Culture du viol, consentement et « zone grise »

11 Octobre 2014
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@Jacky_Hell quand tu dis NON ou STOP à qqn, d'une façon claire, même en pleine action, et qu'il continue… il brise ton consentement. Donc on peut dire que c'est du viol.
DONC tu n'as pas à culpabiliser ! Et tu n'as pas non plus à culpabiliser de t'être fait insulter au téléphone, nom d'un chien c'est lui qui a été violent et agressif ! tu ne pouvais pas savoir comment allait tourner la discussion quand tu as décroché, ce n'est pas toi qui t'es mise dans cette situation, c'est lui qui l'a créée !
 
30 Janvier 2015
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@Saramuraï Tu n'es pas responsable de ce qu'il s'est passé. On a le droit de changer d'avis. On a le droit de boire trop. Et même de cumuler les deux. Que tu n'aies pas dit non ne te rend pas plus responsable : le consentement, c'est dire oui (et pas ne pas dire non), et que ce oui soit libre, éclairé, et surtout pas contraint de quelle que manière que ce soit. Or, là, tu as essayé de l'arrêter et il n'en a pas tenu compte.
Vu la question qu'il t'a posée ("tu vas porter plainte ?"), il était très conscient de la portée de son acte. Et tu n'en es pas responsable.
 
31 Mars 2015
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Merci pour vos réponses encourageantes. Pour moi, jusqu'à présent, jusqu'à ce que je tombe sur cet article de madmoizelle et que je lise les commentaires et témoignages des autres personnes sur ce forum, c'était entièrement de ma faute pour avoir été naïve et avoir bu. Et je refusais de reconnaitre avoir été violé. Cela m'angoisse encore énormément mais je pense avoir passé une étape en parlant ici, même anonymement.
 
25 Mars 2015
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Depuis qu'il est sorti, cet article a fait l'objet de nombreux partages de ma part, à des ami-e-s sceptiques quant à la notion de consentement. Merci @Clemence Bodoc d'avoir mis les mots sur ce problème, de manière plus pédagogique que je n'aurai jamais pu le faire. :jv:
 
23 Août 2014
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Merci pour cet article très enrichissant sur la notion de zone grise qui reste quand même pas facile à appréhender si on ne l'explique pas correctement :)

Juste pour ajouter que ça peut aussi arriver dans l'autre sens : des fois quand mon copain a pas trop envie je me dis " mais c'est pas normal un mec c'est censé toujours avoir envie ! " puis je me reprends et je me dit qu'à ça place ça me plairait pas trop du tout qu'il insiste :erf:
 
22 Mai 2012
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J'ai juste lu le message de Saramuraï au pif... Je suis désolée que ça te soit arrivé... ça m'ait arrivé de me sentir l'interdiction de dire non, mais j'ai eu plus de chance que toi avec la personne en face. Quel type immonde ! >: ( Ce n'est pas ta faute et tu n'es pas sale, il a réuni tous les éléments pour profiter de toi. C'est vraiment un type dégueulasse et j'espère qu'il a choppé ou choppera une maladie immonde à force de jouer à ce jeu là. Ce minable doit se croire irrésistible, en fait il partage juste des risques, il le paiera sûrement un jour de sa santé. Peut-être même qu'un papa/grand frère paternaliste lui pètera la gueule (qu'ils se mutilent entre eux). Je le lui souhaite très fort.

J'espère vraiment que de ton côté tu as connu et connaîtra d'autres expériences agréables pour contrebalancer 1000 fois cet épisode... Faut se dire que ce souvenir sera de plus en plus loin de toi. Que ce soit niveau cul ou autre, personne au monde ne se laisse pas une seule fois piéger dans sa vie, ça fait partie de l'Humain. En revanche, pour profiter des autres comme il l'a fait, là on a le choix. Tu n'es pas une plus mauvaise personne qu'une autre parce que tu as aussi subi aussi parfois. C'est malheureux, mais ça arrive à plein de gens, alors vraiment... Avançons droit devant vers les expériences plus heureuses sans nous retourner ! ; )
 
Dernière édition :
31 Mars 2014
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J'ai un témoignage également, j'ai besoin d'en parler car quand j'ai raconté l'anecdote à ma mère et à mon psy, ils ont à peine sourcillé. Alors que quand je l'ai raconté à ma meilleure amie elle m'a dit que j'avais été violé. Du coup c'est dur, car personnellement j'ai vraiment ce sentiment et parfois je pleure, je fais des crises d'angoisse, mais mon propre psy et ma mère en ont rien à faire.

C'était un vieil ami cela faisait 6 ans qu'on se connaissait. Pendant 5 ans nous avions vécu dans la même ville, mais cette année j'étais monté à Paris pour poursuivre des études différentes. Cela ne s'est pas très bien passé, je suis tombée dans la dépression, des merdes me tombait sans cesse dessus. Je suis devenue insomniaque, j'ai même fini à l’hôpital psy à cause d'une TS, je suis tout de même sorti très vite, je détestais l'endroit, je me sentais shooté et je me faisais sans cesse draguer par d'autre patient, bien plus atteint que moi sur le coup. Je suis sorti avec un traitement pour la dépression et mon insomnie. Mes problèmes d'insomnie ne se sont pas améliorés et un soir j'en ai pris trop. Je suis tombé dans une phase hallucinogène dont je ne me souviens plus même à présent. J'ai juste la preuve d'avoir appelé cet ami, quand je l'ai rappelé je l'avais visiblement lourdement dragué, ce qui ne me ressemblait pas et de plus je n'avais aucun attirance amoureuse pour lui.. J'ai supplié de plus en parler, en disant que je n'étais pas clair, mais il insistait. J'ai donc décidé d'ignorer ses appels jusqu'au jour ou je me suis dit qu'il devait avoir compris. Moralement je n'allais pas encore bien et il m'a proposé de lui rendre visite, mais j'avais un peu peur de comment notre rencontre pouvait tourner, donc j'ai plutôt proposé de l'inviter dans ma ville en terrain neutre pour un après-midi. Là de nouveau il a remis sur le tapis le sujet d'une possible relation, de nouveau j'ai dit non, que j'avais dit des conneries et de nouveau je l'ai quitté, puis évité.

Puis un jour ma petite soeur que j'adore a eu besoin de mon aide, elle habite la même ville que mon ami. Je lui dit que je vais l'aider et je pense à mon ami. Je culpabilise un peu, je me dit que j'ai été une mauvaise amie, je me dit qu'on peut aller boire un verre ensemble, là encore sur un terrain neutre, car j'ai peur qu'il insiste encore une fois. J'arrive donc dans la ville ou il habite et il m'attend à la gare. Je propose d'aller boire un verre à notre bar préféré, il me dit qu'il ne veut pas et qu'il préfère aller chez lui. Je me sens un peu gênée, mais je ne pense pas qu'il va insister, ça fait 5 ans qu'on est ami je le connais, il fanfaronne beaucoup, joue un peu les matchos, mais au final ne va pas plus loin.

Une fois arrivé chez lui j'essaye d'orienter la conversation sur lui, pour éviter de parler de moi, je ne suis pas encore très bien dans ma peau, voir pas du tout bien encore, je ne veux être déprimante, mais lui pousse la conversation vers moi. Au bout d'un moment il me dit "On devrait faire l'amour". Petite explication j'étais une vieille vierge de 24 ans, pas parce que je n'ai jamais intéressé personne, loin de là, mais par ce que je me suis toujours sentie mal dans ma peau. Je dis non une première fois, il pose sa main sur ma cuisse, je le repousse il insiste, il dit que je serais débarrassé de ma virginité, il essaye de toucher mes seins, je dis non que je ne veux pas et cette fois je me lève pour me mettre hors de sa portée. Il se lève et se colle à moi et il insiste encore, je dis non plusieurs fois, puis lasse je finis par céder. Tout le long qu'on l'a fait j'ai fermé les yeux et un moment j'ai dit que cela suffisait en m'écartant, car je n'avais aucun plaisir et il m'a rattrapé par les hanches en disant encore deux minutes, sur le coup je me suis juste dit plus que deux minutes. Ensuite nous nous sommes quitté, j'ai rejoins ma soeur, il m'a envoyé des sms car il voulait boire un verre, j'ai refusé. Je me sentais mal, je n'étais plus vierge, je n'avais pas cédé pendant tant d'année, je n'étais donc pas une "fille facile", il savait que j'étais très déprimé, il était mon ami, je lui en avais parlé, il savait aussi que je sentais coupable de ne pas être une bonne amie, je lui avait dit aussi. Bref je me suis sentie manipulé par ce vieil ami, le genre d'ami qu'on fini par croire qu'ils vont rester. De plus à la fin de notre relation il m'avait dit être content d'avoir passé le cap avec moi, que ça faisait 90 % des filles qu'il fréquentait avec qui il l'avait fait, ça faisait tellement défi à la con, alors que j'étais au fond du trou dans mon estime de moi et qu'il le savait.

Le soir j'en ai parlé à ma meilleure amie qui avait aussi été violé par son ex, elle m'a rassuré je ne me faisais pas de délire. Ce qui est dur c'est que ma mère voit ça comme un truc pas si grave, je ne suis plus vierge, je dois êtres soulagé, quand au psy comment suivre une thérapie avec si il ne voit même pas ou cela blesse, je me demande sérieusement si je devrais pas en changer.

Je me sens si mal aujourd'hui, je me trouvais déjà trop gentille, trop fragile pour affronter le monde et cette expérience m'a comme confirmé mentalement cette incapacité à faire face à un monde de requin. Bref je sais qu'il y a pas de réponse, mais je voulais juste raconter cela une dernière fois, car j'ai trop honte pour le raconter à une autre personne que je connais.
 
28 Mai 2015
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PARIS
Bonjour,

Cet article à propos de la "zone grise" et les témoignages m'ont fait penser à une scène de la sitcom Malcom. Alors qu'il est au lycée, à une soirée avec des camarades, la fille qui lui plait lui fait des avances alors qu'elle est complètement soûle. Elle est plus qu'explicite et surtout le supplie de coucher avec elle. Il refuse et se fait insulter, puis rentre chez lui. Là il raconte à son grand frère qu'il se sent nul de n'avoir pas coucher avec elle. Réponse du grand frère (où quelque chose de ce genre) : " Je suis fier de toi car tu n'as pas abusé d'une fille soûle". Dans cet épisode, la jeune femme avait clairement manifesté son consentement. Mais peut-on dire de quelqu'un qui ne visiblement pas ce qu'il fait qu'il est vraiment consentant ?

Personnellement, je n'ai jamais été dans le cas où je ne savais plus ce que je faisais, que je ne comprenais pas comment j'avais pu en arriver là où ne pas oser dire "non". Avec mon mari, mais aussi avec mes anciens petits copains, si je n'avais pas envie, je le disais. J'ai quand même eu la chance de sortir avec des garçons et des hommes respectueux des femmes, de leur bien-être, et qui faisaient attention. Je pense que c'est une question d'éducation, et c'est à nous parents et futurs parents d'apprendre aux jeunes, tant les garçons que les filles, à se respecter, à respecter leurs corps et que faire l'amour avec quelqu'un c'est beau.
 
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Réactions : engoluob et bubulle888
14 Décembre 2015
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Bonjour,
J'ai conscience que le sujet est sorti il y a longtemps, mais peut être reste-t-il quelque bonnes âmes pour me répondre. :)
Avant de poser ma question, je voudrais assurer de mon soutien tou.t.e.s les personnes ayant subi quelque chose qui les a blessé.e.s / traumatisé.e.s. J'espère que vous allez mieux, que vous avez eu des gens bien intentionné pour vous soutenir et vous aider à panser vos blessures.

Je m'intéresse énormément à la notion de consentement. Pour des raisons personnelles, mais aussi parce qu'au regard de petites expériences que j'ai conduit, si en théorie globalement tout le monde est d'accord sur la nécessite d'obtenir le consentement, personne n'est d'accord sur la manière, et sur la notion. Un peu comme la politique, tous le monde en fait mais pas la même. J'aimerais bien créer, ou rejoindre, un groupe de réflexion sur le consentement. Pour comprendre ce qui a mené au flou dans lequel la majeure partie du monde est. Peut être trouver des manières de se mettre d'accord (attention, il ne faut pas comprendre par là que je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'avoir un signe explicite de consentement dans le cadre d'un début de relation où l'on se connait pas assez pour se comprendre, au contraire, c'est juste que j'entends des discours plus ou moins différents, qui, s'ils m'agressent ou me blessent parfois, sont néanmoins l'expression d'un souci réel en face, souci qu'il me sied de m'y intéresser). Assez étrangement, mais j'y vois un bon signe, les personnes (dans la population 9gag, vous cernez le genre) qui ont plus spontanément répondu à ma proposition de réfléchir dessus, étaient des hommes. J'espère y voir une forme de prise de conscience de l'état de la communication entre les individus. Est ce que vous connaissez de tels groupes ? Êtes-vous intéressé.e.s ?
 
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Réactions : bubulle888
21 Août 2013
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Aix-en-Provence
Et le "bon j'ai pas vraiment envie, mais allez, c'est que 15 minutes et après basta", vous le situeriez où? (vraie question). Ou les situations, où une personne insiste beaucoup pour une pratique ou avoir une relation sexuelle, en vient à se moquer de l'autre (par exemple en disant qu'il/elle est coincé/e) jusqu'à ce que la personne accepte? Je connais certaines personnes à qui ce genre de situations est arrivée par le passé...
 
26 Septembre 2012
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Et le "bon j'ai pas vraiment envie, mais allez, c'est que 15 minutes et après basta", vous le situeriez où? (vraie question). Ou les situations, où une personne insiste beaucoup pour une pratique ou avoir une relation sexuelle, en vient à se moquer de l'autre (par exemple en disant qu'il/elle est coincé/e) jusqu'à ce que la personne accepte? Je connais certaines personnes à qui ce genre de situations est arrivée par le passé...
C'est de la pression sexuelle, le consentement est obtenu par pression, humiliation, etc, donc une forme de violence.
 
12 Octobre 2015
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Lyon
MERCI, merci, merci Madmoizelle pour cet article.
Depuis plusieurs années, je m'interroge sur mon passé, sur ma première fois, et sur cette fameuse zone grise... Et ça fait du bien, quatre ans après d'avoir des réponses claires.

Lorsque j'ai raconté ma première fois à mon compagnon actuel, il est rentré dans une colère phénoménale contre mon ex et utilisé le mot "viol".
Je l'ai regardé avec des grands yeux, dubitative et très surprise par la violence de sa réaction.

Oui, enfin, il m'a pas vraiment vraiment laissé le choix, ni demandé si j'en avais envie, c'est arrivé après plusieurs mois de chantage affectif ("nan mais, je veux bien que tu sois pas prête, mais si tu te décides pas vite, on va pas pouvoir rester ensemble") mais quand même, je ne lui ai pas dit non, je ne l'ai pas repoussé...
Ce jour-là, on s'est retrouvé chez moi, seuls, pendant que j'avais deux heures de pause. Il a arrêté la voiture, il a sorti un préservatif de la boîte à gants très ostentiblement, sans me regarder, et il est parti en direction de la maison. J'aurais dû partir, mais je ne pouvais pas retourner en cours sans sa voiture. Et puis, je me suis dit que je pourrais toujours dire non.
Après, je n'ai pas bien compris ce qu'il s'est passé. Il voulait essayer des choses, il m'a attaché au lit avec des menottes de fête forraine, alors que je ne voulais pas. Ca ne m'a vraiment pas fait rire. J'ai fini par me dépatouiller de ces trucs, en y laissant un bout de poignet au passage. Après, je me suis retrouvée nue et pénétrée sans bien comprendre ce qu'il s'était passé. Pas de préliminaires, une douleur telle que je n'en ai pas connu depuis. Du sang, beaucoup, beaucoup, de sang.

Il m'a ramenée au lycée. J'ai raconté à une amie que je l'avais fait. Elle m'a demandé comment c'était. Et j'ai eu honte de moi, de ce qui s'était passé. De ne pas avoir dit non, mais aussi de ne pas avoir dit oui. En fait, je me suis sentie complétement débile d'être resté dans cet entre-deux. Alors je l'ai regardé avec un grand sourire et je lui ai dit "c'était super!"

Aujourd'hui, j'ai une vestibulite et je ne peux pas faire l'amour avec l'homme que j'aime. Apparemment, c'est lié. On m'a auscultée récemment, et la gygy a découvert une cicatrice: il m'a déchiré quand il m'a pénétrée.
Il a dit à tous ses potes que j'étais "frigide" après ça et je n'ai plus eu de nouvelles pendant un mois -après quoi j'ai décidé de le larguer (enfin!).

Alors depuis, j'étais en débat avec moi-même pour essayer de mettre des mots sur ça... Donc merci encore Madmoizelle pour cet article qui met les choses au clair...

(désolée pour ce super pavé, je crois que j'en avais vraiment besoin)
 

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