@Cendre
Je suis d'accord que la sécurité est un thème de prédilection de la droite (comme l'immigration, la baisse des impôts, le soutien aux entreprises... ) mais en soit, vouloir vivre en sécurité n'est ni de droite, ni de gauche.
@Dragon-Mangue
Le rappel de
@Songi songi est intéressant mais il manque l'essentiel : le modèle de la concurrence pure et parfaite est un modèle, pas une possibilité réelle.
ça n'existe pas la concurrence pure et parfaite, chacune des composantes du modèle est impossible à atteindre.
Toute situation de concurrence est biaisée par des pratiques d'optimisation pour les opérateurs privés et de régulation de la part des puissances publiques :
- entente sur les prix (cf le secteur de la téléphonie)
- accès au réseau (cf la catastrophe des fournisseurs d'électricité qui désertent le marché dès que les prix montent)
- encadrement des pratiques à visée de santé publique (par exemple : limitation de vente et d'achat pour le tabac et l'alcool)
Le marché capitalistique est un marché de recherche de croissance continue, qui est difficilement conciliable avec deux impératifs d'une société en bonne santé :
- préservation du bien commun (ressources, santé, infrastructure, droits)
- lutte contre la pauvreté
Le corolaire de l’impossibilité d'une concurrence pure et parfaite, c'est que l
a loi de l'offre et de la demande est purement théorique également. Le prix n'est qu'un signal parmi d'autres. L'offre n'a jamais aucun intérêt à s'ajuster à la demande : le besoin de croissance entraîne l'émergence de nouveaux besoins et donc de nouveaux marchés (ex : montres connectées), par ailleurs, l'offre, dans un marché mondialisé, doit tirer partie des situations de rareté (en gros, créer et/ou entretenir la pénurie et des prix artificiellement haut pour dégager du profit en cas de hausse des charges : ex : la crise de la tortilla au Mexique).
Je vais aussi revenir sur l'exemple sur l'ouverture d'un école privée.
C'est justement un des domaines qui se prête de plus en plus à la privatisation. Il suffit de voir le réseau Fondation pour l'école/Kairos/Educfrance : il y a tout un écosystème qui vise à créer une privatisation de l'enseignement de la formation (ILFM qui remplace la formation publique) aux financements (Kairos, présidée par X. Darcos... ancien ministre de l'éduc nat comme c'est bizarre). Et, bien sûr, ces écoles privées de A à Z, qui se targuent de ne pas dépendre des financesments publics, éclosent des des milieux très réac, souvent catho traditionnalistes.
Et même sans financements publics, on peut être soutenu par le pouvoir en place : les directeurs de ces fondations sont tous passés par Science po, l'ENA ou l'ENS (écoles publiques), et orbitent dans des milieux proches du pouvoir (cf le Lycée Autremetn de T. Auzière, la belle-fille d'Emmanuel Macron).