Commentaires sur Clément Beaune favorable à une légalisation de la GPA « à l’avenir »

[MarieLouise]

sans même parler du fait que le PMA sont prises en charge et ouvrent des droits à absences au travail pour des rendez-vous multiples, pour les femmes ET POUR LEUR CONJOINT-E, ce qui n'a aucune justification médicale ou juridique dans le cas des conjoint-e-s

Je chipotte, mais les absences pour les conjoints peuvent avoir un sens médical (spermogramme, recueil, sérologie à vérifier) et juridique (notamment lorsque ses gamètes sont utilisés, le deuxième parent doit toujours être présent en personne pour donner son accord).

 

[Marre des]

@Papillon Bleu c'est intéressant ce que tu dis et montre vraiment que la GPA n'est vraiment pas à prendre à la légère.
Personnellement, s'il y a un contrat, normalement, il ne devrait pas y avoir de dérive au niveau du "ivg/img" d'un côté ou de l'autre.
Si danger pour la mère porteuse, on y a recourt.
Si l'enfant est porteur d'un handicap et que les parents veulent y mettre fin, la mère porteuse doit accepter donc ne pas avoir le choix de le garder car ce n'est pas son enfant puisque l'enfant n'a rien en commun avec elle, elle le porte (déjà sans être mère porteuse, ce choix doit être tellement horrible...)
La mère porteuse n'est pas la mère donc elle ne peut refuser de donner l'enfant aux parent. Ce n'était pas ses embryons, au niveau adn, elle n'a rien en commun (en tout cas il me semble, je peux me tromper)

Mais oui rien ne garanti qu'il n'y aura pas de dessous de table, rien ne garanti que la mère porteuse va aller au delà de son rôle (se prendre pour la mère) et en même temps c'est elle qui porte l'enfant donc au niveau hormonal...
Rien ne dit qu'elle est 100% consentante non plus.
Et que faire si les parents ne veulent plus de l'enfant ? (c'est une possibilité même infime)

En tout cas il y a vraiment à se poser beaucoup de questions et les commentaires aident à s'en poser encore d'autres ^^

 

[MarieLouise]

Pour la question de savoir quoi faire si les parents "d'intention" ne souhaitent plus s'occuper de l'enfant après sa naissance en raison d'un handicap, en réalité, le droit existe déjà car la question se pose déjà pour des parents ayant eu une conception naturelle, qui découvrent un handicap à la naissance : Ils peuvent abandonner leurs droits parentaux avec consentement pour une adoption.

 

[LovelyLexy]

La mère porteuse n'est pas la mère donc elle ne peut refuser de donner l'enfant aux parent. Ce n'était pas ses embryons, au niveau adn, elle n'a rien en commun (en tout cas il me semble, je peux me tromper)

Si je crois que la mère porteuse peut se rétracter.
Mais ça veut dire que les parents peuvent l'attaquer, et exiger des remboursement/ dommages et intérêts voire pire. Sur une page à thèmes lgbt+ que je suis, sous un article sur un cas, la femme était insultée, accusée d'enlèvement, on lui souhaitait la mort ou la prison à perpétuité... elle était totalement deshumanisee

 

[Marre des]

@LovelyLexy d'où le fait de vraiment encadré pour ne pas en arriver là...

 

[LovelyLexy]

@LovelyLexy d'où le fait de vraiment encadré pour ne pas en arriver là...

Même quand c'est super encadre ( droit de rétractation de la mère inscrit dans le contrat) ça tourne mal ( pressions des parents dits d'intention, etc)

 

[Kettricken]

Je ne sais plus qui a signalé que le fait que la mère porteuse n'avait pas de DNA en commun avec l'embryon ne voulait pas dire qu'elle était forcément détachée de lui, puisque les femmes qui font appel à un don d'ovocytes sont les mères par défaut de leur embryon.
J'avoue que ça m'a fait pas mal cogiter
Ceci dit, il n'en reste pas moins que l'enfant n'est PAS le projet de la mère porteuse mais... c'est pas pour ça que tout est blanc ou noir. On n'est pas forcément dans le domaine du rationnel là

 

[Papillon Bleu]

En fait, plus je lis de choses sur la GPA, moins j'y suis favorable.

Je crois que je n'ai pas envie qu'on aille vers une société où l'on considère que "louer son ventre" c'est la même chose que "louer ses bras" (pour reprendre les mots de Pierre Bergé).

Contractualiser au maximum les choses n'évitera pas les écueils (pressions, dommages et intérêts impossibles à payer, dessous de table) ni les litiges. Dans cet article, une avocate évoque aussi des contentieux dans d'autres pays lorsque l'enfant n'a pas la bonne carnation, la bonne couleur d'yeux...

 

[Membre supprimé 364275]

Je tiens juste à dire qu'encore une fois, c'est un homme cis (en plus ministre des transports donc rien à voir avec la choucroute) qui donne son avis.

Personnellement, à l'avenir, j'espère pas car les dérives (quelques unes ont été énoncés sur le sujet) ont les voient venir de très loin.

 

[Gabelote]

Concernant l'argumentaire de Clément Beaune, l'argument de l'inégalité qui voudrait que les riches peuvent se permettre une pratique parce qu'elle est légale dans un autre Etat et qu'y recourir à l'étranger nécessite des moyens est juste idiot. Ce n'est pas parce que quelque chose est légal ailleurs qu'il faut le rendre légal dans notre pays (quel qu'il soit).

D'ailleurs, on pourrait retourner cet argument contre le gouvernement auquel il appartient : dans certains pays la plupart des stup prohibés en France sont légaux, il faut donc légaliser toute consommation de stup (oui d'ailleurs, mais c'est un autre sujet).

 

[Membre supprimé 372515]

@Papillon Bleu c'est intéressant ce que tu dis et montre vraiment que la GPA n'est vraiment pas à prendre à la légère.
Personnellement, s'il y a un contrat, normalement, il ne devrait pas y avoir de dérive au niveau du "ivg/img" d'un côté ou de l'autre.
Si danger pour la mère porteuse, on y a recourt.
Si l'enfant est porteur d'un handicap et que les parents veulent y mettre fin, la mère porteuse doit accepter donc ne pas avoir le choix de le garder car ce n'est pas son enfant puisque l'enfant n'a rien en commun avec elle, elle le porte (déjà sans être mère porteuse, ce choix doit être tellement horrible...)

Oulah non : le "mon corps, mon choix" reste valable. Ce n'est certes pas son enfant mais on ne peut pas dire qu'il "n'a rien en commun avec elle". C'est la mère porteuse qui subira la grossesse, l'accouchement ou l'avortement... C'est elle qui a le dernier mot et encore heureux (mais j'imagine que des pressions doivent exister et être efficaces).
Par contre, oui, les parents peuvent ne pas vouloir de l'enfant donc soit la mère porteuse l'élève elle-même (ce qui n'est pas prévu à la base) soit le bébé est confié à l'adoption...

 

[Nefertii]

@Légitime Immature
Je n'ai pas fait de recherches mais j'imagine que tout ce que tu décris peut-être imité.
Que penser alors des bébés nés très prématurément qui sont placés dans des couveuses?

@Marre des Oui, j'ai vu que la Chine avait pas mal avancé sur le sujet.