Ah, je ne savais pas... Car dans les couloirs de la mort, les prisonniers sont en isolement permanent et il ne peuvent pas vraiment communiquer avec les autres détenus, sauf peut-être au moment où une date d’exécution est prévue, et qu'ils sont alors transférés à Huntsville, il me semble, dans des cages à barreaux. C'est le seul moment où ils peuvent échanger entre eux, sous surveillance des gardiens, je crois...
Après, si ton correspondant est respectueux, il ne cherchera pas à monnayer ton adresse, d'une part parce que tu mettrais peut-être fin à votre échange, te sentant trahis, ce qui serait légitime ; d'autre part parce qu'ils n'aiment généralement pas que leur correspondant(e)s écrivent à d'autres détenus, dans la même unité : cela peut notamment créer des tensions entre eux. Sachant que si l'un de ses amis souhaite t'écrire, il préfèrera te demander la permission ou te donner son nom afin que tu le contacte. Tu peux toujours le lui préciser.
C'est vrai que j'ai lu aussi que la plupart des gens (moi y compris) donnent directement l'adresse de leur domicile. C'est une forme de confiance. Tout comme se présenter dans une lettre, car il faut finalement en dire un peu sur soi pour amorcer une discussion, tisser un lien, et montrer que tu te livres aussi, sachant que tu pouvais rechercher des informations sur eux via Internet. Le risque de donner sa vraie adresse concerne surtout les personnes résidant aux Etats-Unis, qui correspondent avec des prisonniers (pas dans le couloir de la mort). Comme une Madmoizelle a dit sur le forum, s'il était un jour libéré, ton correspondant ne va pas s'amuser à prendre l'avion pour venir t'assassiner alors que tu l'as aidé pendant 10 ans. Et s'il est innocent, encore moins de risques.
Mais c'est très subjectif, et si tu ne le sens pas pour le moment, j'espère qu'il existe d'autres solutions, prévues par les associations. Peut-être qu'elles peuvent recevoir tes lettres et te les retourner directement ?
J'ignorais que la Poste avait rendu son service payant, désolé... :/
J'espère que tu auras le déclic en lisant une des annonces sur Abolition. Cela t'aidera peut-être à être en confiance, quant à l'adresse...
Après, si ton correspondant est respectueux, il ne cherchera pas à monnayer ton adresse, d'une part parce que tu mettrais peut-être fin à votre échange, te sentant trahis, ce qui serait légitime ; d'autre part parce qu'ils n'aiment généralement pas que leur correspondant(e)s écrivent à d'autres détenus, dans la même unité : cela peut notamment créer des tensions entre eux. Sachant que si l'un de ses amis souhaite t'écrire, il préfèrera te demander la permission ou te donner son nom afin que tu le contacte. Tu peux toujours le lui préciser.
C'est vrai que j'ai lu aussi que la plupart des gens (moi y compris) donnent directement l'adresse de leur domicile. C'est une forme de confiance. Tout comme se présenter dans une lettre, car il faut finalement en dire un peu sur soi pour amorcer une discussion, tisser un lien, et montrer que tu te livres aussi, sachant que tu pouvais rechercher des informations sur eux via Internet. Le risque de donner sa vraie adresse concerne surtout les personnes résidant aux Etats-Unis, qui correspondent avec des prisonniers (pas dans le couloir de la mort). Comme une Madmoizelle a dit sur le forum, s'il était un jour libéré, ton correspondant ne va pas s'amuser à prendre l'avion pour venir t'assassiner alors que tu l'as aidé pendant 10 ans. Et s'il est innocent, encore moins de risques.
Mais c'est très subjectif, et si tu ne le sens pas pour le moment, j'espère qu'il existe d'autres solutions, prévues par les associations. Peut-être qu'elles peuvent recevoir tes lettres et te les retourner directement ?
J'ignorais que la Poste avait rendu son service payant, désolé... :/
J'espère que tu auras le déclic en lisant une des annonces sur Abolition. Cela t'aidera peut-être à être en confiance, quant à l'adresse...