Je mets tout en spoiler parce que je ne voudrais pas être citée et il se peut que je supprime tout un jour 
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Comment est-ce que tes parents t'ont « bousillée » ? — La Question Reddit
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
La vache, vous m'avez toute retournée. J'envoie des tonnes d'amour, de soutien, de cœurs, de courage et de bienveillance à toute les madz qui ont témoigné.
ALERTE ROMAN !
Moi, mes parents ont essayé VRAIMENT TRÈS FORT de me bousillée mais ils ont pas réussi (enfin mon père si un peu).
Ma mère a essayé toute ma vie de me complexer sur mon poids. C'était inconcevable pour elle que j'en ai rien à foutre d'avoir des kilos en trop. Oui, je suis en surpoids, je l'ai toujours été, et j'en ai jamais rien eu à carrer. J'ai compris très tôt que la minceur et la beauté était des diktats subjectifs de la société et qu'elle ne faisait que les suivre sans y réfléchir. Elle passe encore son temps à me faire des petites remarques (mon père aussi d'ailleurs). Je m'aime comme ça, mon mec m'aime comme ça (et les autres avant lui), j'ai toujours eu ce corps là et on s'entend très bien, foutez-nous la paix. Je comprends pas ce que ça peut leur foutre que j'ai des kilos en trop. Surtout si à moi ça m'fait rien. En dehors de ça ma mère est la personne la plus géniale du monde et je lui en veut pas trop pour ces histoires de poids parce que je la vois comme une victime de la propagande minceur, pour moi c'est pas sa faute. Je lui reproche même pas la pire chose pour moi : le fait d'être avec mon père.
Alors lui il a vraiment essayé tout ce qu'il a trouvé pour faire de moi et ma sœur des personnes fermées d'esprit mais il a raté. Déso pas déso. Ils nous répétaient quand on étaient petites (genre 8-12 ans) en parlant des futurs petits copains potentiels : Pas de noirs, pas d'arabes, pas de juifs, pas de jaunes. (Oui avec ces mots, oui dans cet ordre). Déjà gamine, je savais que c'était débile. Je suis sortie avec un black et avec un métisse plus tard. Pas désolée mais je choisis mes mecs en fonction des papillons qu'ils me collent dans le bide pas en fonction de leur couleur de peau. Il était dans tous ses états. Interdiction de les ramener à la maison, la première fois il m'a foutu dehors. J'avais 18 ans donc j'me suis trouvée un appart'. Ma mère soutient encore aujourd'hui qu'il ne m'a jamais foutue à la porte. Désolée maman, mais il a eu l'indélicatesse de le faire devant mes potes donc j'ai des témoins merci. La deuxième fois avec le métisse c'est passé un peu mieux. A la fin ils s'entendaient même pas trop mal. Mais il m'a quand même sorti une fois que c'est parce qu'il avait été élevé par sa mère (donc la partie blanche de sa famille) que c'était un mec bien. Au final non c'était un trou du cul mais ça n'avait rien à voir avec sa couleur.
Il est aussi homophobe. Enfin une branche particulière de l'homophobie parce qu'il est persuadé que les homos n'existent pas. Oui, oui. En gros, pour lui, un garçon qui couche avec un garçon c'est un garçon qui soit a eu le cœur tellement brisé par une fille qu'il veut plus en entendre parler, soit c'est les stars qui ont tellement tout eu et tout fait qu'elles ne savent plus quoi essayer. Un homme peut pas être amoureux d'un autre homme. Parcontre les lesbiennes, pas de problèmes. Sexisme quand tu nous tiens. Quand j'étais à la fac, j'étais tout le temps fourrée avec mon meilleur ami de l'époque (qui s'avère être gay), et j'avais un mec. Mon père me faisait des scènes comme quoi c'était intolérable que je trompe mon copain. Oui, parce que vu que les gays n'existent pas, si je voyais tant mon meilleur ami, c'était pour faire du sexe. L'amitié fille-garçon n'existe pas non plus donc hein dans sa tête.
Le plus DINGUE c'est qu'il a lu environ un MILLION de livres, et vu DES MILLIERS de films, rencontrer des MILLIERS de gens (il bosse dans le journalisme), ça l'empêche pas d'avoir l'ouverture d'esprit de Marine Le Pen.
Je n'ai aucune idée de par quel miracle j'ai réussi à dépasser tout ses préjugés de merde et devenir la personne que je suis aujourd'hui.
Sinon il est aussi alcoolique (on est sur de la belle personne vous constaterez), et sa grande passion quand il est saoul (90% du temps donc) c'est d'être méchant. Alors il tape pas, il nous a jamais tapé mais la violence verbale alors là AUCUN PROBLÈME. Je suis qu'une grosse vache, je suis une pauvre débile qui ne sait absolument rien. Oui parce que les félicitations toute ma scolarité, et une licence avec mention ça prouve bien que je n'ai rien dans le crâne, Monsieur Bac -1. Ma sœur (qui a eu beaucoup de petits copains) est une Marie-couche-toi-là. L'éventualité qu'elle décide de faire ce qu'elle veut avec qui elle veut quand ça lui chante le dépasse.
Ai-je besoin de préciser qu'il est extrêmement macho ? Il a jamais passé l'aspirateur de sa vie et ne sait pas se faire cuire un œuf. Il ne se lève même pas pour se servir son verre, c'est ma mère qui fait tout tout le temps depuis toujours. Mais sur certaines choses il est hyper féministe, je sais même pas comment ces deux idées peuvent cohabiter dans sa tête. Par exemple, c'est normal qu'une femme soit payée autant voir plus qu'un homme, il est pour le droit à l'avortement, l'indépendance de la femme, il nous défendait sur le débat mini-jupes contre ma mère, et les viols c'est pas à cause des jupes, c'est à cause des violeurs des trucs comme ça. (Le slut-shaming et le victim-blaming c'est plutôt ma mère et ma sœur). Et aussi interdiction formelle de bitcher, gossiper, juger les gens, on les connaît pas, on est pas à leurs places etc... Bref, 404 LOGIC NOT FOUND.
Alors je suis pas trop bousillée parce que j'ai vite compris que les adultes pouvaient avoir tord, et que se forger sa propre opinion des gens et des choses c'est mieux. Mais je redoute les repas de famille plus que tout au monde et j’exècre l'entièreté de la personnalité de mon père dans ses moindres détails. Donc moi ça va, le seul résultat c'est que pour moi ce type est une mauvaise personne. Et je le méprise activement à chaque minute qui passe.
Désolée pour le pavé. Des bisous.
ALERTE ROMAN !
Moi, mes parents ont essayé VRAIMENT TRÈS FORT de me bousillée mais ils ont pas réussi (enfin mon père si un peu).
Ma mère a essayé toute ma vie de me complexer sur mon poids. C'était inconcevable pour elle que j'en ai rien à foutre d'avoir des kilos en trop. Oui, je suis en surpoids, je l'ai toujours été, et j'en ai jamais rien eu à carrer. J'ai compris très tôt que la minceur et la beauté était des diktats subjectifs de la société et qu'elle ne faisait que les suivre sans y réfléchir. Elle passe encore son temps à me faire des petites remarques (mon père aussi d'ailleurs). Je m'aime comme ça, mon mec m'aime comme ça (et les autres avant lui), j'ai toujours eu ce corps là et on s'entend très bien, foutez-nous la paix. Je comprends pas ce que ça peut leur foutre que j'ai des kilos en trop. Surtout si à moi ça m'fait rien. En dehors de ça ma mère est la personne la plus géniale du monde et je lui en veut pas trop pour ces histoires de poids parce que je la vois comme une victime de la propagande minceur, pour moi c'est pas sa faute. Je lui reproche même pas la pire chose pour moi : le fait d'être avec mon père.
Alors lui il a vraiment essayé tout ce qu'il a trouvé pour faire de moi et ma sœur des personnes fermées d'esprit mais il a raté. Déso pas déso. Ils nous répétaient quand on étaient petites (genre 8-12 ans) en parlant des futurs petits copains potentiels : Pas de noirs, pas d'arabes, pas de juifs, pas de jaunes. (Oui avec ces mots, oui dans cet ordre). Déjà gamine, je savais que c'était débile. Je suis sortie avec un black et avec un métisse plus tard. Pas désolée mais je choisis mes mecs en fonction des papillons qu'ils me collent dans le bide pas en fonction de leur couleur de peau. Il était dans tous ses états. Interdiction de les ramener à la maison, la première fois il m'a foutu dehors. J'avais 18 ans donc j'me suis trouvée un appart'. Ma mère soutient encore aujourd'hui qu'il ne m'a jamais foutue à la porte. Désolée maman, mais il a eu l'indélicatesse de le faire devant mes potes donc j'ai des témoins merci. La deuxième fois avec le métisse c'est passé un peu mieux. A la fin ils s'entendaient même pas trop mal. Mais il m'a quand même sorti une fois que c'est parce qu'il avait été élevé par sa mère (donc la partie blanche de sa famille) que c'était un mec bien. Au final non c'était un trou du cul mais ça n'avait rien à voir avec sa couleur.
Il est aussi homophobe. Enfin une branche particulière de l'homophobie parce qu'il est persuadé que les homos n'existent pas. Oui, oui. En gros, pour lui, un garçon qui couche avec un garçon c'est un garçon qui soit a eu le cœur tellement brisé par une fille qu'il veut plus en entendre parler, soit c'est les stars qui ont tellement tout eu et tout fait qu'elles ne savent plus quoi essayer. Un homme peut pas être amoureux d'un autre homme. Parcontre les lesbiennes, pas de problèmes. Sexisme quand tu nous tiens. Quand j'étais à la fac, j'étais tout le temps fourrée avec mon meilleur ami de l'époque (qui s'avère être gay), et j'avais un mec. Mon père me faisait des scènes comme quoi c'était intolérable que je trompe mon copain. Oui, parce que vu que les gays n'existent pas, si je voyais tant mon meilleur ami, c'était pour faire du sexe. L'amitié fille-garçon n'existe pas non plus donc hein dans sa tête.
Le plus DINGUE c'est qu'il a lu environ un MILLION de livres, et vu DES MILLIERS de films, rencontrer des MILLIERS de gens (il bosse dans le journalisme), ça l'empêche pas d'avoir l'ouverture d'esprit de Marine Le Pen.
Je n'ai aucune idée de par quel miracle j'ai réussi à dépasser tout ses préjugés de merde et devenir la personne que je suis aujourd'hui.
Sinon il est aussi alcoolique (on est sur de la belle personne vous constaterez), et sa grande passion quand il est saoul (90% du temps donc) c'est d'être méchant. Alors il tape pas, il nous a jamais tapé mais la violence verbale alors là AUCUN PROBLÈME. Je suis qu'une grosse vache, je suis une pauvre débile qui ne sait absolument rien. Oui parce que les félicitations toute ma scolarité, et une licence avec mention ça prouve bien que je n'ai rien dans le crâne, Monsieur Bac -1. Ma sœur (qui a eu beaucoup de petits copains) est une Marie-couche-toi-là. L'éventualité qu'elle décide de faire ce qu'elle veut avec qui elle veut quand ça lui chante le dépasse.
Ai-je besoin de préciser qu'il est extrêmement macho ? Il a jamais passé l'aspirateur de sa vie et ne sait pas se faire cuire un œuf. Il ne se lève même pas pour se servir son verre, c'est ma mère qui fait tout tout le temps depuis toujours. Mais sur certaines choses il est hyper féministe, je sais même pas comment ces deux idées peuvent cohabiter dans sa tête. Par exemple, c'est normal qu'une femme soit payée autant voir plus qu'un homme, il est pour le droit à l'avortement, l'indépendance de la femme, il nous défendait sur le débat mini-jupes contre ma mère, et les viols c'est pas à cause des jupes, c'est à cause des violeurs des trucs comme ça. (Le slut-shaming et le victim-blaming c'est plutôt ma mère et ma sœur). Et aussi interdiction formelle de bitcher, gossiper, juger les gens, on les connaît pas, on est pas à leurs places etc... Bref, 404 LOGIC NOT FOUND.
Alors je suis pas trop bousillée parce que j'ai vite compris que les adultes pouvaient avoir tord, et que se forger sa propre opinion des gens et des choses c'est mieux. Mais je redoute les repas de famille plus que tout au monde et j’exècre l'entièreté de la personnalité de mon père dans ses moindres détails. Donc moi ça va, le seul résultat c'est que pour moi ce type est une mauvaise personne. Et je le méprise activement à chaque minute qui passe.
Désolée pour le pavé. Des bisous.
Dernière édition :
@Captain_Welex
Je peux pas la supporter pendant plus de 2 semaines a dit :Si je peux me permettre, j'ai une amie qui a mis 5 ans après que son père l'ai mis à la porte pour se rendre compte qu'elle le déteste. Je vais pas faire ma psy, je pense qu'il serait très mal venue d'officier de cette manière, mais ce n'est pas parce qu'un parent t'as éduquer/mis au monde/ donner de l'affection ou de l'amour que tu te dois de l'aimer. J’espère que sans te culpabiliser un jour tu pourras te sentir apaisée
Mes parents ont merdé sur plein de choses mais je crois que le plus récent c'est au sujet de mes études.
Disons que mes parents sont de gros conservateurs très réfractaires aux réseaux sociaux, numérique etc. Donc, quand j'ai choisi de bosser dans cette branche et en plus dans un boulot dit "de créatif" (le community/social media management), je leur parlais d'un monde totalement inconnu. Pour eux: vaut mieux faire un boulot chiant mais sûr que de faire des choses qui nous plaisent (et puis bien payé de préférence).
J'en ai pas mal souffert parce que même s'ils ont toujours dit qu'ils laissaient chacune d'entre nous (mes soeurs et moi) choisir notre voie, il y a toujours eu ce truc où ils étaient à fond derrière ma grande soeur. Vous comprenez, elle a fait S et puis c'est une drama queen qui stress pour tout et passe son temps à se plaindre donc forcément, cela voulait dire que ses études étaient bien plus dures que les miennes...
Alors que moi je sais gérer mon stress et qu'en partiels, je suis du genre à me renfermer comme je suis concentrée et donc mes parents ont plus vu ça comme le fait de "me la couler douce"
Quand j'ai commencé la communication, je me suis heurtée à un mur. Ils se sont totalement désintéressés de ce que je faisais. Aucun intérêt pour quand est-ce que j'avais mes partiels, mes devoirs, mes résultats. Aucune empathie quand j'étais fatiguée ou stressée. C'est clairement du vent pour eux. Un truc inutile.
Le premier stage que j'ai décroché, je l'ai décroché toute seule dans une super start-up. Le seul truc que mon père m'a demandé c'était combien j'allais toucher. Quand je lui ai dit le minimum, il a juste trouvé le moyen de se foutre de ma gueule. Puis un jour, je suis tombée sur une vidéo à un repas de famille où j'étais pas là et on entendait ma mère en bruit de fond parler de moi et mon stage, et se moquer ouvertement de moi, en disant que je passais mon temps à faire la fière avec mon stage, à "l'étaler".
Bref, cette année j'ai réussi à décrocher une place dans un bon master et un contrat pro. Mes semaines sont denses, je travaille beaucoup, ils ont pas l'air de se rendre compte de la charge de travail et qu'en plus, j'arrive à tout mener de front. Y a pas longtemps, j'ai réussi à faire "buzzer" la marque que je gère sur les réseaux sociaux. Félicitations de la part de mes collègues: j'étais aux anges. J'ai appris à ne pas parler de mon métier à mes parents comme ils n'y pigent rien (je crois qu'ils seraient un chouia plus intéressés si au moins je faisais un truc dans la télé et pas sur le net, au moins ce serait un média qu'ils trouvent "légitimes").
Pour une fois, j'ai donc décidé de partager ma joie avec eux. Le seul truc que mon père a réussi à trouver à dire est qu'il était pressé de quitter ce monde où "le buzz" existe. Puis quand je suis montée dans ma chambre je l'ai entendu dire à ma mère que "franchement faire un bac+5 pour faire des choses aussi médiocre, c'était l'apologie de la culture du vide et consternant".
J'ai beaucoup pleuré et je leur en veux énormément. Je crois qu'ils se rendent pas compte que leur fermeture d'esprit est extrêmement néfaste. Je ne les écoute plus, je ne partage plus mes ambitions ni mes projets avec eux. Ils ne les comprendraient pas et feraient tout pour m'en empêcher en prétextant être pragmatiques.
Je fais avec. Je bosse pour moi, pour ma carrière. J'ai pas besoin de leur soutien. Plusieurs fois j'ai songé à abandonner et je suis consternée de voir que les parents de mes amis ou même mes collègues m'encouragent plus qu'eux.. Parfois je me dis qu'ils sont jaloux et frustrés de voir que je suis aussi épanouie et heureuse dans mon taf. Parfois je me dis qu'ils sont juste cons.
Mais je me suis promis d'être toujours à fond dans l'avenir de mes gamins et de les tirer vers le haut.
Disons que mes parents sont de gros conservateurs très réfractaires aux réseaux sociaux, numérique etc. Donc, quand j'ai choisi de bosser dans cette branche et en plus dans un boulot dit "de créatif" (le community/social media management), je leur parlais d'un monde totalement inconnu. Pour eux: vaut mieux faire un boulot chiant mais sûr que de faire des choses qui nous plaisent (et puis bien payé de préférence).
J'en ai pas mal souffert parce que même s'ils ont toujours dit qu'ils laissaient chacune d'entre nous (mes soeurs et moi) choisir notre voie, il y a toujours eu ce truc où ils étaient à fond derrière ma grande soeur. Vous comprenez, elle a fait S et puis c'est une drama queen qui stress pour tout et passe son temps à se plaindre donc forcément, cela voulait dire que ses études étaient bien plus dures que les miennes...
Alors que moi je sais gérer mon stress et qu'en partiels, je suis du genre à me renfermer comme je suis concentrée et donc mes parents ont plus vu ça comme le fait de "me la couler douce"
Quand j'ai commencé la communication, je me suis heurtée à un mur. Ils se sont totalement désintéressés de ce que je faisais. Aucun intérêt pour quand est-ce que j'avais mes partiels, mes devoirs, mes résultats. Aucune empathie quand j'étais fatiguée ou stressée. C'est clairement du vent pour eux. Un truc inutile.
Le premier stage que j'ai décroché, je l'ai décroché toute seule dans une super start-up. Le seul truc que mon père m'a demandé c'était combien j'allais toucher. Quand je lui ai dit le minimum, il a juste trouvé le moyen de se foutre de ma gueule. Puis un jour, je suis tombée sur une vidéo à un repas de famille où j'étais pas là et on entendait ma mère en bruit de fond parler de moi et mon stage, et se moquer ouvertement de moi, en disant que je passais mon temps à faire la fière avec mon stage, à "l'étaler".
Bref, cette année j'ai réussi à décrocher une place dans un bon master et un contrat pro. Mes semaines sont denses, je travaille beaucoup, ils ont pas l'air de se rendre compte de la charge de travail et qu'en plus, j'arrive à tout mener de front. Y a pas longtemps, j'ai réussi à faire "buzzer" la marque que je gère sur les réseaux sociaux. Félicitations de la part de mes collègues: j'étais aux anges. J'ai appris à ne pas parler de mon métier à mes parents comme ils n'y pigent rien (je crois qu'ils seraient un chouia plus intéressés si au moins je faisais un truc dans la télé et pas sur le net, au moins ce serait un média qu'ils trouvent "légitimes").
Pour une fois, j'ai donc décidé de partager ma joie avec eux. Le seul truc que mon père a réussi à trouver à dire est qu'il était pressé de quitter ce monde où "le buzz" existe. Puis quand je suis montée dans ma chambre je l'ai entendu dire à ma mère que "franchement faire un bac+5 pour faire des choses aussi médiocre, c'était l'apologie de la culture du vide et consternant".
J'ai beaucoup pleuré et je leur en veux énormément. Je crois qu'ils se rendent pas compte que leur fermeture d'esprit est extrêmement néfaste. Je ne les écoute plus, je ne partage plus mes ambitions ni mes projets avec eux. Ils ne les comprendraient pas et feraient tout pour m'en empêcher en prétextant être pragmatiques.
Je fais avec. Je bosse pour moi, pour ma carrière. J'ai pas besoin de leur soutien. Plusieurs fois j'ai songé à abandonner et je suis consternée de voir que les parents de mes amis ou même mes collègues m'encouragent plus qu'eux.. Parfois je me dis qu'ils sont jaloux et frustrés de voir que je suis aussi épanouie et heureuse dans mon taf. Parfois je me dis qu'ils sont juste cons.
Mais je me suis promis d'être toujours à fond dans l'avenir de mes gamins et de les tirer vers le haut.
Je vais lâcher un pavé mais je ça va me faire du bien:
Mes parents ce sont séparé vers mes 3 ans. Comme dans le plupart des cas ma mère a eu ma garde.
Mon père ayant très mal vécu cette séparation, a prit pendant un certain temps ses distances avec moi pour pouvoir reconstruire sa vie. Mon beau-père m'explique que certaines fois j'était avec mon sac devant la porte à l'attendre toute contente et qu'il ne venait pas.
Ma mère qui elle aussi refait sa vie a un tempérament très, comment dire, impulsif.
Plusieurs fois petite je me suis retrouvé avec ma chambre détruite dans le sens littéral du terme, parce que je n'avais pas ranger celle-ci. Il lui est même arrivé de me trainer par les cheveux à travers une pièce parque ce j'avais oublié de réviser un devoir, alors que la veille je lui avait dit que j'avais fait tous mes devoirs.
C'est aussi une personne très superficielle. C'est une belle femme et elle le sait. Quand une personne venait, hors de question pour elle de l'accueillir sans maquillage et bien coiffée.
De mon côté j'ai toujours été ronde, pas grosse mais ronde. Cela été sont leytmotive pendant des années. Mais ça ce n'est pas le plus important
Mon enfance je l'ai vécue en vase clos. Je me réfugiais à la bibliothèque et lisait beaucoup. Mon père m'en a même fait le reproche car quand je venais chez lui je passais mon temps le nez dans les bouquins.
Vers l'âge de dix ans je ne supportais plus cette pression chez ma mère que je retrouvais aussi chez mon père alors dans un geste de désespoir à l'école, j'ai pris une corde à sauter et je me suis pendue dans les toilettes.
Une amie m'a trouvée à temps. l'école n'a pas appelé mes parents pour les prévenir et je suis rentrer chez moi sans leur en parler. Mais la mère de mon amie a appelé. Sa fille avait été choquée et voulait prévenir ma mère. Grosse erreur de sa part mais elle ne pouvait pas savoir. Au lieu du réconfort qu'une mère devrait donner j'ai eu le droit à une soirée de brimade et de mots me disant à quel point elle était gêné et avais honte de ce qu'on lui avait dit.
Mon enfance ce passe après ça, nous n'en parlerons plus et je n'aurais pas d'aide psychologique. A 10 ans j'ai une petite sœur et je suis heureuse. Nous passons de bons moment mais je ne suis jamais à l'appris d'un pétage de plomb violent. Et ma vie ce rythmait comme ça.
Mon adolescence ce passe aussi. Je me rend compte qu'étant enfant je n'ai pas eu de moment de tendresse avec ma mère ou mon père, des paroles réconfortante quand je ne me sentais pas bien.
Je grandis sans avoir confiance en moi, sans avoir trop confiance envers les autres. Je n'ai pas entretenu des belles amitiés car peur de revenir vers les gens après des mois sans ce voir.
18 ans - La liberté
Je passe mon BAC, ça se passe pas dans l'éblouissement le plus total, mais pas non plus un ratage.
Jour des résultats, je suis avec mon sac à dos sans parents pour m'accompagner mes amis ont tous un membre de leur famille avec eux. Je m'approche vers le tableau : RATTRAPAGE.
Je suis à la rue, seule, et je n'ai pas mon bac.
Pourquoi je suis à la rue? J'ai dit à ma mère que je voulais me mettre en colocation avec mon copain et que si je voulais vraiment me mettre avec lui je n'avais qu'à me démerder.
18 ans et un peu trop libre.
Je passe mon rattrapage ouf j'ai mon BAC, et une place en fac.
Mon copain ne l'a pas eu mais pour qu'on s'en sorte sur Lyon, il trouve un travail afin que je suive mes études.
Ma mère passe me voir de temps en temps mais en coup de vent.
Nous nous installons a deux rues de mon père.
Depuis que je suis partie de chez ma mère il me donne directement ma pension alimentaire.
mais l'argent deviens un sujet récurent dès que l'on se voit. Et ce n'est pas le rapport que je veux avoir avec mon père. Je laisse alors son chèque chez mes grands parents car je n'en veux pas.
Le soir il rentre en trombe chez moi me disant que je l'accusait de fraude et autre choses que je n'ai jamais dites....Enfin ce n'est pas lui qui parle c'est ma belle-mère dont je n'ai pas parlé avant qui m'a beaucoup rabaissée et humiliée plus jeune.
Mon copain prend ma défense et lui demande de se taire et que c'est mon père et moi qui devions régler le truc. Mon père à jugé qu'il parlait mal à ma belle mère, alors il essaya de lui donner un coup de tête.
Et là c'était trop, je tombe en dépression, je reste seule pas de mère, pas de père. Mon copain me soutiens énormément.
Première année de Fac un échec. Je me réoriente vers un BTS. Et là tout change mes parents voyant qu'on s'en sort ce rapproche mais je garde une certaine distance.
21 ans Révolution!
Je fini mon année de BTS, avant de me retrouver sans rien je cherche du travail 1er entretien d'embauche pour un CDI, embauchée directement. Je n'ai pas encore les résultats. Quelques jours après je l'ai! Ma prof principale m'appele même pour me féliciter car 1ere de promo et 10 premiers de l'acadèmie!
Je revis, pleine d'espoir, mon copain qui travaillait jusque là a commencé une formation qu'il a eu.
Nos vies s'améliorent considérablement et ce sous les yeux de ma mère et mon père qui n'y sont pour rien.
25 ans le soulagement
En ce début d'année 2015 j'ai décidé de tout dire à mes parents, tout ce que je ressentait et à quel point ils m'avaient brisé. Ce manque de confiance en moi, le replis face à une confrontation je le doit d'eux, mais je leur pardonne. Ce mot leur a fait mal, moi je leur pardonne, ils n'ont pas compris ce qu'ils avaient de si "mal" et que je dramatisais. Vous ne voulez pas comprendre ce n'est pas grave je vous aurais dit.
Mes parents essaye d'entretenir maintenant une relation proche et m'appelle régulièrement. Et ce depuis la naissance de mon fils en 2013 j'avais 22 ans. C'est ce qui les a fait revenir. Mais aujourd'hui je n'ai pas assez confiance en eux pour le laisser, il a deux ans et demi et n'a jamais passé une seule nuit loin de moi. Un transfert peut être...(mon père me gardant très peu j'allais très souvent chez mes grand parents ou ma grand mère maternelle- J'aime mes grands-parents à la folie!! )
Désolé pour le pavé et les fautes j'ai écrit vite, avec le cœur et au boulot (pas bien!) mais ça vient de me faire un bien fou!! Merci !
Mes parents ce sont séparé vers mes 3 ans. Comme dans le plupart des cas ma mère a eu ma garde.
Mon père ayant très mal vécu cette séparation, a prit pendant un certain temps ses distances avec moi pour pouvoir reconstruire sa vie. Mon beau-père m'explique que certaines fois j'était avec mon sac devant la porte à l'attendre toute contente et qu'il ne venait pas.
Ma mère qui elle aussi refait sa vie a un tempérament très, comment dire, impulsif.
Plusieurs fois petite je me suis retrouvé avec ma chambre détruite dans le sens littéral du terme, parce que je n'avais pas ranger celle-ci. Il lui est même arrivé de me trainer par les cheveux à travers une pièce parque ce j'avais oublié de réviser un devoir, alors que la veille je lui avait dit que j'avais fait tous mes devoirs.
C'est aussi une personne très superficielle. C'est une belle femme et elle le sait. Quand une personne venait, hors de question pour elle de l'accueillir sans maquillage et bien coiffée.
De mon côté j'ai toujours été ronde, pas grosse mais ronde. Cela été sont leytmotive pendant des années. Mais ça ce n'est pas le plus important
Mon enfance je l'ai vécue en vase clos. Je me réfugiais à la bibliothèque et lisait beaucoup. Mon père m'en a même fait le reproche car quand je venais chez lui je passais mon temps le nez dans les bouquins.
Vers l'âge de dix ans je ne supportais plus cette pression chez ma mère que je retrouvais aussi chez mon père alors dans un geste de désespoir à l'école, j'ai pris une corde à sauter et je me suis pendue dans les toilettes.
Une amie m'a trouvée à temps. l'école n'a pas appelé mes parents pour les prévenir et je suis rentrer chez moi sans leur en parler. Mais la mère de mon amie a appelé. Sa fille avait été choquée et voulait prévenir ma mère. Grosse erreur de sa part mais elle ne pouvait pas savoir. Au lieu du réconfort qu'une mère devrait donner j'ai eu le droit à une soirée de brimade et de mots me disant à quel point elle était gêné et avais honte de ce qu'on lui avait dit.
Mon enfance ce passe après ça, nous n'en parlerons plus et je n'aurais pas d'aide psychologique. A 10 ans j'ai une petite sœur et je suis heureuse. Nous passons de bons moment mais je ne suis jamais à l'appris d'un pétage de plomb violent. Et ma vie ce rythmait comme ça.
Mon adolescence ce passe aussi. Je me rend compte qu'étant enfant je n'ai pas eu de moment de tendresse avec ma mère ou mon père, des paroles réconfortante quand je ne me sentais pas bien.
Je grandis sans avoir confiance en moi, sans avoir trop confiance envers les autres. Je n'ai pas entretenu des belles amitiés car peur de revenir vers les gens après des mois sans ce voir.
18 ans - La liberté
Je passe mon BAC, ça se passe pas dans l'éblouissement le plus total, mais pas non plus un ratage.
Jour des résultats, je suis avec mon sac à dos sans parents pour m'accompagner mes amis ont tous un membre de leur famille avec eux. Je m'approche vers le tableau : RATTRAPAGE.
Je suis à la rue, seule, et je n'ai pas mon bac.
Pourquoi je suis à la rue? J'ai dit à ma mère que je voulais me mettre en colocation avec mon copain et que si je voulais vraiment me mettre avec lui je n'avais qu'à me démerder.
18 ans et un peu trop libre.
Je passe mon rattrapage ouf j'ai mon BAC, et une place en fac.
Mon copain ne l'a pas eu mais pour qu'on s'en sorte sur Lyon, il trouve un travail afin que je suive mes études.
Ma mère passe me voir de temps en temps mais en coup de vent.
Nous nous installons a deux rues de mon père.
Depuis que je suis partie de chez ma mère il me donne directement ma pension alimentaire.
mais l'argent deviens un sujet récurent dès que l'on se voit. Et ce n'est pas le rapport que je veux avoir avec mon père. Je laisse alors son chèque chez mes grands parents car je n'en veux pas.
Le soir il rentre en trombe chez moi me disant que je l'accusait de fraude et autre choses que je n'ai jamais dites....Enfin ce n'est pas lui qui parle c'est ma belle-mère dont je n'ai pas parlé avant qui m'a beaucoup rabaissée et humiliée plus jeune.
Mon copain prend ma défense et lui demande de se taire et que c'est mon père et moi qui devions régler le truc. Mon père à jugé qu'il parlait mal à ma belle mère, alors il essaya de lui donner un coup de tête.
Et là c'était trop, je tombe en dépression, je reste seule pas de mère, pas de père. Mon copain me soutiens énormément.
Première année de Fac un échec. Je me réoriente vers un BTS. Et là tout change mes parents voyant qu'on s'en sort ce rapproche mais je garde une certaine distance.
21 ans Révolution!
Je fini mon année de BTS, avant de me retrouver sans rien je cherche du travail 1er entretien d'embauche pour un CDI, embauchée directement. Je n'ai pas encore les résultats. Quelques jours après je l'ai! Ma prof principale m'appele même pour me féliciter car 1ere de promo et 10 premiers de l'acadèmie!
Je revis, pleine d'espoir, mon copain qui travaillait jusque là a commencé une formation qu'il a eu.
Nos vies s'améliorent considérablement et ce sous les yeux de ma mère et mon père qui n'y sont pour rien.
25 ans le soulagement
En ce début d'année 2015 j'ai décidé de tout dire à mes parents, tout ce que je ressentait et à quel point ils m'avaient brisé. Ce manque de confiance en moi, le replis face à une confrontation je le doit d'eux, mais je leur pardonne. Ce mot leur a fait mal, moi je leur pardonne, ils n'ont pas compris ce qu'ils avaient de si "mal" et que je dramatisais. Vous ne voulez pas comprendre ce n'est pas grave je vous aurais dit.
Mes parents essaye d'entretenir maintenant une relation proche et m'appelle régulièrement. Et ce depuis la naissance de mon fils en 2013 j'avais 22 ans. C'est ce qui les a fait revenir. Mais aujourd'hui je n'ai pas assez confiance en eux pour le laisser, il a deux ans et demi et n'a jamais passé une seule nuit loin de moi. Un transfert peut être...(mon père me gardant très peu j'allais très souvent chez mes grand parents ou ma grand mère maternelle- J'aime mes grands-parents à la folie!! )
Désolé pour le pavé et les fautes j'ai écrit vite, avec le cœur et au boulot (pas bien!) mais ça vient de me faire un bien fou!! Merci !
"Grâce" à mes parents, je n'ai aucune estime de moi (enfin je tente de me reconquérir ), une peur panique des conflits, des cris (des coups) et l'impression de ne pas être une personne à part entière...
Mon père : ne me désirait pas, m'a dit depuis la petite enfance que j'étais grosse, laide et bête et que jamais un homme ne m'aimerait, ne me faisait pas confiance, adorait me faire pleurer en m'insultant (de sa voix la plus calme, avec le petit sourire sadique d'un gros pervers) et quand il a appris qu'il avait un cancer fulgurant, il a refusé que l'on m'avertisse (nous n'avions que 2-3 contacts téléphoniques par an - durée 33 secondes au maximum). J'ai appris sa mort le lendemain de celle-ci. A son enterrement, j'ai été (re)niée par sa famille. Comme c'était un escroc avéré, il a réussi à arranger les choses pour que ma demi-sœur et sa famille de vautours reçoivent son héritage, moi j'ai eu le droit à un huissier devant ma porte, exigeant une centaine de milliers d'euro... J'ai mis 2 ans à me dépêtrer de ce truc (avec l'aide d'un avocat, vous imaginez l'état de mes finances après)... Il ne m'aimait pas, a traduit ça d'abord par de l'agressivité, puis de l'indifférence et enfin par une vengeance post-mortem mesquine!
Ma mère : est une artiste. Elle ne connaît pas l'organisation, la structure. Elle m'a toujours rêvée écrivain donc quand je lui ai annoncé mon envie de faire du théâtre j'ai eu droit à : tu es trop laide pour ça (BAM), tu ferais mieux d'écrire. Depuis je suis incapable d'aligner plus de 3 pages, je fais du théâtre en amateur, je n'arrive pas à créer. Comme elle. Car son pire défaut c'est de nous coupler, tout le temps. A son psy, à ses amies, à des inconnus dans la rue, toujours elle parle de nous "moi et ma fille", "nous", je n'ai aucune existence propre pour elle, je ne suis qu'un morceau d'elle.
Elle s'en veut d'un paquet de choses et y travaille mais ne se souvient JAMAIS des choses blessantes qu'elle a pu me dire ou me faire. Ce qui nie une fois de plus mon ressenti et mon existence. Je peux parler avec elle, elle m'aime (mal), mais elle se comporte comme une enfant, a besoin de moi tout le temps, et continue à me balancer de temps en temps une crasse.
Joie bonheur et sympathie.
Sinon ça va hein Je tente régulièrement de me convaincre que pê un homme m'aimera un jour malgré mon corps grassouillet, que je mérite d'être heureuse et que tout va allez bien. J'aimerais vous convaincre aussi que ça va allez! On peut se sortir de tout ça, avec beaucoup d'amour, il faut savoir sortir de sa carapace et tenter de faire confiance aux autres. Des bizous, du love et des big up 
), une peur panique des conflits, des cris (des coups) et l'impression de ne pas être une personne à part entière...Mon père : ne me désirait pas, m'a dit depuis la petite enfance que j'étais grosse, laide et bête et que jamais un homme ne m'aimerait, ne me faisait pas confiance, adorait me faire pleurer en m'insultant (de sa voix la plus calme, avec le petit sourire sadique d'un gros pervers) et quand il a appris qu'il avait un cancer fulgurant, il a refusé que l'on m'avertisse (nous n'avions que 2-3 contacts téléphoniques par an - durée 33 secondes au maximum). J'ai appris sa mort le lendemain de celle-ci. A son enterrement, j'ai été (re)niée par sa famille. Comme c'était un escroc avéré, il a réussi à arranger les choses pour que ma demi-sœur et sa famille de vautours reçoivent son héritage, moi j'ai eu le droit à un huissier devant ma porte, exigeant une centaine de milliers d'euro... J'ai mis 2 ans à me dépêtrer de ce truc (avec l'aide d'un avocat, vous imaginez l'état de mes finances après)... Il ne m'aimait pas, a traduit ça d'abord par de l'agressivité, puis de l'indifférence et enfin par une vengeance post-mortem mesquine!
Ma mère : est une artiste. Elle ne connaît pas l'organisation, la structure. Elle m'a toujours rêvée écrivain donc quand je lui ai annoncé mon envie de faire du théâtre j'ai eu droit à : tu es trop laide pour ça (BAM), tu ferais mieux d'écrire. Depuis je suis incapable d'aligner plus de 3 pages, je fais du théâtre en amateur, je n'arrive pas à créer. Comme elle. Car son pire défaut c'est de nous coupler, tout le temps. A son psy, à ses amies, à des inconnus dans la rue, toujours elle parle de nous "moi et ma fille", "nous", je n'ai aucune existence propre pour elle, je ne suis qu'un morceau d'elle.
Elle s'en veut d'un paquet de choses et y travaille mais ne se souvient JAMAIS des choses blessantes qu'elle a pu me dire ou me faire. Ce qui nie une fois de plus mon ressenti et mon existence. Je peux parler avec elle, elle m'aime (mal), mais elle se comporte comme une enfant, a besoin de moi tout le temps, et continue à me balancer de temps en temps une crasse.
Joie bonheur et sympathie.
Sinon ça va hein
Je tente régulièrement de me convaincre que pê un homme m'aimera un jour malgré mon corps grassouillet, que je mérite d'être heureuse et que tout va allez bien. J'aimerais vous convaincre aussi que ça va allez! On peut se sortir de tout ça, avec beaucoup d'amour, il faut savoir sortir de sa carapace et tenter de faire confiance aux autres. Des bizous, du love et des big up
@Naurore : tu n'es certainement pas un monstre!!! Se sentir moins seule est une des conséquences de ce genre de discussions. Que cela fasse aussi du bien est une bonne chose. Ca fait du bien parce que bordel on s'en sort malgré tout, surtout quand on peut mettre des mots sur les maux.
Je ne sais si ça a été signalé mais :
EDIT : On dirait que plein de gens ont eu des expériences similaires. Je n’en avais pas vraiment pris (confiance) conscience jusqu’à ce que ma femme me le dise (après avoir passé un bon moment ensemble) et maintenant, moi non plus je ne peux pas m’empêcher de le remarquer.
EDIT : On dirait que plein de gens ont eu des expériences similaires. Je n’en avais pas vraiment pris (confiance) conscience jusqu’à ce que ma femme me le dise (après avoir passé un bon moment ensemble) et maintenant, moi non plus je ne peux pas m’empêcher de le remarquer.
Wow. Il est tellement fort ce topic.
Je vous envoie des pluies de coeurs et des montagnes de courages
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@Naurore : tu n'en ais pas un.
C'est rassurant de savoir qu'on est pas tout seul, que d'autres personnes nous comprennent car ils ont vécus ce que nous avons vécu. Et surtout ça soulage, car tu sais qu'ici tu auras toujours une oreille qui sera là pour te comprendre.
En vous lisant, j'ai peur de devenir parent. J'ai l'impression que même en faisant tous les efforts du monde, on est jamais vraiment bon. En plus, tu as toujours l'angoisse de devenir comme eux. Je me demande comment eux sont tombés là dedans.
C'est rassurant de savoir qu'on est pas tout seul, que d'autres personnes nous comprennent car ils ont vécus ce que nous avons vécu. Et surtout ça soulage, car tu sais qu'ici tu auras toujours une oreille qui sera là pour te comprendre.
En vous lisant, j'ai peur de devenir parent. J'ai l'impression que même en faisant tous les efforts du monde, on est jamais vraiment bon. En plus, tu as toujours l'angoisse de devenir comme eux. Je me demande comment eux sont tombés là dedans.
@Rochelle F. Moi aussi j'ai eu peu peur de faire des bourdes aussi grosses que les leurs, mais en fait je pense que je vais faire TELLEMENT d'efforts pour pas refaire les mêmes erreurs que j'en ferais d'autres. C'est inévitable. On peut juste faire du mieux qu'on peu. Après y a deux genres de parents : ceux qui te blessent sans le vouloir parce qu'ils pensent que " c'est pour ton bien " et les gros NULS qui le font volontairement. Perso, y a une catégorie que je peux pardonner, pas l'autre.
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