Une fille qui a enquêté sur FB :
Résumé en 3 points des échanges de ce jour avec Mr Gérard Lina, du Centre National de Référence des Staphylocoques à Lyon :
1 - Plus d'une 20aine d'articles de presse, depuis hier, se référent à la publication des Hospices Civils de Lyon, intitulée "Choc toxique : Enquête sur l'usage des tampons périodiques".
- http://www.scoop.it/t/hospices-civils-de-lyon-1/?&tag=choc+toxique
- http://www.chu-lyon.fr/fr/choc-toxique-enquete-sur-lusage-des-tampons-periodiques
2 - Cette publication indique, entre autres, que "le Centre national de référence des staphylocoques des HCL a pu analyser 700 tampons usagés."
Cette publication ne stipulant pas le nombre de coupes menstruelles qui l'ont été de la même façon, Mr Lina me communique l'information : "4 coupes de deux modèles différents".
---> Chacun.e est libre de juger la pertinence du chiffre 4 en tant qu'échantillon statistiquement représentatif.
3 - La publication des HCL indique également : "Les coupes menstruelles, en ayant un diamètre plus important que les tampons, elles permettent une arrivée d’air et donc d’oxygène plus importante et favorisent plus la croissance du staphylocoque et la production de la toxine."
La cup se pliant pour être insérée dans le vagin, et se positionnant par un effet ventouse, je questionne Mr Lina sur cette "arrivée d'air."
"Il y a en effet un effet ventouse mais qui n’élimine pas l’air qui peut se faufiler lorsqu’elle se délie pour se repousser dans le réceptacle."
Demandant à Mr Lina la méthodologie utilisée pour mesurer cet "air qui peut se faufiler", il m'indique "personne n'a vérifié qu'il n'y en avait pas".
Malgré ma demande à 3 reprises, Mr Lina n'a pas partagé la méthodologie, ni les résultats de l’enquête.
Quels tests ont été faits sur les 4 cups en question?
---> Chacun.e est libre de conclure sur le lien entre le choc toxique staphylococcique d'origine menstruelle et le port de la cup, lien qui n'a donc pas été scientifiquement prouvé à ce jour.
(pour clore ce chapitre sur une note plus légère, je vous laisse méditer sur la poésie de ce si charmant et si doux mot de "réceptacle" qui, pour les HCL, nomme notre vagin...)