Je ne sais pas si j'ai fait un burn-out ou si j'ai été victime de harcèlement moral. Mais les conséquences sont là.
J'ai fait un deuxième master en gestion de patrimoine, histoire de compléter ma formation de juriste et trouver une porte de sortie (coucou Pole Emploi !).
Sincèrement, je regrette.
Déjà, en raison d'un emploi du temps plus que nul, on bossait 7j/7. Niveau sommeil/charge de travail, c'était au top. Mais le pire, c'est lorsque j'ai trouvé mon stage de fin d'études, et ça a été le début de la fin.
J'aimais ce que je faisais, bien que le travail consistait essentiellement à de la bureautique simple. Le fait d'avoir été aphone pendant 1 mois n'a pas non plus aidé (angine, quand tu nous tiens). Mais, un jour, j'ai eu le malheur de faire une remarque à la peroxydée me servant de tutrice. Et elle m'en a fait baver. Et comme ses collègues, qu'elle écrasait tout autant, ne me soutenaient, j'ai tout pris. Et tout ça pour entendre lors de mon évaluation "je voulais seulement connaître tes limites et te tester". Tu parles !
Impossible de dormir la nuit. Des crises d'angoisse en arrivant au boulot. Des crises de larmes tous les jours (même dans le train ...). Pour, finalement, craquer devant le médecin à deux mois de la fin de stage et me mettre sous Xanax sans arrêt, de peur que l'autre imbécile me plombe mon stage. Et pourtant, ça paraissait si tentant ...
Et puis, on se pose des questions : il n'y a pas de boulot, pas dans les deux branches que j'ai étudié. Du coup, on fait quoi ? Et on se remet en question, constamment. Et on s'épuise, continuellement.
Bilan de cette année : +9 kilos (je déprime encore plus, je stresse, donc je prend 1 kilo en reniflant une nectarine), une santé mentale totalement atteinte, une fatigue pesante, omniprésente, et impossible de me reposer convenablement. Plus aucune envie de faire les choses les plus simple. Même la danse, ce que j'aime d'amour, j'ai lâché.
La seule chose qui m'a fait du bien à la fin de ce stage, c'est les personnes des diverses équipes qui m'ont remercié pour mon sourire et ma bonne humeur.
Au moins, l'autre folle n'aura pas eu satisfaction de ce côté là.
Et maintenant je prépare le concours de prof, parce que j'avais adoré enseigner à des gamins. Une fois que j'avais pigé comment ils fonctionnaient, c'était que du plaisir. Et là, je n'y allais pas en reculant (sauf rhume).
J'ai fait un deuxième master en gestion de patrimoine, histoire de compléter ma formation de juriste et trouver une porte de sortie (coucou Pole Emploi !).
Sincèrement, je regrette.
Déjà, en raison d'un emploi du temps plus que nul, on bossait 7j/7. Niveau sommeil/charge de travail, c'était au top. Mais le pire, c'est lorsque j'ai trouvé mon stage de fin d'études, et ça a été le début de la fin.
J'aimais ce que je faisais, bien que le travail consistait essentiellement à de la bureautique simple. Le fait d'avoir été aphone pendant 1 mois n'a pas non plus aidé (angine, quand tu nous tiens). Mais, un jour, j'ai eu le malheur de faire une remarque à la peroxydée me servant de tutrice. Et elle m'en a fait baver. Et comme ses collègues, qu'elle écrasait tout autant, ne me soutenaient, j'ai tout pris. Et tout ça pour entendre lors de mon évaluation "je voulais seulement connaître tes limites et te tester". Tu parles !
Impossible de dormir la nuit. Des crises d'angoisse en arrivant au boulot. Des crises de larmes tous les jours (même dans le train ...). Pour, finalement, craquer devant le médecin à deux mois de la fin de stage et me mettre sous Xanax sans arrêt, de peur que l'autre imbécile me plombe mon stage. Et pourtant, ça paraissait si tentant ...
Et puis, on se pose des questions : il n'y a pas de boulot, pas dans les deux branches que j'ai étudié. Du coup, on fait quoi ? Et on se remet en question, constamment. Et on s'épuise, continuellement.
Bilan de cette année : +9 kilos (je déprime encore plus, je stresse, donc je prend 1 kilo en reniflant une nectarine), une santé mentale totalement atteinte, une fatigue pesante, omniprésente, et impossible de me reposer convenablement. Plus aucune envie de faire les choses les plus simple. Même la danse, ce que j'aime d'amour, j'ai lâché.
La seule chose qui m'a fait du bien à la fin de ce stage, c'est les personnes des diverses équipes qui m'ont remercié pour mon sourire et ma bonne humeur.
Au moins, l'autre folle n'aura pas eu satisfaction de ce côté là.
Et maintenant je prépare le concours de prof, parce que j'avais adoré enseigner à des gamins. Une fois que j'avais pigé comment ils fonctionnaient, c'était que du plaisir. Et là, je n'y allais pas en reculant (sauf rhume).