@Rimalouette
Après, tout ça reste à nuancer: Plutôt qu'une augmentation du chômage, on peut (et devrait) envisager une réduction du temps de travail, et une réorientation des emplois perdus dans la transition vers d'autres secteurs (i.e. aéronautique -> ferroviaire).
La réduction du train de vie doit viser en priorité les plus riches, qui sont ceux qui polluent le plus, et une économie de taille réduite ne rime d'ailleurs pas nécessairement avec misère - par exemple, quand on voit la proportion du budget des ménages consacrée à l'automobile, c'est quand même fou les économies qui pourraient être faites avec des mesures ambitieuses pour permettre aux gens de réduire leur dépendance à la voiture (réseau de bus dans les communautés de communes, voies cyclables, infrastructures au travail pour faciliter l'usage du vélo - parkings à vélos, douche... -, relocalisation des activités culturelles et sportives dans les villages... mine de rien le tout-voiture est assez récent, il ne faudrait quand même pas l'oublier). Pareil pour le logement, il y a des politiques à mettre en place pour réduire la proportion de logements vacants, rénover massivement les passoires énergétiques (encore des économies !), et à titre personnel je pense qu'on se dirige aussi vers plus de partage des logements (colocations, cohabitation de plusieurs générations dans le même logement...).
Il n'y a pas de justice écologique sans justice sociale, et même (et surtout !) dans une optique décroissante ça peut et doit être fait intelligemment, de manière à ne pas laisser les gens crever de faim. Pas juste se dire "si tout le monde devient pauvre le problème est réglé"
Par contre oui, le shopping en tant que loisir (lui aussi un phénomène récent et monté de toutes pièces), ou l'avion "parce qu j'ai besoin de me vider la tête à l'autre bout du monde", oui ça si on veut avoir une chance de s'en tirer c'est fini.
Après, tout ça reste à nuancer: Plutôt qu'une augmentation du chômage, on peut (et devrait) envisager une réduction du temps de travail, et une réorientation des emplois perdus dans la transition vers d'autres secteurs (i.e. aéronautique -> ferroviaire).
La réduction du train de vie doit viser en priorité les plus riches, qui sont ceux qui polluent le plus, et une économie de taille réduite ne rime d'ailleurs pas nécessairement avec misère - par exemple, quand on voit la proportion du budget des ménages consacrée à l'automobile, c'est quand même fou les économies qui pourraient être faites avec des mesures ambitieuses pour permettre aux gens de réduire leur dépendance à la voiture (réseau de bus dans les communautés de communes, voies cyclables, infrastructures au travail pour faciliter l'usage du vélo - parkings à vélos, douche... -, relocalisation des activités culturelles et sportives dans les villages... mine de rien le tout-voiture est assez récent, il ne faudrait quand même pas l'oublier). Pareil pour le logement, il y a des politiques à mettre en place pour réduire la proportion de logements vacants, rénover massivement les passoires énergétiques (encore des économies !), et à titre personnel je pense qu'on se dirige aussi vers plus de partage des logements (colocations, cohabitation de plusieurs générations dans le même logement...).
Il n'y a pas de justice écologique sans justice sociale, et même (et surtout !) dans une optique décroissante ça peut et doit être fait intelligemment, de manière à ne pas laisser les gens crever de faim. Pas juste se dire "si tout le monde devient pauvre le problème est réglé"
