@megann31 Je n’ai aucunement fait d’études de psycho, de socio, d’anthropologie, de médecine, ce que je vais dire n’est qu’une vague idée de réflexion peu construite mais la voici :
Quand on écoute quelqu’un, volontairement de surcroît, nous enseigner quelque chose ou nous faire la critique d’un livre, d’un film, etc., une forme de contrat de confiance s’établit. D’abord, personne ne vérifie systématiquement tout ce qu‘elle lit ou entend. Ensuite, si on accepte que l’autre nous parle, c’est qu’on lui accorde une certaine confiance. Et personne ne se limite au contenu. Nous sommes humain, le contenant (donc la personne elle-même) sera inclu dans cette confiance. (Je ne suis pas du tout claire -_-)
D’autre part, les Youtubeurs sont dans nos salons, nos chambres, dans le train ou le bus, dans la salle d’attente du médecin ou la queue du supermarché. Bref, on peut regarder leurs vidéos dans notre vie quotidienne et donc, dans une certaine forme d’intimité (au sens large).
Enfin, beaucoup joue sur l’humour dans leur vidéo et le rire crée une connivence.
Le sentiment de trahison est facilement compréhensible. Et je n’évoque même pas le fait que certain(e)s ont grandi avec les vidéos, que certain(e)s ont gagné confiance grâce à leurs propos, que certain(e)s ait utilisé des vidéos pour sortir de mauvaises passes (rires en pleines dépression, trouver des personnes avec lesquelles échanger dans les commentaires…).
Sinon, je suis complètement d’accord avec celles qui se méfient des hommes avec des discours très « déconstruits ». Ce sont toujours les pires misogynes d’après ma petite expérience et c’est maintenant un de mes gros red flag. Les pires sont ceux qui te font la morale sur tes comportements censés antiféministes. La définition même du mansplaining (pénispliqué, j’aime bien ce mot).
Édit : désolée, tout le texte était en gras.
Quand on écoute quelqu’un, volontairement de surcroît, nous enseigner quelque chose ou nous faire la critique d’un livre, d’un film, etc., une forme de contrat de confiance s’établit. D’abord, personne ne vérifie systématiquement tout ce qu‘elle lit ou entend. Ensuite, si on accepte que l’autre nous parle, c’est qu’on lui accorde une certaine confiance. Et personne ne se limite au contenu. Nous sommes humain, le contenant (donc la personne elle-même) sera inclu dans cette confiance. (Je ne suis pas du tout claire -_-)
D’autre part, les Youtubeurs sont dans nos salons, nos chambres, dans le train ou le bus, dans la salle d’attente du médecin ou la queue du supermarché. Bref, on peut regarder leurs vidéos dans notre vie quotidienne et donc, dans une certaine forme d’intimité (au sens large).
Enfin, beaucoup joue sur l’humour dans leur vidéo et le rire crée une connivence.
Le sentiment de trahison est facilement compréhensible. Et je n’évoque même pas le fait que certain(e)s ont grandi avec les vidéos, que certain(e)s ont gagné confiance grâce à leurs propos, que certain(e)s ait utilisé des vidéos pour sortir de mauvaises passes (rires en pleines dépression, trouver des personnes avec lesquelles échanger dans les commentaires…).
Sinon, je suis complètement d’accord avec celles qui se méfient des hommes avec des discours très « déconstruits ». Ce sont toujours les pires misogynes d’après ma petite expérience et c’est maintenant un de mes gros red flag. Les pires sont ceux qui te font la morale sur tes comportements censés antiféministes. La définition même du mansplaining (pénispliqué, j’aime bien ce mot).
Édit : désolée, tout le texte était en gras.
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