est pas mon métier, 136p, 2018 
Ce livre est un manifeste prenant la forme d’un recueil de 16 témoignages d’actrices et femmes du monde du cinéma sur le racisme qu’elles subissent dans leurs métiers.
Ces témoignages mettent des mots sur une cruelle réalité : bien souvent les actrices ne sont par sélectionnés lors des castings s’il n’est pas précisé que le personnage est noir. Et le peu de rôles ou cela est signifié, les personnages sont stéréotypés.
Ces témoignages parlent aussi de l’importance ce la représentation, de la situation dans d’autres pays ou encore des changements entre le début de leur carrière et aujourd’hui.
66 .Un livre en format poche - La commode aux tiroirs de couleurs, O.Ruiz, 2020, 181p 
J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune sur Instagram
La commode aux tiroirs de couleurs est un livre que j’attendais avec impatience : les sujets abordés me parlent et cette histoire de commode m’intriguait. Pourtant la magie n’a pas opérée et c’est vraiment mitigé que je ressors de cette lecture !
Certains passages m’ont dérangé, d’autres m’ont paru incongrus et j’ai trouvé qu’il manquait de lien entre les différents chapitres.
71. Un livre qui traite d’égalité - Bakhita, V. Olmi, 2017,456p
Ce livre basé sur une histoire vraie, c’est l’histoire d’une très jeune enfant enlevée et réduite en esclavage au Soudan à la fin du XIXeme siècle. Qui a ensuite été déplacée en Italie ou elle est devenue religieuse puis Sainte.
Difficile d’en dire plus sans trop en révéler sur ce livre et sur l’histoire hors du commun de cette femme.
C’est un livre très puissant et dur, particulièrement au début. J’ai d’ailleurs mis un peu de temps à entrer dans ma lecture pour cette raison mais je suis contente d’avoir persévéré !
En effet j’ai apprécié ma lecture car elle m’a permis de découvrir cette femme exceptionnellement forte et aimante. En revanche, j'ai un peu moins aimé les passages s’attardant plus sur le contexte géopolitique que sur le destin de Bakhita même si l’un éclaire l’autre.