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Le post-partum est épuisant, on le sait, et si on aidait les parents ?
Le post-partum est épuisant, on le sait, et si on aidait les parents ?
Commentaires sur Le post-partum est épuisant, on le sait, et si on aidait les parents ?
- Initiateur de la discussion Chloe Genovesi Fluitman
- Date de début
Mouais, je ne sais pas trop.
Je crois que je serais un peu gênée que mes amis se mettent subitement à me proposer de faire le ménage chez moi parce que je viens d'avoir un bébé.
Je trouve délicat de faire un appel 'généraliste' à l'empathie, a fortiori quand il s'agit d'amitié alors que délivrer des astuces utiles aux potes pas parents qui veulent donner un petit coup de main aux potes jeunes parents (ex: rapporter un plat cuisiné quand on va les voir, ou faire la vaisselle de son verre quand on boit un coup chez eux), ça c'est cool parce qu'on part du principe que le pote est empathique de base et ne se force pas parce qu'il est face à des jeunes parents.
Mais cet article pourrait être décliné à beaucoup de sauces finalement : un décès, une maladie ou une blessure physique, la maladie d'un conjoint/proche, une dépression etc. et dans ce cas, réclamer de l'empathie à des potes pour une seule situation, alors que plein d'autres devraient la déclencher aussi si c'est le type d'amitié dans lequel on s'inscrit.
Je crois que je serais un peu gênée que mes amis se mettent subitement à me proposer de faire le ménage chez moi parce que je viens d'avoir un bébé.
Je trouve délicat de faire un appel 'généraliste' à l'empathie, a fortiori quand il s'agit d'amitié alors que délivrer des astuces utiles aux potes pas parents qui veulent donner un petit coup de main aux potes jeunes parents (ex: rapporter un plat cuisiné quand on va les voir, ou faire la vaisselle de son verre quand on boit un coup chez eux), ça c'est cool parce qu'on part du principe que le pote est empathique de base et ne se force pas parce qu'il est face à des jeunes parents.
Mais cet article pourrait être décliné à beaucoup de sauces finalement : un décès, une maladie ou une blessure physique, la maladie d'un conjoint/proche, une dépression etc. et dans ce cas, réclamer de l'empathie à des potes pour une seule situation, alors que plein d'autres devraient la déclencher aussi si c'est le type d'amitié dans lequel on s'inscrit.
Explosion du topic CF dans 5 4 3 2 1….. 
À la rigueur, faire un article qui expliquerait en quoi c’est chouette pour l’enfant d’avoir plusieurs figures d’attachements, ou qui proposerait des témoignages d’entourage qui aident de jeunes parents et qui expliquent pourquoi et comment, ou un article un peu détaillé qui déploierait la question du « faut-il tout tout un village pour élever un enfant et qu’est-ce que ça dit de notre société », je serai ravie de lire ce genre d’articles. Ou comme ma VDD le dit, des articles sur l’empathie, sur ce qu’on peut apporter comme soutien à des personnes en difficultés, qui traversent des moments difficiles (mais on sort du domaine parentalité donc à voir avec d’autres rédacs
).
Un article qui m’explique que parce que ma pote ou ma sœur a décidé d’avoir un enfant et c’est pas facile, je dois l’aider, rien de mieux pour m’énerver, me mettre en colère et ne pas du tout me donner envie de participer à ce village.
Et pourtant, quand j’ai l’occasion, je vais rendre service pour aller chercher mes nièces au poney ou leur ramener des livres de la médiathèque ou autre. Si j’en ai envie, comme j’en ai envie, parce que j’en ai envie. Et sûrement pas parce que je le dois. Parce qu’en fait, je ne dois rien à personne (à part mon chien, dont je m’occupe 100% seule, et je vous assure que sur certains points, c’est un volcan dans ma santé mentale aussi
), et c’est un sentiment qui me met en joie chaque jour, justement parce que j’ai choisi de ne pas avoir d’enfant. Si je voyais qu’une amie était en grande galère, besoin de souffler et pas de relai possible ni familial ni pro ni autre, j’essaierai peut être de l’aider à trouver des solutions et peut-être peut-être que je me proposera, mais ça voudrait dire que tout le reste du village s’est défilé avant moi.
À la rigueur, faire un article qui expliquerait en quoi c’est chouette pour l’enfant d’avoir plusieurs figures d’attachements, ou qui proposerait des témoignages d’entourage qui aident de jeunes parents et qui expliquent pourquoi et comment, ou un article un peu détaillé qui déploierait la question du « faut-il tout tout un village pour élever un enfant et qu’est-ce que ça dit de notre société », je serai ravie de lire ce genre d’articles. Ou comme ma VDD le dit, des articles sur l’empathie, sur ce qu’on peut apporter comme soutien à des personnes en difficultés, qui traversent des moments difficiles (mais on sort du domaine parentalité donc à voir avec d’autres rédacs
).Un article qui m’explique que parce que ma pote ou ma sœur a décidé d’avoir un enfant et c’est pas facile, je dois l’aider, rien de mieux pour m’énerver, me mettre en colère et ne pas du tout me donner envie de participer à ce village.
Et pourtant, quand j’ai l’occasion, je vais rendre service pour aller chercher mes nièces au poney ou leur ramener des livres de la médiathèque ou autre. Si j’en ai envie, comme j’en ai envie, parce que j’en ai envie. Et sûrement pas parce que je le dois. Parce qu’en fait, je ne dois rien à personne (à part mon chien, dont je m’occupe 100% seule, et je vous assure que sur certains points, c’est un volcan dans ma santé mentale aussi
), et c’est un sentiment qui me met en joie chaque jour, justement parce que j’ai choisi de ne pas avoir d’enfant. Si je voyais qu’une amie était en grande galère, besoin de souffler et pas de relai possible ni familial ni pro ni autre, j’essaierai peut être de l’aider à trouver des solutions et peut-être peut-être que je me proposera, mais ça voudrait dire que tout le reste du village s’est défilé avant moi. 
Tout comme les voisines, filer un coup de main aux copains en galère dans la mesure de ses propres capacités c'est normal en fait, je vois pas bien pourquoi les parents devraient être particulièrement mieux traités dans une situation certes très spéciale au niveau individuel mais surtout très banale à l'échelle d'une société.
Pareil pour les inconnus, je rechigne pas à ramasser la tétine tombée par terre plutôt que laisser la mère galérer avec un môme dans chaque bras, mais tout comme je ne laisse pas une personne en béquilles galérer avec son poireau tombé par terre.
De toutes les suggestions, je crois que la plus choquante c'est celle du ménage, et celle du babysitting n'est pas loin derrière. Pour cette dernière, je n'apprécierais pas qu'on m'estime être une mauvaise amie si je ne garde pas un bébé, alors que je suis complètement démunie face à ces petites créatures, et que je n'ai pas le projet de m'améliorer sur le sujet.
Pareil pour les inconnus, je rechigne pas à ramasser la tétine tombée par terre plutôt que laisser la mère galérer avec un môme dans chaque bras, mais tout comme je ne laisse pas une personne en béquilles galérer avec son poireau tombé par terre.
De toutes les suggestions, je crois que la plus choquante c'est celle du ménage, et celle du babysitting n'est pas loin derrière. Pour cette dernière, je n'apprécierais pas qu'on m'estime être une mauvaise amie si je ne garde pas un bébé, alors que je suis complètement démunie face à ces petites créatures, et que je n'ai pas le projet de m'améliorer sur le sujet.
I
Iseult la rousse
Guest
La vie est épuisante, on le sait. Et si chacun assumait les responsabilités qu'il choisit ?
Pour nuancer mon post précédent, je tiens quand même a préciser que si les parents sont en détresse, c'est normal qu'ils trouvent du soutien. Par contre je ne pense pas que ce soit au cercle amical (ni familial même si ça le surprend moins) d'être ce soutien attendu.
Peut être une aide a domicile une a deux fois par semaine pour aider sur le ménage ? Un service de repas à domicile comme peuvent avoir les personnes âgées ? (Et peut être que si les jeunes aussi y ont accès, ils raleront sur la qualité dudit service ).
Bref, je peux comprendre que même si on a choisit d'avoir un enfant, on puisse être depassé, en détresse, avoir besoin de soutien et de relais. Mais je ne suis pas sûre que ce soit au cercle amicale de jouer ce rôle, même si ça peut être une chouette marque d'amitié de le faire.
Peut être une aide a domicile une a deux fois par semaine pour aider sur le ménage ? Un service de repas à domicile comme peuvent avoir les personnes âgées ? (Et peut être que si les jeunes aussi y ont accès, ils raleront sur la qualité dudit service
). Bref, je peux comprendre que même si on a choisit d'avoir un enfant, on puisse être depassé, en détresse, avoir besoin de soutien et de relais. Mais je ne suis pas sûre que ce soit au cercle amicale de jouer ce rôle, même si ça peut être une chouette marque d'amitié de le faire.
Je ne comprends pas certains commentaires, qui ont l'air d'avoir lu une injonction à aider les parents dans l'article?
Pourtant l'article n'est pas du tout rédigé comme ça (bien au contraire d'ailleurs) …
Si vous avez dans votre entourage des personnes qui vivent ce moment vertigineux, n’hésitez pas, si vous le pouvez, à apporter votre aide, à la hauteur de moyens et de vos capacités.
Bah ça me paraît clair : si on ne veut / ne peut pas, on n'est pas une mauvaise personne parce qu'on n'aide pas ses amis parents
C'est vrai que la société renvoie beaucoup l'image de parents heureux et épanouis, c'est bien de rappeler qu'ils sont aussi très fatigués et peuvent apprécier du soutien (je n'ai pas d'enfants, je n'aurais pas spontanément proposé à des amis avec des enfants en bas âge de les aider, mais dit comme ça et en y réfléchissant ça ne me choque pas - et si j'avais des enfants en bas âge, je pense que je serais ravie d'avoir un coup de main, surtout avec mes parents et ceux de mon conjoint éloignés).
@BravoCharlie pour les cas que tu cites (blessure physique, dépression, etc.) c'est beaucoup plus naturel dans notre société de proposer de l'aide (une amie a un bras dans le plâtre? bah on va proposer de lui faire à manger, etc.).
Pourtant l'article n'est pas du tout rédigé comme ça (bien au contraire d'ailleurs) …
Si vous avez dans votre entourage des personnes qui vivent ce moment vertigineux, n’hésitez pas, si vous le pouvez, à apporter votre aide, à la hauteur de moyens et de vos capacités.
Bah ça me paraît clair : si on ne veut / ne peut pas, on n'est pas une mauvaise personne parce qu'on n'aide pas ses amis parents
C'est vrai que la société renvoie beaucoup l'image de parents heureux et épanouis, c'est bien de rappeler qu'ils sont aussi très fatigués et peuvent apprécier du soutien (je n'ai pas d'enfants, je n'aurais pas spontanément proposé à des amis avec des enfants en bas âge de les aider, mais dit comme ça et en y réfléchissant ça ne me choque pas - et si j'avais des enfants en bas âge, je pense que je serais ravie d'avoir un coup de main, surtout avec mes parents et ceux de mon conjoint éloignés).
@BravoCharlie pour les cas que tu cites (blessure physique, dépression, etc.) c'est beaucoup plus naturel dans notre société de proposer de l'aide (une amie a un bras dans le plâtre? bah on va proposer de lui faire à manger, etc.).
@Iseult la rousse OU ALORS si chacun choisissait la vie qu’il veut et pouvait EN PLUS compter sur le soutien de ses proches quand il en a besoin, que ce soit dans la parentalité mais aussi la maladie, la séparation, la galère de thune ? Tout le monde pourrait quand même faire ses choix mais EN PLUS tout le monde serait nettement plus confortable. Ou alors c’est une idée à la con et c’est carrément mieux de vivre tout seul, dans son coin et se manger gaiement toutes les grosses poutres que la vie met dans la gueule pendant que nos proches font comme si ils avaient rien vu ?
C’est pas “les parents”, c’est des humains qui ne dorment pas la nuit, ont le corps en morceau, et sont épuisés. Si une personne de ton entourage est dans un tel état physique ou moral, ça me semble pas deconnant de proposer ton aide ? Même si elle est “un peu responsable” de son état ? Ou alors comme c’est des parents, même si c’est des gens qu’on aime on dit non, ou comment ça se passe ?
Moi j’ai un proche qui traverse un truc du genre, parent ou pas, l’idée qui me vient c’est de voir ce que je peux faire, et oui je fais la cuisine, le baby sitting, le ménage. La l’article dit : 88% des parents sont dans le mal, sachez donc que si vous connaissez des gens en post partum ils ont sûrement besoin de tout l’aide qu’ils peuvent trouver et hésitez pas si vous pouvez . Je capte pas du tout les réticences à aider quelqu’un qui galère en fait. Même si c’est “de sa faute”. Qu’on ai pas le temps de cuisiner des lasagnes à ta sœur qui vient d’accoucher je veux bien, mais qu’on critique l’idée je comprend pas.
C’est pas “les parents”, c’est des humains qui ne dorment pas la nuit, ont le corps en morceau, et sont épuisés. Si une personne de ton entourage est dans un tel état physique ou moral, ça me semble pas deconnant de proposer ton aide ? Même si elle est “un peu responsable” de son état ? Ou alors comme c’est des parents, même si c’est des gens qu’on aime on dit non, ou comment ça se passe ?
Moi j’ai un proche qui traverse un truc du genre, parent ou pas, l’idée qui me vient c’est de voir ce que je peux faire, et oui je fais la cuisine, le baby sitting, le ménage. La l’article dit : 88% des parents sont dans le mal, sachez donc que si vous connaissez des gens en post partum ils ont sûrement besoin de tout l’aide qu’ils peuvent trouver et hésitez pas si vous pouvez . Je capte pas du tout les réticences à aider quelqu’un qui galère en fait. Même si c’est “de sa faute”. Qu’on ai pas le temps de cuisiner des lasagnes à ta sœur qui vient d’accoucher je veux bien, mais qu’on critique l’idée je comprend pas.
Dernière édition :
@Ciredutemps
Après c’est logique : la dépression, la blessure ou le handicap, ça n’a pas été choisi par la personne contrairement à faire des enfants
Sinon concernant l’article, si je suis vraiment très proche de qqn (famille ou amis) qui est dépassé, ça me paraîtrait logique de l’aider. Puisque les proches çà sert aussi à ça, être la dans les moments compliqués. Après bien sûr à condition de pas soi même être sous l’eau.
Édit : par exemple, on a aidé plusieurs pour des déménagements et on nous a aussi aidé à l’inverse alors que oui c’est chiant. Bref quand on apprécie une personne, ça se fait naturellement de proposer de l’aide en général.
Après c’est logique : la dépression, la blessure ou le handicap, ça n’a pas été choisi par la personne contrairement à faire des enfants
Sinon concernant l’article, si je suis vraiment très proche de qqn (famille ou amis) qui est dépassé, ça me paraîtrait logique de l’aider. Puisque les proches çà sert aussi à ça, être la dans les moments compliqués. Après bien sûr à condition de pas soi même être sous l’eau.
Édit : par exemple, on a aidé plusieurs pour des déménagements et on nous a aussi aidé à l’inverse alors que oui c’est chiant. Bref quand on apprécie une personne, ça se fait naturellement de proposer de l’aide en général.
@Ciredutemps oui peut-être faut-il sensibiliser les personnes ne l’ayant pas vécu que le post-partum peut être difficile. Mais dans ce cas je crois que je préfère des astuces plus pratiques es extraites de l’expérience de jeunes parents qu’une vague demande d’empathie qui, du coup, s’applique à tous les autres cas de figure de difficultés que l’on peut rencontrer.
Je me dis aussi que peut-être que le fait que ce soit une difficulté au sein d’une situation « choisie » déclenche moins d’empathie spontanément. Mais encore une fois sensibilisation + astuces, ça ferait l’affaire et ça paraîtrait moins « superficiel ».
Je me dis aussi que peut-être que le fait que ce soit une difficulté au sein d’une situation « choisie » déclenche moins d’empathie spontanément. Mais encore une fois sensibilisation + astuces, ça ferait l’affaire et ça paraîtrait moins « superficiel ».
Oui mais justement ça fait consensus que dans ce cas là, ce qui soulage le plus, c’est l’aide. Bien sûr qu’il y a des tas de trucs pour que ce soit “plus facile” même solo, je ne dis absolument pas qu’un post partum solo est impossible ou condamne systématiquement à la dépression. Mais il n’empêche que ce qui aide le plus, c’est quand les parents disposent d’aide, se sentent soutenus et peuvent se reposer. C’est pas du tout la faute des amis si ils ne peuvent pas contribuer, ou si le couple ne peut pas recevoir d’aide, et si les pouvoirs publics sont mollassons, mais selon les études, les recherches and co, ce dont les gens ont le plus besoin c’est de ça.
A titre personnel je pense que dans toutes les étapes de la vie, c’est ce dont les gens ont besoin mais c’est un autre sujet.
Je suis assez surprise des commentaires de certains.
J’ai un bébé de 4 mois. Je l’ai voulu, oui. Il n’empêche, que par exemple au cours du premier mois, je ne pouvais pas marcher ni m’asseoir, je souffrais terriblement physiquement (déchirure, episio, allaitement, mal partout, et j’avais le covid). Et les gens qui veulent venir voir le bébé, qui demandent un café, un verre d’eau, t’as pas du jus de fruits?… ben non merci.
Aujourd’hui, et depuis 4 mois, mon conjoint et moi on ne dort pas. Pas plus de 2h de suite. Là il est 21h, ça fait 2h que bébé hurle, et qu’on ne sait pas quoi faire.
Alors non, je n’attend pas de mes amis ni de ma famille qu’ils viennent faire le ménage ou écouter ma fille hurler à ma place en la berçant. Mais j’espère qu’ils comprennent que mon quotidien est difficile en ce moment. Même si je l’ai voulu. Il n’empêche que c’est une période difficile.
L’argument du « ils l’ont voulu chacun sa merde », je trouve ça hyper rude. Genre, t’as une pote qui est en couple avec un mec malsain, qui lui fait du mal. Tu vas lui dire « tu l’as choisi, je vais pas t’écouter te plaindre ou t’aider à porter plainte, tu l’as voulu tu l’as eu »? Si c’est le cas, on n’a sûrement pas la même définition de l’amitié.
Le post est peut-être mal compris, par d’autres ou par moi. Ce que je retiens personnellement c’est qu’un peu de bienveillance, c’est toujours bienvenu. De manière générale.
(Et non, tout le monde ne peut pas se payer une femme de ménage ou un traiteur et une baby-sitter)
J’ai un bébé de 4 mois. Je l’ai voulu, oui. Il n’empêche, que par exemple au cours du premier mois, je ne pouvais pas marcher ni m’asseoir, je souffrais terriblement physiquement (déchirure, episio, allaitement, mal partout, et j’avais le covid). Et les gens qui veulent venir voir le bébé, qui demandent un café, un verre d’eau, t’as pas du jus de fruits?… ben non merci.
Aujourd’hui, et depuis 4 mois, mon conjoint et moi on ne dort pas. Pas plus de 2h de suite. Là il est 21h, ça fait 2h que bébé hurle, et qu’on ne sait pas quoi faire.
Alors non, je n’attend pas de mes amis ni de ma famille qu’ils viennent faire le ménage ou écouter ma fille hurler à ma place en la berçant. Mais j’espère qu’ils comprennent que mon quotidien est difficile en ce moment. Même si je l’ai voulu. Il n’empêche que c’est une période difficile.
L’argument du « ils l’ont voulu chacun sa merde », je trouve ça hyper rude. Genre, t’as une pote qui est en couple avec un mec malsain, qui lui fait du mal. Tu vas lui dire « tu l’as choisi, je vais pas t’écouter te plaindre ou t’aider à porter plainte, tu l’as voulu tu l’as eu »? Si c’est le cas, on n’a sûrement pas la même définition de l’amitié.
Le post est peut-être mal compris, par d’autres ou par moi. Ce que je retiens personnellement c’est qu’un peu de bienveillance, c’est toujours bienvenu. De manière générale.
(Et non, tout le monde ne peut pas se payer une femme de ménage ou un traiteur et une baby-sitter)
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