Je suppose que ça dépend des maladies ou handicap.Ceci dit rien n'a jamais prémuni personne de voir un parent jeune tomber malade ou mourir prématurément. Et que penser alors des personnes handicapées ? Atteintes d'une maladie qui les condamne à des complications ou à une espérance de vie plus courte ? Devraient-elles être exclues des sentiers de la PMA sous prétexte que ce serait injuste pour leur enfant d'être confrontés à ces problématiques ?
Maintenant si la personne a une espérance de vie de 60-65 ans ça signifie souvent qu'à 55 ans elle risque déjà d'avoir de gros soucis de santé.
Est-ce vraiment bien pour le futur enfant né par PMA de lui assigner par avance une vie compliquée? (qui sera bien différente si la future maman a 27 ans ou 39 ans)
Idem si la maladie provoque des risques importants pour la grossesse, notamment les fausses couches et la prématurité du bébé. (Et même sans parler de maladie: le risque de fausse couche spontanée est de 9% à 20 ans et de 80% au delà de 45.)
OK le futur-bébé n'a aucun droit lors de sa conception. Cependant lorsque cette conception est médicalement assistée il ne me semble pas aberrant de prendre le futur de l'enfant en considération. Un peu comme dans le cas des bébés-médicaments. C'est une question éthique.
Sinon la limite de l'age de remboursement n'a pas forcément à être la même que la limite d'age d'autorisation (s'il y en a une).
En peut aussi estimer qu'à 43 ans ou plus l'infertilité n'est pas pathologique (sauf si elle est antérieure), et que la PMA devient un choix qui découle d'un parcours de vie. Alors qu'être infertile à 33 ans c'est pathologique.
Ce qui ferait que certaines PMA sont remboursées et d'autres pas.
Bon dans un monde idéal, tout serait remboursé pour le monde.