@Hey_petite! être candidat adoptant, c'est s'exposer à une évaluation de sa capacité à être parent, alors qu'on n'est pas encore parent (même si dans certains cas, les candidats sont déjà parents).
Avec ma raison et ma logique, je comprends tout à fait pourquoi. Comme tu le dis, l'enfant peut avoir vécu toutes sortes de choses, et dans l'intérêt de l'enfant, il faut s'assurer que le parent comprend ça, qu'il saura réagir au mieux, et demander de l'aide si besoin. Par ailleurs, l'Etat (je ne sais pas de quelle structure il s'agit exactement) a une responsabilité envers ces enfants, et il est tout à fait logique qu'il ne les confie pas au premier venu. Si je devais confier mes enfants (ou n'importe quel enfant que je connais) à quelqu'un, j'effectuerais un sacré tri sélectif parmi tous les gens qui sont d'accord pour le faire.
Avec mes tripes, en revanche, je trouve cette évaluation tellement injuste que ça me révolte. Parce que cette évaluation, seule les gens qui ne peuvent (ou ne souhaitent) pas avoir d'enfant biologique (ou en tous cas issus de leur grossesse, dans le cas de dons de gamètes par exemple) doivent s'y soumettre. A part quelques exceptions pour des pathologies lourdes, ou de grosses suspicion que les parents seront inaptes, on ne va pas évaluer pendant la grossesse (ni avant) si les parents sont prêts, savent comment fonctionnent un enfant, sont assez stables psychologiquement, ont assez de place chez eux...
Je crois cependant qu'il existe une forme d'évaluation psychologique pendant les parcours PMA également, mais je ne sais pas si elle va """aussi loin""" que celle pour l'adoption.
Enfin, pendant un temps, j'ai eu peur de devoir passer par la PMA moi-même, et la perspective d'être psychologiquement évaluée anticipativement sur ma capacité à être mère m'avait profondément chamboulée. Parce que seuls y passent ceux qui n'ont pas de bol. Si tu as la chance de faire ton enfant ""tout seul"" (chance, si c'est ton projet, hein!), on t'informe même pas des masses sur les moyens à ta disposition pour t'en sortir et t'aider quand l'enfant est là.
Par ailleurs, l'idéalisation de l'adoption par certains me hérisse aussi.
En tant que futur parent, j'ai l'impression qu'une grossesse me prépare d'avantage psychologiquement (pour moi qui porte la grossesse, mais aussi pour mon couple) à l'arrivée d'un enfant qu'un parcours administratif, aussi
Avec ma raison et ma logique, je comprends tout à fait pourquoi. Comme tu le dis, l'enfant peut avoir vécu toutes sortes de choses, et dans l'intérêt de l'enfant, il faut s'assurer que le parent comprend ça, qu'il saura réagir au mieux, et demander de l'aide si besoin. Par ailleurs, l'Etat (je ne sais pas de quelle structure il s'agit exactement) a une responsabilité envers ces enfants, et il est tout à fait logique qu'il ne les confie pas au premier venu. Si je devais confier mes enfants (ou n'importe quel enfant que je connais) à quelqu'un, j'effectuerais un sacré tri sélectif parmi tous les gens qui sont d'accord pour le faire.
Avec mes tripes, en revanche, je trouve cette évaluation tellement injuste que ça me révolte. Parce que cette évaluation, seule les gens qui ne peuvent (ou ne souhaitent) pas avoir d'enfant biologique (ou en tous cas issus de leur grossesse, dans le cas de dons de gamètes par exemple) doivent s'y soumettre. A part quelques exceptions pour des pathologies lourdes, ou de grosses suspicion que les parents seront inaptes, on ne va pas évaluer pendant la grossesse (ni avant) si les parents sont prêts, savent comment fonctionnent un enfant, sont assez stables psychologiquement, ont assez de place chez eux...
Je crois cependant qu'il existe une forme d'évaluation psychologique pendant les parcours PMA également, mais je ne sais pas si elle va """aussi loin""" que celle pour l'adoption.
Enfin, pendant un temps, j'ai eu peur de devoir passer par la PMA moi-même, et la perspective d'être psychologiquement évaluée anticipativement sur ma capacité à être mère m'avait profondément chamboulée. Parce que seuls y passent ceux qui n'ont pas de bol. Si tu as la chance de faire ton enfant ""tout seul"" (chance, si c'est ton projet, hein!), on t'informe même pas des masses sur les moyens à ta disposition pour t'en sortir et t'aider quand l'enfant est là.
Par ailleurs, l'idéalisation de l'adoption par certains me hérisse aussi.
En tant que futur parent, j'ai l'impression qu'une grossesse me prépare d'avantage psychologiquement (pour moi qui porte la grossesse, mais aussi pour mon couple) à l'arrivée d'un enfant qu'un parcours administratif, aussi