Personnellement, je n'ai jamais compris pourquoi on acceptait sans problème d'abréger la souffrance des animaux en fin de vie et/ou souffrant d'une maladie incurable, tout en refusant de le faire pour les humains. Ca n'a aucun sens. C'est juste un vieux relent de morale religieuse, qui n'a plus du tout sa place dans notre société.
Quant aux arguments du type "oui mais après on va pouvoir se faire euthanasier comme on irait acheter une baguette de pain", je les trouve ridicules. Evidemment que ce genre de lois est solidement encadré, il n'y a qu'à voir comment ça fonctionne dans les pays qui pratiquent le suicide assisté.
Et au-delà de ça, d'un point de vue purement pragmatique, qu'est-ce que ça peut nous foutre si X ou Y décide de mettre fin à ses jours ? Qui est-on pour décider du sort des autres ? Nous devrions être les seuls à pouvoir décider de notre fin (avec des garde-fous hein évidemment, je parle bien en cas de maladie, de handicap, qui causent une grande souffrance). Cette espèce de fascination et d'acharnement jusqu'au boutiste qu'on a pour la "vie", sans jamais prendre en compte le bien-être, et la santé mentale et physique de la personne concernée, ne cessera jamais de m'ébahir. La "vie", c'est pas être coincé dans son corps à ne rien pouvoir faire d'autre qu'avaler des aliments par une sonde et cligner des yeux. Enfin en tout cas, si c'est la conception de la vie qu'ont certaines personnes, on n'a clairement pas la même. Et à titre personnel, j'espère bien que si je deviens un légume un jour, que je souffre au quotidien et que je n'ai aucune chance de retrouver une vie normale, je pourrais avoir la possibilité de m'en aller tranquillement. C'est ma vie, mon corps, et ils n'appartiennent à personne d'autre que moi (d'où le parallèle avec l'avortement qui est effectivement, de mon point de vue, pertinent).
Quant aux arguments du type "oui mais après on va pouvoir se faire euthanasier comme on irait acheter une baguette de pain", je les trouve ridicules. Evidemment que ce genre de lois est solidement encadré, il n'y a qu'à voir comment ça fonctionne dans les pays qui pratiquent le suicide assisté.
Et au-delà de ça, d'un point de vue purement pragmatique, qu'est-ce que ça peut nous foutre si X ou Y décide de mettre fin à ses jours ? Qui est-on pour décider du sort des autres ? Nous devrions être les seuls à pouvoir décider de notre fin (avec des garde-fous hein évidemment, je parle bien en cas de maladie, de handicap, qui causent une grande souffrance). Cette espèce de fascination et d'acharnement jusqu'au boutiste qu'on a pour la "vie", sans jamais prendre en compte le bien-être, et la santé mentale et physique de la personne concernée, ne cessera jamais de m'ébahir. La "vie", c'est pas être coincé dans son corps à ne rien pouvoir faire d'autre qu'avaler des aliments par une sonde et cligner des yeux. Enfin en tout cas, si c'est la conception de la vie qu'ont certaines personnes, on n'a clairement pas la même. Et à titre personnel, j'espère bien que si je deviens un légume un jour, que je souffre au quotidien et que je n'ai aucune chance de retrouver une vie normale, je pourrais avoir la possibilité de m'en aller tranquillement. C'est ma vie, mon corps, et ils n'appartiennent à personne d'autre que moi (d'où le parallèle avec l'avortement qui est effectivement, de mon point de vue, pertinent).