Ça m'a frappée en lisant l'article de voir que le couple en question est passé directement de ne se voir que le week-end à la vie commune. Je pense qu'à moins d'avoir un mode de vie très très similaire, c'est de base forcément un peu brutal.
Si en plus le mec se laisse vivre, je comprends carrément que le résultat soit invivable.
Je pense effectivement, comme disent la rédactrice et
@Gabelote qu'on n'envisage pas assez les entre-deux, les alternatives, les troisièmes voies (par exemple avoir une relation stable de long terme mais pas sous le même toit). En fait, on a tendance (
on = en tant que société, je ne jette la pierre à personne, et je sais que les considérations matérielles nous y obligent parfois) à manquer d'imagination dans les manières de fonctionner. Alors qu'en réalité, il n'y a pas de honte à faire différemment, ni même à essayer des trucs, quitte à se tromper. Ce serait teeellement sain de pouvoir se dire "on habite ensemble POUR L'INSTANT, et on voit ce que ça donne". Sauf qu'en l'état actuel des choses, autrement dit vu le régime des relations sentimentales sous lequel on vit, c'est sûr que dire à son partenaire "je ne veux plus habiter avec toi", ça peut sonner comme "je ne veux plus de cette relation".
Pour en revenir au couple de l'article, j'imagine qu'ils n'ont pas eu 150 possibilités, surtout quand il y a un enfant dans l'équation, mais il est dommage qu'ils n'aient pas pu bénéficier d'un temps d'adaptation progressive qui aurait peut-être permis à l'autrice du témoignage de poser ses limites et de ne pas se sentir débordée.
En tout cas elle a toute mon empathie. Et effectivement je ne serais pas chaude pour faire un enfant avec quelqu'un que je dois déjà gérer comme un gosse, j'aurais besoin de me sentir sûre de pouvoir avoir un allié, pas un problème de plus en la personne du père de ma progéniture.