Hum, moi c'est plus un ensemble de petit truc qu'un seul problème bien défini.
Déjà, j'ai l'impression que toute ma famille (du coté de ma mère, mon père a grandi à la DASS) a un problème.
Dans le désordre, ma grand mère: petite je l'adorais. Je passais mes vacances chez elle, je la suivait partout, j'étais super contente d'aller chez elle.
Puis j'ai grandis. J'ai réalisé qu'elle se trompait une fois sur deux sur mon prénom, mais celui de mes cousins qu'elle ne voyait jamais, pas de problème. Elle ne savait pas en quelle classe j'étais, eux si. Elle m'expliquait à quel point mes parents étaient naze, que ma mère avait raté sa vie et que mon père, de toute façon il nous aimait pas ma soeur et moi. Elle se servait de moi pour regler ses comptes avec mes parents et les manipuler. Je condense pc sinon yen a pour long. Du coup, j'ai pris mes distances, et aujourd'hui, cela prés de 15 ans que je lui ai plus adressé la parole.
Ca me fait de la peine, car d'un coté j'ai le souvenir de la mamie avec qui je faisait des tartes au pommes et qui m'a appris à tricoter. De l'autre, j'ai la personne qui ne connaissait rien de ma vie alors que je passais énormément de temps chez elle, contrairement à mes cousins, et qui me montait contre mes parents ect.
Ma mère: ma mère a toujours été complexée par son poids. Elle a toujours été au regime. Et se trouve toujours trop grosse. Elle a réussi a me donner des complexe sur le mien de poids et sur mes oreilles un peu décollée. Quand j'étais petite, pas de nounou qui vient me chercher a la sortie de l'école. Je restais a la garderie jusqu’à ce qu'elle vienne me chercher car ELLE n'avait pas besoin d'une nounou pour s'occuper de sa fille, ELLE elle pouvait gérer (contrairement a ses collègues, la voisine...). Je n'ai jamais eu de cours de sport ou de dessin le mercredi, puisqu'elle travaillait et ne pouvait pas n’emmener. Et le samedi elle était fatiguée. En dehors de ça et d'autre bricole, c'est une mère qui nous a toujours dit qu'elle nous aime, sans être collée derrière notre dos en permanence, ne nous a jamais refusé grand chose sans nous pourrir pour autant. En tant que personne, elle a des défaut pas cool, dont mon père profite bien, mais en tant que mère, ça va.
Mon père: a commencé a avoir de l’intérêt pour moi quand j'ai eu 12 ans. Avant un enfant c'est pénible, pas autonome, ça vaut pas trop la peine de s'y intéresser. Il a toujours beaucoup compensé par les cadeaux son manque d'attention. Son credo dans la vie, c'est je ferais ce qu'il faut pour que tu t'en sorte, tu peux faire ce que tu veux, mais ne viens pas me reprocher de t'être gaufrée. Il m'a pistonné pour trouver mon boulot et m'a laissé me débrouiller après, et je lui en suis reconnaissante pc j'ai un bon poste maintenant. Il a fait la même chose pour ma sœur qui a refusé et a du avoir qlq regrets.
Le problème des mes parents, pris ensemble, c'est qu'ils auraient du divorcer depuis longtemps. J'ai des souvenir de disputes tellement nombreux que je peux pas compter. Durant lesquelles ça volait bas, sur tous les sujets. Et globalement mes parents sont assez indifférents à nos vie. Ce qui a ses bon cotés et ses moins bon. Quand j'ai annoncé mon mariage, la réaction a été "ah ? c'est bien".
Je vous parle pas de ma soeur, pc je commence seulement a ouvrir les yeux et a réaliser certains trucs, mais elle a sa part dans l'histoire.
Aujourd’hui, même si je suis très heureuse avec mon mari, je n'ai pas envie d'avoir un enfant et je flippe même à l'idée d'en avoir un. Je vous ai pas parlé du reste de la famille, pc sinon faut que je sorte un livre en plusieurs volumes, mais du coup je me demande si il y a pas une tare génétique bizarre dans ma famille qui fait qu'on se sent obligé de bousiller à divers degrés ses gosses.