Une fois seule, je restai assise sur l'une des trois chaises dépareillées qui entouraient l'ancienne table carrée en chêne et examinai la minuscule cuisine aux murs palissés de bois sombre, aux placards jaune vif et au sol couvert de lino blanc. Rien n'avait changé. C'était ma mère qui avait peint les menuiseries, dix-huit ans plus tôt, tentative dérisoire d'amener un peu de soleil dans la maison. Sur le manteau de la petite cheminée du salon adjacent, pas plus grand qu'un mouchoir de poche, se trouvait une rangée de photos. Une du mariage de Charlie et Renée à Las Vegas, puis une de nous trois à la maternité après ma naissance, prise par une infirmière serviable, suivie de la ribambelle de mes portraits d'école, y compris celui de l'année précédente. Ces derniers m'embarrassèrent – il faudrait que j'en touche un mot à Charlie pour qu'il les mette ailleurs, au moins tant que je vivrais chez lui.
Bon du coup vous me faites rire et du coup ça me fait tousser mébon 
(J'essaye de râler comme Bella me jugez pas !) Bon courage pour la lecture ! cretin:
"pensai-je avec dédain"
Je vais me faire un thé et je vous rejoins, mais je me tâte à juste vous lire ou vraiment faire le CED. Vous n'avez pas encore fini le chapitre hein ? Y a presque pas de pages sur le topiC ! 
