@BravoCharlie j’entends ce que tu dis mais ce qui me gêne c’est la différence de tolérance entre plusieurs comportements « non-vertueux » différents et la culpabilisation des individus alors qu’en terme de gaspillage d’eau et d’énergie je pense qu’on est bien loin derrière les industries et entreprises diverses…
Je chauffe à 20/21 degrés chez moi (oui j’en rajoute une couche dans les mauvais comportements, allez-y jetez-moi des patates), et je porte DÉJÀ un legging sous mon pantalon, des chaussettes en pilou pilou, un sous-pull en matière chauffante, des polaires, un foulard et des mitaines… Donc si je suis censée mettre à 19 degrés, je vais devoir rajouter des couches et être tout engoncée dans mes vêtements chez moi, je n’ai pas envie rogner à ce point sur ma qualité de vie pour l’effort collectif.
Pour prendre un autre sujet lié à l’écologie et aux comportements individuels : la consommation de viande. Je pense qu’il est établi que la viande a des conséquences écologiques désastreuses (sans parler du questionnement éthique autour du sujet). Je suis végétarienne et je trouve ça fou qu’à notre époque il soit encore banal de manger de la viande. Mais malgré l’acte de manger de la viande (qui est quand même un acte beaucoup plus violent en termes de représentation que le fait de gaspiller l’énergie/l’eau), le discours, même chez beaucoup de végétariens convaincus, va être plus compréhensif sur le fait que c’est difficile d’arrêter de manger de la viande, encourager les gens à changer positivement via des challenges, en faisant découvrir des plats… (pour le cas de la douche, les madz qui ont parlé des pommeaux de douche pour économiser l’eau sont dans cette démarche par exemple, je trouve ça plus constructif que des reproches/jugements)
Et personne n’est choqué que de nombreux lieux publics soient chauffés à 18 degrés (et que je doive passer mes journées à travailler avec mon manteau et mes mitaines alors que j’ai un taf de bureau) par contre si on arrêtait de servir de la viande dans les collectivités j’imagine que les réactions d’énervement et de revendication seraient très fortes. Pourtant on est pile dans la modification nécessaire de nos comportements collectifs pour s’adapter aux contraintes environnementales (et pour évoluer sur le plan éthique également) mais non, là l’argument des libertés individuelles semble parfaitement légitime à beaucoup de gens (alors même que là il y a une autre vie en jeu contrairement au fait de se doucher trop longtemps).
En fait j’ai peut-être juste le seum parce les choses les plus importantes pour moi ne sont pas les choses vues comme les plus importante au niveau sociétal...
Je chauffe à 20/21 degrés chez moi (oui j’en rajoute une couche dans les mauvais comportements, allez-y jetez-moi des patates), et je porte DÉJÀ un legging sous mon pantalon, des chaussettes en pilou pilou, un sous-pull en matière chauffante, des polaires, un foulard et des mitaines… Donc si je suis censée mettre à 19 degrés, je vais devoir rajouter des couches et être tout engoncée dans mes vêtements chez moi, je n’ai pas envie rogner à ce point sur ma qualité de vie pour l’effort collectif.
Pour prendre un autre sujet lié à l’écologie et aux comportements individuels : la consommation de viande. Je pense qu’il est établi que la viande a des conséquences écologiques désastreuses (sans parler du questionnement éthique autour du sujet). Je suis végétarienne et je trouve ça fou qu’à notre époque il soit encore banal de manger de la viande. Mais malgré l’acte de manger de la viande (qui est quand même un acte beaucoup plus violent en termes de représentation que le fait de gaspiller l’énergie/l’eau), le discours, même chez beaucoup de végétariens convaincus, va être plus compréhensif sur le fait que c’est difficile d’arrêter de manger de la viande, encourager les gens à changer positivement via des challenges, en faisant découvrir des plats… (pour le cas de la douche, les madz qui ont parlé des pommeaux de douche pour économiser l’eau sont dans cette démarche par exemple, je trouve ça plus constructif que des reproches/jugements)
Et personne n’est choqué que de nombreux lieux publics soient chauffés à 18 degrés (et que je doive passer mes journées à travailler avec mon manteau et mes mitaines alors que j’ai un taf de bureau) par contre si on arrêtait de servir de la viande dans les collectivités j’imagine que les réactions d’énervement et de revendication seraient très fortes. Pourtant on est pile dans la modification nécessaire de nos comportements collectifs pour s’adapter aux contraintes environnementales (et pour évoluer sur le plan éthique également) mais non, là l’argument des libertés individuelles semble parfaitement légitime à beaucoup de gens (alors même que là il y a une autre vie en jeu contrairement au fait de se doucher trop longtemps).
En fait j’ai peut-être juste le seum parce les choses les plus importantes pour moi ne sont pas les choses vues comme les plus importante au niveau sociétal...