j'irai donner mon sang quand les réglementations homophobes n'existeront plus, ils ne doivent pas être tant en manque que ça pour interdire le don à des centaines de personnes non hétéro 
Commentaires sur Don du sang, mode d'emploi : tout ce qu'il faut savoir avant de donner son sang
- Initiateur de la discussion Azeleen
- Date de début
J
JAK-STAT
Guest
@Jhera ça a plus de sens ajd vu qu'on peut dépister le VIH/VHB facilement, mais c'est une réglementation historique qui doit changer bientôt normalement. Tu te doutes bien qu'au début de l'épidémie de SIDA ils allaient pas prendre le risque de prélever des personnes malades et de contaminer les transfusés, or au tout début de l'épidémie les personnes atteintes étaient surtout les homosexuels. Ca fait partie des règles qui ont pas évolué avec leur temps 
Puis si je me souviens bien c'est pas interdit aux femmes lesbiennes
Puis si je me souviens bien c'est pas interdit aux femmes lesbiennes
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J'ai donné mon sang une fois au lycée, je me suis évanoui, j'étais en jupe... J'ai terminé les jambes en l'air et la culotte à l'air devant tout mes sympathiques camarades
Je voudrais retenter l'expérience (en pantalon cette fois!), sauf que je fume assez régulièrement du cannabis, je me demandais donc si il fallait attendre un délai sans fumer avant de pouvoir faire le don. Si quelqu'un peut me renseigner ça serait chouette
Je voudrais retenter l'expérience (en pantalon cette fois!), sauf que je fume assez régulièrement du cannabis, je me demandais donc si il fallait attendre un délai sans fumer avant de pouvoir faire le don. Si quelqu'un peut me renseigner ça serait chouette
T
Triphosphate
Guest
J'ai donné mon sang une fois au lycée, je me suis évanoui, j'étais en jupe... J'ai terminé les jambes en l'air et la culotte à l'air devant tout mes sympathiques camarades
Je voudrais retenter l'expérience (en pantalon cette fois!), sauf que je fume assez régulièrement du cannabis, je me demandais donc si il fallait attendre un délai sans fumer avant de pouvoir faire le don. Si quelqu'un peut me renseigner ça serait chouette
Normalement non, mais précise le bien au médecin lors du mini-entretient. Il se peut que ton sang soit plutôt redirigé vers de l'utilisation par la recherche (en tout cas, c'est ce qui s'était passé pour mon copain, ancien fumeur).
J'ai donné mon sang une fois au lycée, je me suis évanoui, j'étais en jupe... J'ai terminé les jambes en l'air et la culotte à l'air devant tout mes sympathiques camarades
Je voudrais retenter l'expérience (en pantalon cette fois!), sauf que je fume assez régulièrement du cannabis, je me demandais donc si il fallait attendre un délai sans fumer avant de pouvoir faire le don. Si quelqu'un peut me renseigner ça serait chouette
Non pas besoin d'attendre, ne fume juste pas le jour même avant le don
H
Hécamédé
Guest
J’ai donné deux fois et , honte à moi, la deuxième, j’ai fait un malaise tellement j’ai angoissé ... hihi! Pourtant ça me tient à cœur cette cause ... mais l’angoisse est bien trop incontrôlable, d’autres sont dans mon cas ? Que je ne sois pas la seule paniquée ...
Fait la semaine dernière en récupérant mon niveau 1 du don de sang.
Et je vais pas pouvoir redonner avant 4 mois voir plus car : tatouage la semaine prochaine donc je dois attendre 4 mois après le tatoo et ses retouches.
Et je vais pas pouvoir redonner avant 4 mois voir plus car : tatouage la semaine prochaine donc je dois attendre 4 mois après le tatoo et ses retouches.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ne pas établir une courbe poids/volume de sang possible à donner ? ou IMC/volume de sang possible à donner ? ainsi on pourrait autoriser les -50kg à faire des dons ?
Je vois que bcp de mademoizelles de -50 kg veulent donner.
Ou des mineurs aussi, genre des ados de 16 ans qui sont encore assez légers.
Quand on pèse 47kg en bonne santé et bonne condition physique, est-ce que perdre 200mL est si difficile que cela pour le corps ?
Je veux dire, on ne commence pas magiquement à faire des malaises en dessous de 50kg, ça doit aller progressivement plus on diminue le poids de la personne/donc le volume sanguin, auquel cas prélever en fonction du volume maximum disponible semblerait pour ma part plus logique.
Est-ce une question de standardisation des échantillons ? 400mL ou rien ?
400mL-450mL c'est environ 10% du volume total sanguin pour une personne de 50kg, et on prélève toujours MAX 10% du volume total de la personne pour éviter les malaises, c'est donc pour ça je crois que 50kg est la limite.
Mais si on faisait 200mL par exemple, est-ce que cela ne serait pas préférable d'avoir toutes ces petites personnes qui viendraient ajouter leur sang à l'édifice, surtout quand les établissements manquent ?
Après, peut-être que c'est difficile de transfuser une personne avec plein de petits apports de sangs provenant de personnes différentes, je suis certaine qu'il y a une question de compatibilité qui rentre aussi en jeu, mais je n'arrive pas à trouver l'info sur internet donc si y'a des madz scientifiques parmi vous qui ont l'info ce serait bien de connaître ça
Je vois que bcp de mademoizelles de -50 kg veulent donner.
Ou des mineurs aussi, genre des ados de 16 ans qui sont encore assez légers.
Quand on pèse 47kg en bonne santé et bonne condition physique, est-ce que perdre 200mL est si difficile que cela pour le corps ?
Je veux dire, on ne commence pas magiquement à faire des malaises en dessous de 50kg, ça doit aller progressivement plus on diminue le poids de la personne/donc le volume sanguin, auquel cas prélever en fonction du volume maximum disponible semblerait pour ma part plus logique.
Est-ce une question de standardisation des échantillons ? 400mL ou rien ?
400mL-450mL c'est environ 10% du volume total sanguin pour une personne de 50kg, et on prélève toujours MAX 10% du volume total de la personne pour éviter les malaises, c'est donc pour ça je crois que 50kg est la limite.
Mais si on faisait 200mL par exemple, est-ce que cela ne serait pas préférable d'avoir toutes ces petites personnes qui viendraient ajouter leur sang à l'édifice, surtout quand les établissements manquent ?
Après, peut-être que c'est difficile de transfuser une personne avec plein de petits apports de sangs provenant de personnes différentes, je suis certaine qu'il y a une question de compatibilité qui rentre aussi en jeu, mais je n'arrive pas à trouver l'info sur internet donc si y'a des madz scientifiques parmi vous qui ont l'info ce serait bien de connaître ça
@Eweo
Je réponds à ta question ;-) On doit prélever minimum 400 mL pour atteindre la dose thérapeutique efficace. Multiplier les poches venant de personnes différentes pour un seul malade n’est sûrement pas recommandé en raison des potentiels risques d’infections et d’immunisation (même si c’est minime aujourd’hui car il y a un maximum de contrôle). Si on utilise des petites poches, il faudrait perfuser plusieurs fois un malade ça prend du temps, ça nécessite de multiplier les contrôles, les tests immunologiques obligatoires avant la perfusion... De plus, on ne peut pas mélanger les poches de sang de donneurs différents pour en remplir une de 400 avec 2 de 200.
Le don en lui même a aussi un coût financier, au niveau du matériel utilisé, des tests faits. Il faut donc un minimum de sang pour que ça « vaille » ce coût. La sélection des donneurs est aussi très stricte pour éviter d’abord un échec de don (quand tu as un malaise, le don est stoppé, quand le donneur n’est pas en bonne santé, les poches sont détruites) et surtout, éviter que le donneur mette sa santé en jeu.
Le volume de sang prélevé ne doit pas dépasser 13% du volume sanguin total du donneur, 400mL c’est 12% d’une personne de 50 kilos donc c’est limite pour quelqu’un qui pèse moins.
Bref, plein d’arguments pour malheureusement justifier cette restriction des 50 kg.
Mais il est primordial de prendre toutes les mesures pour protéger le donneur et le receveur !
Je reconnais que c’est très frustrant de ne pas pouvoir donner, j’ai vécu l’expérience cette semaine d’ailleurs : recalée car 11g/dl d’hémoglobine (12 est la norme, je suis considérée comme anémiée ) je dois espacer plus mes dons car j’ai donné 2 fois en 6 mois et malgré les recommandations d’intervalles de 8 semaines entre les dons, mon corps ne suit pas
Si ça intéresse les madz de -de 50 kg, le don de moelle osseuse est tout aussi primordial, voir plus car les donneurs sont moins nombreux et la seule condition pour donner est l’âge et que tu sois en bonne santé ! Les techniques pour le prélèvements sont de moins en moins invasives et là aussi tu sauves une vie ;-)
Je réponds à ta question ;-) On doit prélever minimum 400 mL pour atteindre la dose thérapeutique efficace. Multiplier les poches venant de personnes différentes pour un seul malade n’est sûrement pas recommandé en raison des potentiels risques d’infections et d’immunisation (même si c’est minime aujourd’hui car il y a un maximum de contrôle). Si on utilise des petites poches, il faudrait perfuser plusieurs fois un malade ça prend du temps, ça nécessite de multiplier les contrôles, les tests immunologiques obligatoires avant la perfusion... De plus, on ne peut pas mélanger les poches de sang de donneurs différents pour en remplir une de 400 avec 2 de 200.
Le don en lui même a aussi un coût financier, au niveau du matériel utilisé, des tests faits. Il faut donc un minimum de sang pour que ça « vaille » ce coût. La sélection des donneurs est aussi très stricte pour éviter d’abord un échec de don (quand tu as un malaise, le don est stoppé, quand le donneur n’est pas en bonne santé, les poches sont détruites) et surtout, éviter que le donneur mette sa santé en jeu.
Le volume de sang prélevé ne doit pas dépasser 13% du volume sanguin total du donneur, 400mL c’est 12% d’une personne de 50 kilos donc c’est limite pour quelqu’un qui pèse moins.
Bref, plein d’arguments pour malheureusement justifier cette restriction des 50 kg.
Mais il est primordial de prendre toutes les mesures pour protéger le donneur et le receveur !
Je reconnais que c’est très frustrant de ne pas pouvoir donner, j’ai vécu l’expérience cette semaine d’ailleurs : recalée car 11g/dl d’hémoglobine (12 est la norme, je suis considérée comme anémiée ) je dois espacer plus mes dons car j’ai donné 2 fois en 6 mois et malgré les recommandations d’intervalles de 8 semaines entre les dons, mon corps ne suit pas
Si ça intéresse les madz de -de 50 kg, le don de moelle osseuse est tout aussi primordial, voir plus car les donneurs sont moins nombreux et la seule condition pour donner est l’âge et que tu sois en bonne santé ! Les techniques pour le prélèvements sont de moins en moins invasives et là aussi tu sauves une vie ;-)
Dernière édition :
@HeloJo Je te réponds aussi si jamais tu n’as pas eu la réponse à ta question :
Tu ne peux plus donner après une transfusion à cause du principe de précaution. La transfusion a pu te transmettre un agent infectieux qu’on ne connaît pas encore ( virus ou prions, à croissance lente et difficilement détectable dans le sang) qui même des années après, peut être dormant dans ton organisme et qui pourrait contaminer le receveur si tu donnais. Ce donneur qui est souvent plus fragile que toi si tu es en bonne santé (porteuse saine), est immunodéprimé car malade et est donc plus suceptible que toi de développer le virus et d’avoir des symptômes.
Pareil si tu donnais et que ton receveur donne à son tour alors que vous êtes porteur d’une maladie, il y aurait une longue chaîne de transmission qui s’établirait et à l’échelle nationale et mondiale, il suffit d’un patient zéro pour déclencher une endémie.
C’est un principe de précaution bien sûr, les transfusés ne sont pas contaminés (enfin on espère) c’est une vision un peu catastrophiste du don mais on « sait jamais » .
C’est en tout cas la justification scientifique à la restriction. Il y aussi les affaires de poches contaminées, les histoires d’immunisation entre donneurs et receveurs de groupes différents mais c’est assez contrôlé quand même.
J’espère que ça répond à ta question :-)
Tu ne peux plus donner après une transfusion à cause du principe de précaution. La transfusion a pu te transmettre un agent infectieux qu’on ne connaît pas encore ( virus ou prions, à croissance lente et difficilement détectable dans le sang) qui même des années après, peut être dormant dans ton organisme et qui pourrait contaminer le receveur si tu donnais. Ce donneur qui est souvent plus fragile que toi si tu es en bonne santé (porteuse saine), est immunodéprimé car malade et est donc plus suceptible que toi de développer le virus et d’avoir des symptômes.
Pareil si tu donnais et que ton receveur donne à son tour alors que vous êtes porteur d’une maladie, il y aurait une longue chaîne de transmission qui s’établirait et à l’échelle nationale et mondiale, il suffit d’un patient zéro pour déclencher une endémie.
C’est un principe de précaution bien sûr, les transfusés ne sont pas contaminés (enfin on espère) c’est une vision un peu catastrophiste du don mais on « sait jamais » .
C’est en tout cas la justification scientifique à la restriction. Il y aussi les affaires de poches contaminées, les histoires d’immunisation entre donneurs et receveurs de groupes différents mais c’est assez contrôlé quand même.
J’espère que ça répond à ta question :-)
@Messy
@Buinneán
Merci pour vos réponses et les infos précises, j'en manquais !
@Buinneán
Merci pour vos réponses et les infos précises, j'en manquais !
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