J'ai un peu l'impression quand même que l'article confond hypersensibilité et hyperactivité cérébrale. Et pour moi qui ait une hyperactive cérébrale ça fait une grande différence. Je vais essayer de l'expliquer.
Se mettre à "cogiter" quand on traverse une épreuve/coup de mou/etc ce n'est pas de l'hyperactivité cérébrale. C'est plus de "l'hyper réaction" (j'invente un mot oui je suis comme ça)
Mais voyez vous l'hyperactivité cérébrale c'est H24, 7jours sur 7, 365 jours par an, que vous alliez "bien" ou que vous alliez "mal". C'est un travail constant pour garder son cerveau "focus" sur une activité sous peine de se perdre totalement dans une réflexion tentaculaire.
Exemple perso je suis partie d'une question que je me suis posée sur la couleur de mes fenêtres pour arriver à rattraper mon cerveau au moment où il se demandait si les normes de constructions étaient faites de sorte que si je prends une pièce carrée avec 4 fenêtres, si je retire ces fenêtres je fragilise ou non le potentiel porteur des murs.
C'est aussi être sujet.te à des court-circuit cérébral, le cerveau qui s'éteint comme un ordi qui surchauffe pour se protéger. Le résultat étant un trou noir de quelques secondes à quelques minutes avec perte de la mémoire immédiate.
Pour arriver à contrôler ça il faut plus que des conseils du style "détendez vous" "faites vous plaisir" etc.
Donc voilà c'est parfois horrible à vivre au quotidien donc ça m'énerve de le voir traiter de façon aussi "légère".
Et je précise quand même parce que j'ai l'air peut être agressive là, que je ne minimise pas du tout le vécu des gens qui se reconnaissent dans l'article hein, j'ai bien conscience que ça peut être dur à vivre aussi. Mais c'est juste pas pareil.