@Bloem
Je trouve ton deuxième message un peu plus nuancé et je suis plus d'accord avec lui !
Dans ton premier message, j'ai compris que tu pensais que le placement d'enfants permettait aux structures du social et du médico-psychologique de faire du business. Ce qu'on appelle communément social et médico-psychologique sont un ensemble de dispositifs et d'établissements gérés de manière non lucrative (soit par des assos à but non lucratif, soit directement par le public comme l'hôpital par exemple) à qui l'état donne de l'argent (via le département, l'ARS...) et qui gèrent cet argent avec contrôles réguliers et obligation de publications de rapports d'activités.
Je ne pense pas qu'on puisse dire que ce genre de modèle soit un business, à moins que l'on pense que payer des équipes de professionnels pour accompagner les enfants de différentes manières via différentes spécialités avec des salaires pas ultra attirants (preuve en est du manque de personnel) soit faire du business. L'argent donné par l'Etat via différents interlocuteurs publics est inclu dans un budget global qui permet de payer les salaires, les transports, les travaux... Etc, les salaires étant comme toujours le poste de dépenses le plus important. Je travaille moi-même dans deux établissements du médico-social, je suis même élue du CSE, donc j'observe ce budget, et je vois comme les associations travaillent à moyens réduits compte tenu de la réalité du terrain, voire s'inquiètent souvent de ne pas pouvoir bien payer le personnel. Dire "un enfant rapporte 6000" ça ne dit rien dans l'absolu, peut-être qu'au vu des besoins (quels transports a-t-il besoin ? quels accompagnements ? à quel endroit ?) ce n'est pas assez pour tout payer. Et d'ailleurs ce ne sont pas vraiment comme ça que ces structures fonctionnent vu qu'il y a différents budgets et pas seulement des budgets "par enfant".
Il y a des critiques à faire des ces établissements comme je l'ai fait dans mon premier post sur ce topic mais je ne pense pas que ce soit dans l'intérêt des enfants placés de rendre les informations aussi confuses ! La critique n'est selon moi pas à faire dans le portage de ces structures là précisément qui reste assez transparent et toujours public mais plutôt dans leur organisation (toujours trop éloignée de l'Education Nationale par exemple) et dans les moyens alloués par l'Etat qui restent toujours peau de chagrin. Être seul pour surveiller 15 enfants, c'est toujours moins bien qu'être 5... La question du taux d'encadrement restera à mon sens toujours le nerf de la guerre, c'est la plainte principale des gens de terrain. En plus d'autres soucis liés au manque d'argent (absence de formations, matériel pourri etc).
Ensuite, pour ce qui est de l'accueil par des structures privées probablement non surveillées, je ne peux que aller dans ton sens, c'est une aberration totale, et il faut se battre pour que surtout le secteur de la santé et du social soit une propriété publique, non lucrative, et que les établissements privés violents disparaissent au profit de l'ouverture de nouveaux dispositifs gérés par l'Etat.
Je trouve ton deuxième message un peu plus nuancé et je suis plus d'accord avec lui !
Dans ton premier message, j'ai compris que tu pensais que le placement d'enfants permettait aux structures du social et du médico-psychologique de faire du business. Ce qu'on appelle communément social et médico-psychologique sont un ensemble de dispositifs et d'établissements gérés de manière non lucrative (soit par des assos à but non lucratif, soit directement par le public comme l'hôpital par exemple) à qui l'état donne de l'argent (via le département, l'ARS...) et qui gèrent cet argent avec contrôles réguliers et obligation de publications de rapports d'activités.
Je ne pense pas qu'on puisse dire que ce genre de modèle soit un business, à moins que l'on pense que payer des équipes de professionnels pour accompagner les enfants de différentes manières via différentes spécialités avec des salaires pas ultra attirants (preuve en est du manque de personnel) soit faire du business. L'argent donné par l'Etat via différents interlocuteurs publics est inclu dans un budget global qui permet de payer les salaires, les transports, les travaux... Etc, les salaires étant comme toujours le poste de dépenses le plus important. Je travaille moi-même dans deux établissements du médico-social, je suis même élue du CSE, donc j'observe ce budget, et je vois comme les associations travaillent à moyens réduits compte tenu de la réalité du terrain, voire s'inquiètent souvent de ne pas pouvoir bien payer le personnel. Dire "un enfant rapporte 6000" ça ne dit rien dans l'absolu, peut-être qu'au vu des besoins (quels transports a-t-il besoin ? quels accompagnements ? à quel endroit ?) ce n'est pas assez pour tout payer. Et d'ailleurs ce ne sont pas vraiment comme ça que ces structures fonctionnent vu qu'il y a différents budgets et pas seulement des budgets "par enfant".
Il y a des critiques à faire des ces établissements comme je l'ai fait dans mon premier post sur ce topic mais je ne pense pas que ce soit dans l'intérêt des enfants placés de rendre les informations aussi confuses ! La critique n'est selon moi pas à faire dans le portage de ces structures là précisément qui reste assez transparent et toujours public mais plutôt dans leur organisation (toujours trop éloignée de l'Education Nationale par exemple) et dans les moyens alloués par l'Etat qui restent toujours peau de chagrin. Être seul pour surveiller 15 enfants, c'est toujours moins bien qu'être 5... La question du taux d'encadrement restera à mon sens toujours le nerf de la guerre, c'est la plainte principale des gens de terrain. En plus d'autres soucis liés au manque d'argent (absence de formations, matériel pourri etc).
Ensuite, pour ce qui est de l'accueil par des structures privées probablement non surveillées, je ne peux que aller dans ton sens, c'est une aberration totale, et il faut se battre pour que surtout le secteur de la santé et du social soit une propriété publique, non lucrative, et que les établissements privés violents disparaissent au profit de l'ouverture de nouveaux dispositifs gérés par l'Etat.
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