J'ai l'impression (mais je peux me tromper) que celles à qui ça parait démesuré sont des personnes qui ne prennent pas trop plaisir à recevoir de façon générale, ou qui ont des familles / amis qu'ils voient en ce genre d'occasion par obligation, pas par plaisir? Car j'ai vu passer beaucoup de commentaires parlant de "c'est déjà une grosse charge mentale de faire les courses, etc, donc ça en rajoute...", (je ne cite pas précisément, pas pratique depuis le téléphone!).
Mais moi par exemple, cette année je reçois toute la famille pour Noël, ça me fait au contraire super plaisir de faire les courses de repas de fêtes, de faire la cuisine, de prévoir des trucs à faire ensemble! Ça n'a rien d'un effort, même si c'est du temps et de l'énergie, c'est vraiment un truc que j'ai envie de faire...
J'avoue que je ne comprends pas du tout ce paragraphe, que je trouve même un poil culpabilisant, même si j'entends bien que ce n'était pas ton intention.
Le fait de ressentir une charge mentale par rapport à un aspect du quotidien/de la vie en société et d'en souffrir, ça n'est en aucun cas corrélé à l'affection qu'on ressent pour les personnes liées à ces évènements ou au plaisir qu'on ressent à les voir. On peut aimer les fêtes de Noël (c'est mon cas) ET trouver qu'il y a beaucoup d'effervescence dans cette période, de choses à penser, à prévoir, à anticiper, etc, bref, la définition de la charge mentale. On peut aimer recevoir ET trouver la charge qui va avec pesante à la longue.
Ça ne me viendrait pas à l'esprit de répondre à une mère qui dénonce (à raison) la charge mentale qu'elle subit au quotidien en ces termes : "j'ai l'impression (mais je peux me tromper

Je pense qu'on a suffisamment évolué dans notre discours féministe pour ne plus nous faire peser les unes sur les autres cet espèce de chantage affectif, qui suppose qu'aimer les autres et prendre soin d'eux, c'est forcément se plier en quatre vingt dix huit pour leur faire plaisir et oublier totalement ses propres limites.
Plus globalement, le gros souci avec cet article c'est le ton général en mode "tout m'est dû parce que je suis Parent et c'est très important" sans supposer une minute que les autres aussi ont leur problèmes, leurs sources de fatigue et leurs besoins. Le passage que cite @Deilephila elpenor sur la "sieste crapuleuse" en est l'illustration parfaite. Aider ses proches, penser à leurs besoins, oui. Discuter avec eux de ce dont ils pourraient avoir besoin en amont, bien sûr ! En revanche, prendre en charge l'organisation relative à leurs choix de vie à leur place, je suis désolée mais pour moi c'est non.
Je ne connais pas un seul parent IRL qui a cette mentalité-là d'ailleurs

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