Comment est-ce que tes parents t'ont « bousillée » ? — La Question Reddit

[Le Cri du Bonsaï]

Mes parents m'ont rendue hypocondriaque, et ça me pourri la vie tous les jours. Il y a quelques années ma vie est un peu partie en live, et j'ai fait une dépression qui a fait remonter toutes les angoisses que j'avais soigneusement rangé dans un coin jusque-là, et c'est depuis ce moment que j'ai commencé à avoir toutes les maladies du monde. La dépression est partie, le symptôme est resté. J'ai réalisé il y a peu que ces angoisses de maladie et de mort me venait de mes parents. J'étais la deuxième et quand j'étais jeune j'étais tout le temps malade à cause d'un asthme pas soigné. Du coup ils m'ont beaucoup plus protégé que ma soeur, mais maintenant je réalise que ça prenait des proportions ridicules : par exemple je me souviens que mon père me disait tout le temps que je ne devais pas jouer avec la porte du garage parce que la peinture au plomb était très dangereuse. Encore maintenant je panique quand j'écaille de la peinture par erreur. Même chose pour les limes à ongles, dont il a réussi à me convaincre que si j'avais le malheur d'avaler l'un des petits morceaux de verre, j'allais me percer l'estomac. Et je peux continuer comme ça longtemps. J'essaie de déconstruire progressivement ce qu'ils m'ont mis dans la tête, mais c'est compliqué, surtout parce que la majeure partie est difficile à vérifier et que j'évite comme la peste les sites style doctissimo.
Du coup je vis avec l'angoisse permanente d'être malade et de mourir, mais le pire c'est que quand je leur en ai parlé, ils ont refusé d'admettre que c'était de leur faute. J'aimerais qu'ils l'admettent, je pense vraiment que ça me ferait du bien.

 

[Emynona]

@Le Cri du Bonsaï (pseudo galère à écrire) : Dans une moindre mesure c'est un peu ce que je vis aussi même si ma mère le reconnaîtrait sûrement parfaitement. Je me lave les mains très souvent et je suis, j'ai un peu honte de le dire, la reine du gachis : dès qu'un aliment me fait douter je ne prend aucun risque je balance (c'est mal je sais).

 

[Red_lady]

@Pamo ... C'est horrible ce que tu vis là, j'en suis désolée... Ce serait sans doute une bonne idée d'aller voir la police, surtout que tu es assez âgée pour t'émanciper maintenant. Tu n'a pas à supporter ce calvaire. Je t'envoie de gros bizoux pleins de courage

 

[Illithia]

TW Trouble alimentaire et automutilation

Ma mère a détruit mon rapport au corps.
Elle m'a répété, depuis que j'ai une douzaine d'année, de faire attention à ce que je mangeais, de ne pas manger ci ou ça, de faire du sport ("va courir ça te fera du bien" !) me demandant régulièrement si j'allais encore continuer "d'enfler", si j’allais arrêter un jour de grandir en largeur...Toujours assorti d'un "tu sais, c'est pour ton bien que je dis ça".
J'ai eu et ai encore un rapport très conflictuel avec la nourriture, rempli de pulsions incontrôlables, de dégoût de moi même et de culpabilité.
Elle me prédisait que mon copain (rencontré à 15 ans) allait finir par me quitter.

Adolescente j'avais des formes, mais un IMC tout à normal. 7-8 ans plus tard, j'étais en obésité sévère. On ne peut pas dire que le martellement de ma mère fût un succès. Tout ce qu'elle a réussi c'est à me faire me détester et à piétiner ma confiance en moi.

A 22 ans, je me sentais au plus mal. J'étais toujours avec mon copain, mais ça allait de moins en moins bien. J'ai perdu plus de 35 kilos en moins d'un an. J’étais devenue obsédée par le calcul des calories et parce que j'avalais. Je ne mangeais plus chez des ami.e.s ou au resto, je tenais un "journal" où j'écrivais tout ce que je mangeais et calculais les calories. Je automutilation plus que jamais. J'ai fini par quitter mon copain. Ma vie sentimentale était un champ de bataille qui m'a entrainé encore plus bas.

Lorsque je voyais ma mère, j'étais absente. Je n'arrivais pas à me concentrer sur une conversation. Mon cerveau fuyait. Cette sensation de ne pas pouvoir écouter, de ne pas pouvoir être mentalement présente était très étrange. Elle me disait qu'elle avait peur. Que "c'est bon, là tu as assez perdu de poids". Elle s'inquiétait pour moi. Et moi, je la faisais payer de cette façon. Je perdais mes cheveux, des bleus étaient apparu sur mon corps sans aucune raison, mes ongles se cassaient. Mais ma perte de poids n'était jamais assez.

Je suis finalement allé voir un psy. Un an sous anti-dépresseur. J'ai fini par sortir la tête de l'eau à 24 ans. J'ai repris une petite dizaine de kilos en un an. Depuis, je suis à peu près stable.

Elle reconnait aujourd'hui qu'elle a "merdé" avec moi. Ce qui ne l'empêche pas, à chaque fois qu'elle me voit de me dire "t'as grossi un peu non ? Aller, va faire du sport !" ou "regarde le cul que t'es en train de reprendre, c'est pas possible !". J'ai l'impression qu'elle ne peut pas s'en empêcher, que c'est plus fort qu'elle.
Elle m'a avoué qu'elle ne voulait pas refaire la même erreur avec mes neveux et nièces (ses petits enfants donc). Et pourtant, pas plus tard que le week-end dernier je l'ai entendu dire à mon neveu de 12 ans en surpoids "repose ces bonbons, regarde toi tu débordes de partout !"

 

[tomiko]

ahah ma mère m'a fait tout ça sauf que pour le dernier au lieu de me faire des blagues sur les animaux elle a changé les paroles de toutes les comptines ou chansons connu qu'on chante à l'école et au collège... ce qui fait que j'étais la seule à sortir des couplets complètement débiles en plein milieu de "sur le pont d’Avignon" ou d"hijo de la luna" ("ah le refrain c'est "hijo de la luna-aaaa" et pas "il rote la lune gros tas ?")

sinon moins drôle à chaque fois que j'étais malade c'était ma faute, j’avais forcement fait quelque chose de pas bien pour tomber malade et en plus elle me faisait culpabiliser car ma maladie allait l'impacter et elle alternait entre minimiser et aggraver mes symptômes "ah t'as 39 de fièvre c'est pas grave accompagne moi faire les course j'ai un peu mal à la tête" versus "ah t'as 39 !!! mon dieu p'tet tu vas mourir ! c'est super grave c'est p'tet une méningite tu vas mourir ! et comme tu sera morte je vais me tuer après ! tu vois tu vas tuer ta mére tas pas honte?" du coup je demandais pardon quand j'étais malade.. (et aujourd'hui j'ai clairement une tendance à l'hypocondrie et à la somatisation...)

en lien avec ça si j'étais malade c'était comme si je lui volait la vedette... d'aussi loin que je me rappel elle a toujours simuler des maladie et eu des crises d'hypocondrie, elle a toujours demandé des examens médicaux aux medecins et ce plusieurs fois l'an, alors qu'elle n'a jamais eu le moindre truc, c'est la personne en meilleure forme que je connaisse mais j’ai passé toute ma vie à m'inquiéter pour ses potentiels tumeurs... et à chaque fois qu’elle rentrait d'un examen médical on aurait dit la reine qui arrivait pour faire une annonce, elle attendait que tout le monde l'entour mort d'inquiétude "bon bah.... j'ai...... rien..!. mais j'aurais pu avoir quelque chose ! et je sus sure que si je fais une IRM dans 2 mois j'ai un truc !" à coté de ça quand elle m’accompagnait au médecin ou à un exam médical elle me stressai à mort des jours à l'avance "p'tet tu auras un truc ? t'as pas peur ?" et une fois là bas elle s'accaparait mon diagnostique "ah mais moi aussi j'crois j'ai ça et plus grave quelle en plus !" ou me culpabilisais "tu vois si tu m'avais écouté t'aurais pas eu une appendicite c'est ta faute"

en dehors de la sphère santé, elle est super super négative, le moindre souci devient un drame (il faut hurler et pleurer car la boulangerie est fermée par exemple sinon t'es bizarre) elle critique tout et tout le monde, commente tout et tout le monde, juge tout et tout le monde... elle est mauvaise et nuisible... et finalement très hypocrite en parlant sur les gens dans leur dos alors qu'en même temps elle m'a inculquer que si je mentais c'était pire que de voler... elle met sur un piédestal des personnes (et elle attend que je valide son opinion) pour ensuite les traîner dans la boue (et je dois encore une fois valider son opinion sinon c'est de la haute trahison) et m'a toujours encouragé à critiquer mes amis au moindre faux pas..personne n'est assez bien pour elle ni par extension pour moi... je devais faire de vrai réquisitoire pour protéger mes amis quand elle en rencontrait un ...alors que devant eux elle en faisait des tonnes pour être aimable et accueillante, dès qu'ils étaient parti elle crachait son venin...

en dehors de ça elle se plain H24 de tout et de rien elle souffle et soupire tout le temps elle doit dire 100 fois par jour "pppppfff fait chier putain" en même temps elle surjoue la joie et l'excitation au moindre petit papillon qui passe...sauf qu’après des heures à l'entendre se plaindre elle m'a tellement déprimée que c'est impossible de se réjouir de quoi que ce soit... donc elle se plain d’avoir des enfants dépressifs qui font que lui apporter du malheur..

elle a une idée précise de ce qu'est la beauté, la minceur, la bonne santé et forcement ses enfants doivent être beau et bien comme il faut; elle m'a obligé à me décolorer les cheveux dés mes 12 ans par exemple... être au dessus de ma courbe de poids était synonyme d’être une grosse vache...(alors même quelle contrôlait 100% de mon alimentation et m'imposait parfois des plats tellement gras et riches que je vomissais ensuite) et bien sure mes amis/compagnons doivent aussi être beaux et sains également sinon ils sont encore plus critiqué que les autres... "alors ta copine moche elle va bien ? elle va avec toi et l’obèse au cinéma ?"

elle a tout fait pour que je sois dépendante d'elle, elle a fait exprès de retarder tout mes apprentissages infantiles, de me mettre à l’école le plus tard possible , m'a interdit daller dans des écoles, de faire des activités ou plus tard des études n’étant pas dans les 500m autour de chez moi... chaque pas en avant , chaque action à l’extérieur ce n'est pas bien ! et le jour où à force j'ai frôlé l'agoraphobie .. c'était ma faute car je ne suis pas aussi saine et formidable qu'elle !

elle m'a donné l'image qu'un couple = 2 êtres qui se haïssent mais restent ensemble jusqu’à la mort en se servant des enfants pour compter les points, qu'il y a toujours le dominé et le dominant et que la victime doit être corrigée. à coté de ça le seul avenir qu’elle m'autorisait à avoir était que je me mari jeune ...non mais j'ai pas envie de torturer mon mari ou d’être son punching-ball oO...... ah le couple c'est pas sensé être ça ? ah bon...

 

[Membre supprimé 146616]

Ne pas citer, svp.

Spoiler: TW: malsain, malsain, malsain

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[Smiling.unicorn]

Pendant 10 ans, j'ai entendu, tous les jours : "Tu es égoïste, maladroite, débile. En fait, dans cette maison, tu n'es que tolérée."
Un soir, le jour de mon anniversaire (le 25 décembre heyhey) tu as réussi à me dire : "Noel 94 ? Le pire de ma vie, t'as bien choisi ton moment toi !".
Quand le psychiatre t'as dit que ta fille de 18 ans était atteinte d'anorexie et qu'elle DEVAIT se faire hospitaliser, tu as joué les pères compréhensifs. Une fois sorti du cabinet : "Merci. Encore un moyen de nous compliquer la vie. T'en as pas marre de toujours foutre la merde ?"
Quand tu as appris l'horrible pourquoi qui se cachait derrière ma maladie : "Et maintenant elle invente de nouvelles raisons de la plaindre .... Reste dans ton trou et va pleurer dans ta chambre, tu fais trop de bruit".

Et dire que ça ne fait que depuis quelques mois que je réalise que rien de tout ça n'était normal ...

Mais tu sais quoi papa ? Je te pardonne. J'en ai marre de me battre contre toi. Tu ne changeras jamais et je vais faire ma vie, continuer d'être heureuse. Avec ou sans toi.

Oui oui, je suis capable de quelque chose. Et je suis forte. D'ailleurs ça, quelque part, je l'ai appris grâce à toi.

 

[waya]

Mes parents étant des être humains, ont fait des erreurs dans mon éducation, mais aujourd'hui à l'âge adulte je me rends compte qu'ils ont fait de leur mieux et même si je manque de confiance en moi, je n'aime pas leur remettre sur le dos. C'est à moi de travailler là dessus. L'important c'est qu'ils m'ont donné tout l'amour dont j'avais besoin pour me construire.

 

[Tristenza]

Me concernant, rien de véritablement dramatique, une mère obsédée par son poids, qui prends 3gr et décide que j'ai donc pris 6 kg (elle le fait encore maintenant). A l'age de 10 ans j'ai commencé des régimes avec elle. Pendant que ma soeur qui n'avait pas de problème de poids, avait le droit de manger du nutella a la cuillère, j’étais obligée de ne manger qu'un pain au lait avec 2 carrée de chocolat noir, enfin bon... image de moi et de mon corps foutue depuis un bail maintenant ... Avec le recul, je lui en veut beaucoup surtout parce que pour avoir revue des photos de moi jeunes, je ne suis pas grosse, mais avec son attitude vis a vis de mon poids, j'ai toujours vécu dans la culpabilité de manger, j'ai ensuite eut un petit ami qui était dans le même style qui ne m'a pas vraiment aidé avec mon image, sauf que maintenant, mon copain actuel, lui se fout de tout ça et parfois je me revois, lui mentir a propos de ce que je mange, parce que je culpabilise.

Mais je voulais mettre un peu de légèreté dans les commentaires. Mon père a ruiné mon adolescence, je m'explique...
Quand j'avais 12-13 ans mon père après des remontrances pour une probable bêtise totalement idiote, me dit quelque chose du style " ahh les joies de l’adolescence, mais tu sais j'ai été ado moi aussi, et je sais ce que c'est, tu ne seras pas différentes de tous les adolescents du monde. Tu t'en rendra compte un jour: tu seras triste, parce que quand on est ado on est souvent triste, tu seras assise dans ta chambre, dans le noir a écouter des chansons tristes et a pleurer, tu verras je suis sure que tu le feras"
En bonne pré adolescente: "j'ai du répondre, pff n'importe quoi, arrête, tu me fous la honte"

*ellipse de quelques années*

J'ai 15-16 ans, et un soir, je suis triste, je mets ma compil' "chansons tristes", j’éteins la lumière, m'adosse a ma bibliothèque et je pleure, quand soudain, flash-back, je me souviens de ce qu'il m'avait dit quelques années auparavant... C'est à ce moment que je me suis dit que je pourrais plus jamais faire ce truc d'ado, que j'adorais faire parce que ça me faisait du bien, sans me souvenir de lui me racontant que tout le monde le faisait. Bref ce soir la, j'ai arrête de pleurer et je me suis dit que "merde je suis comme les autres... il fait chier d'avoir raison"

Voila, j’espère que ça vous fera un peu sourire

 

[Lana Yue]

Quand je lis vos témoignages je me dis que j'ai eu de la chance..
De mon côté mes parents se sont toujours disputés. Noël, le nouvel an, les anniversaires, c'était toujours la même chose, ça commençait bien et puis pour une petite réflexion, ça devenait l'enfer, ils se hurlaient dessus jusqu'à la fin de la journée. Du coup chaque année je redoute Noël (je me débrouille toujours pour passer le nouvel an ailleurs) parce que je sais très bien comment ça va finir... En plus de ça, ma mère a un problème d'estime d'elle même et nous prends, moi et mes frères et sœurs, à témoin pendant ses disputes avec mon père puis nous hurle dessus si on botte en touche. Elle refuse de voir qu'aucun de nous n'est là pour être l'arbitre. A cause de ça je ne supporte pas les conflits, je fais toujours tout pour les éviter..
Comme je suis l'aînée de ma famille, ma mère m'a toujours imposé de m'occuper de mes frères et sœurs, quand ils faisaient une bêtise, c'était toujours ma faute de ne pas m'en être occupée. Bonjour l'ambiance dans la fratrie ! Ma mère m'a aussi très souvent comparée à ma sœur qui était l'exemple sacro-saint à suivre, toujours plus gentille, plus serviable. A cause d'elle, ma sœur et moi avons une rivalité assez malsaine, on a du mal à se supporter même si on fait chacune des efforts.
Depuis que je suis toute petite, elle raconte toujours que je suis intéressée uniquement par l'argent, que c'est mon seul moteur dans la vie. J'ai aucune idée d'où cette idée peut lui venir et maintenant j'ai tendance à dilapider l'argent que je peux avoir, comme pour me prouver que ça n'a pas de valeur pour moi.
Je passerais l'homophobie et le slutshaming, c'est pas pour rien que je ne lui ai jamais dit que j'étais bi.
Si je devais résumer, je dirais que ma mère pense toujours avoir la sagesse universelle. On peut pas la remettre en question. Elle est chrétienne donc les autres religions c'est du n'importe quoi, et nous ses enfants on trouvera jamais notre voie en dehors de la foi. Elle passe son temps à critiquer tous les gens qu'elle croise, elle se plaint que ses amies ne pense jamais à elle alors qu'elle ne fait jamais l'effort d'aller vers elle. Et pire que tout, elle se plaint toujours d'être victime de racisme (mon père est noir et elle est blanche) de la part de la famille de mon père. Sous prétexte que certaines personnes noires l'ont ignorée une fois tout en saluant mon père, tout ce que mon père et mes frères et sœurs on peut vivre ça n'a aucune valeur. Elle refuse de comprendre quand mon père réagit mal à certains comportements de ses amies. Quand je lui dis que ses réflexions sont racistes elle me rétorque immédiatement qu'étant mariée à un noir elle ne peut pas être raciste.
Elle nous a toujours fait porter le poids financier qu'on pouvait occasionner et nous fait du chantage affectif.
Je peux pas la supporter pendant plus de 2 semaines, j'aime pas aller la voir et pourtant je l'aime quand même et j'ai l'impression d'être une personne horrible de ne pas l'aimer...

 

[Miquette]

@Miquette : Petite erreur de traduction : "— Mes parents m’ont délibérément appris n’importe quoi au sujet des animaux de la ferme quand j’étais gamin. Ils ont échangé les poneys et les vaches, les poules et les cochons, les chèvres et les moutons, etc. J’étais perturbé quand en jouant à un jeu, je disais à ma mère « Mais maman ! La vache ne fait pas meuh ! ». Encore aujourd’hui, j’hésite entre les chèvres et les moutons !"

Effectivement ! Désolée, je viens de corriger

 

[PingouinMasqué]

Et bien, les parents, tout un roman!
en vrai on se rend compte qu'ils ne sont que des humains, avec leurs propres problèmes, leurs psychoses, leurs égos...
Moi personnellement, j'ai des relations extrêmement superficielles avec mes parents. C'est ma façon de me protéger de leurs comportements toxiques cachés sous des airs de "c'est pour ton bien".
Quelques morceaux choisis:

- Mes parents ne dorment jamais ni chez moi, ni chez ma sœur; s'ils viennent nous voir ils font l'aller-retour dans la journée (soit 6 heures de route, ridicule) alors qu'on a de quoi les coucher. La raison? "on veut pas vous déranger", mais en vrai c'est "chez vous c'est trop sale pour qu'on reste dormir" (alors qu'on est juste normales, pas des obsédées comme mes parents, qui accessoirement sont retraités et ont donc tout leur temps pour faire le ménage).

- Les remarques sur le physique et l'alimentation. Ma mère a fait tous les régimes les plus idiots du monde, fait le yo-yo depuis 30 ans sans jamais avoir trouvé d'équilibre, mais se pose en exemple (LOL) et mon père a un excellent métabolisme et mange n'importe quoi n'importe quand n'importe comment mais sait mieux que toi ce que tu dois faire/manger/éviter pour être mince (re-LOL).

- Les remarques sur les conjoints. Le compagnon de ma sœur est taciturne (on le comprend, de toute façon tu es jugé dès que tu ouvres la bouche) et feignant (quoi, quand on fait une semaine de 40 heures on a pas envie de passer la tondeuse chez ses beaux-parents retraités qui sont en parfaite santé et qui donc peuvent très bien le faire eux-même dans la semaine?), le mien est "une moule" (il n'arrive pas à trouver de travail et je l'entretiens pour le moment, par contre bizarrement ma sœur a fait la même avec mon beau-frère mais là c'était pas pareil...).

Au début, plus jeune, j'essayais vraiment d'être parfaite à leurs yeux dans tous mes actes quotidiens. Sauf que je me suis rendue compte que jamais je ne serais heureuse comme ça, et que de toute façon je ne serais jamais assez bien pour eux. Donc je hoche la tête quand ils me parlent, je leur en dit le moins possible, et avec ma sœur je fais front. De toute façon jamais ne nos parents ne nous dirons qu'ils sont fiers de nous, on en a pris notre parti, alors OSEF leur avis.