D’accord avec ça.
Ma mère s’est fait soigner son eczéma grâce à une naturopathe en trouvant la cause (qui était une intolérance alimentaire je crois), la ou les dermatos soignaient juste le symptôme avec des corticoïdes..
Je trouve aussi que la naturopathie peut avoir son intérêt dans de légers « dysfonctionnement ». Il n’est pas forcément possible de prendre des médicaments, sachant que les effets secondaires pourraient être trop importants face aux bénéfices.
Je pense par exemple à une cure de zinc et autres plantes pour ma peau, ça l’avait bien améliorée, en revanche comme j’ai une acné très légère, le roaccutane n’aurait clairement pas été conseillé en terme de B/R.
Et d'accord pour le zinc qui m'a aussi aidé-e ... et qui m'a été recommandé par mon généraliste ! Pas forcément besoin de s'exposer à des charlatans pour recevoir ce genre de prescriptions, accéder à un savoir connu et entendre un avis éclairé sur les limites de la médicalisation. Je dis "connu" parce que plusieurs proches ont entendu l'astuce du zinc de la bouche de leurs aîné-e-s.
Je trouve que la meilleure solution serait de
proposer aux futurs professionnels de santé un module de formation inclus dans leur cursus qui présente honnêtement, interroge scientifiquement et explore avec un minimum de biais les résultats prouvés des pratiques holistiques. Derrière, on interdit aux personnes qui n'ont pas reçu la formation médicale publique entière et suivi ce module de porter le nom de ces spécialités.
Ainsi, seuls les vrais soignants pourront se dire spécialisés en naturopathie.
Certes des abus existeront toujours, mais les risques seront réduits par la perspective de devoir faire toutes ces années d'études pour arnaquer les gens... c'est mieux que rien et ça obligera les gens à se former avec un regard implacable sur les limites de ces pratiques.
Ainsi, on aurait des dermatologues et autres soignants qualifiés, légitimes, aux prestations remboursées, dont la formation comprend la mention de l'efficacité du zinc sans risquer de se voir refiler un jus miracle, des pierres de lune, ou de l'homéopathie pour rester dans notre exemple : tout bénéf' !
C'est à l'état d'intervenir contre ces pratiques tire-fric qui mettent en danger les patients, les bénéficiaires et les malades les plus fragiles.
Demandons-nous où nous en serions, incapable de lire, d'écrire, de parler français, dépourvu du sentiment de légitimité nécessaire à questionner les conseils et les ordres d'une personne bénéficiant d'un statut social lié à l'ordre médical ?
Impossible de reprocher à ces gens de ne pas pouvoir se défendre.