Tant que l'on n'a pas vécu de choses similaires, il est mal venu de dire "j'aurais fait ceci, j'aurais fait cela", et porter un jugement ... Il y a toujours des facteurs extérieurs à prendre en compte ...
Et si certaines personnes se refusent à admettre qu'elles ont vécu de telles choses comme les tantes dans le témoignage de la madz (qui a d'ailleurs tout mon soutien), c'est peut être parce qu'admettre l'existence d'une telle chose serait tout remettre en cause. Quand ce genre de traumatisme arrive jeune, il est parfois plus facile pour se construire de se dire que rien de tout ça n'est arrivé ... Revenir sur cette certitude que l'on s'est forgé pour se construite peut être super perturbant ...
De même la réaction de la mère, ne pas vouloir priver ses enfants de ses grands parents et espérer que les choses se passent autrement et une réaction compréhensible. On souhaite toujours le meilleur à ses enfants. Et expliquer à son conjoint ou à ses enfants pourquoi ils ne peuvent pas aller voir leurs grands parents est parfois difficile ....
Pour avoir vécu une situation s'en rapprochant, je peux dire que parfois pour préserver "la famille" et les personnes à qui l'on tient, le silence nous semble parfois la meilleure des options ....
S'il y a une "bonne chose" que la madz peut retirer de tout ceci c'est que le secret a été percé. Même si les tantes et sa grand mère refusent de l'admettre, il a tout de même éclos. Elle comprend mieux certaines situations, comportements de sa mère, et ces non dits ne se répercuteront pas sur ses propres enfants quand elle en aura.
Quand au témoignage précédent, je ne suis pas du tout d'accord ...
Je pense que pour le coup s'est généralisée une situation. Certes les personnes ont tendance à reproduire ce qu'elles ont subit jeune, mais c'est surtout quand bien souvent, elle assimile ce qu'elles ont vécu à la normalité.
Si tes parents te baffent en te disant je t'aime, naturellement tu vas assimiler la gifle à une preuve d'amour. C'est pareil avec les agressions sexuelles. Lorsque la personne reproduit c'est généralement parce qu'elle n'a pas pris suffisamment de recul pour qualifier le traumatisme en tant qu'agression et donc en tant que comportement anormal.
Pur ton exemple, tu le dis toi même, tu raisonnes et analyses. Et parce que tu le fais, tu ne reproduis pas et ne reproduiras pas ce genre de comportement. Car tu as assimilé qu'il ne s'agissait pas d'un comportement "normal".
En tout cas, je te souhaite bien du courage pour continuer de surmonter ton traumatisme. Cela prend du temps, je suis bien placée pour le savoir, mais petit à petit on se relève et se reconstruit.
Et si certaines personnes se refusent à admettre qu'elles ont vécu de telles choses comme les tantes dans le témoignage de la madz (qui a d'ailleurs tout mon soutien), c'est peut être parce qu'admettre l'existence d'une telle chose serait tout remettre en cause. Quand ce genre de traumatisme arrive jeune, il est parfois plus facile pour se construire de se dire que rien de tout ça n'est arrivé ... Revenir sur cette certitude que l'on s'est forgé pour se construite peut être super perturbant ...
De même la réaction de la mère, ne pas vouloir priver ses enfants de ses grands parents et espérer que les choses se passent autrement et une réaction compréhensible. On souhaite toujours le meilleur à ses enfants. Et expliquer à son conjoint ou à ses enfants pourquoi ils ne peuvent pas aller voir leurs grands parents est parfois difficile ....
Pour avoir vécu une situation s'en rapprochant, je peux dire que parfois pour préserver "la famille" et les personnes à qui l'on tient, le silence nous semble parfois la meilleure des options ....
S'il y a une "bonne chose" que la madz peut retirer de tout ceci c'est que le secret a été percé. Même si les tantes et sa grand mère refusent de l'admettre, il a tout de même éclos. Elle comprend mieux certaines situations, comportements de sa mère, et ces non dits ne se répercuteront pas sur ses propres enfants quand elle en aura.
Quand au témoignage précédent, je ne suis pas du tout d'accord ...
Je pense que pour le coup s'est généralisée une situation. Certes les personnes ont tendance à reproduire ce qu'elles ont subit jeune, mais c'est surtout quand bien souvent, elle assimile ce qu'elles ont vécu à la normalité.
Si tes parents te baffent en te disant je t'aime, naturellement tu vas assimiler la gifle à une preuve d'amour. C'est pareil avec les agressions sexuelles. Lorsque la personne reproduit c'est généralement parce qu'elle n'a pas pris suffisamment de recul pour qualifier le traumatisme en tant qu'agression et donc en tant que comportement anormal.
Pur ton exemple, tu le dis toi même, tu raisonnes et analyses. Et parce que tu le fais, tu ne reproduis pas et ne reproduiras pas ce genre de comportement. Car tu as assimilé qu'il ne s'agissait pas d'un comportement "normal".
En tout cas, je te souhaite bien du courage pour continuer de surmonter ton traumatisme. Cela prend du temps, je suis bien placée pour le savoir, mais petit à petit on se relève et se reconstruit.
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