et
Et donc, il était plus que probable qu'elle n'en soit la proie. Même si, encore une fois,
ça ne devrait pas être le cas.
C'est littéralement comme si tu disais après qu'une femme se soit faite agressée dans la rue :
"elle s'engageait quand elle est allée dehors parce qu'elle sait qu'il y a des dérives récurrentes dans la rue." ou "Se rendre dehors, impliquait des risques [...]"
et est donc aussi applicable à la rue,
Tu extrapoles... Mais oui, c'est applicable à la rue. C'est pour ça que je ne m'y rends jamais seule à la tombée de la nuit. Ça s'applique aux forêts aussi... et aux gares, et à un tas d'autres choses.
on est littéralement sexuellement agressé, chahuté ou dénigré PARTOUT dans ce pays, donc si, parce que l'on sait que cela va arriver, on ne peut s'en prendre qu'à nous-même, alors on enlève toutes les grandes lois, celles contre le harcèlement, contre les agressions, contre les viols, contre les meurtres ect...
Là tu déformes mes propos ou tu leur ajoutes une signification autre. Je ne la blâme pas de s'être rendue sur le plateau et d'avoir été l'objet d'un attouchement non-sollicité (par elle du moins) et non-désiré. Quand je dis qu'elle savait où elle mettait les pieds, je ne veux pas dire que c'est de sa faute si c'est arrivé. Je veux juste souligner que le pourcentage de chance qu'elle ne soit l'objet de l'une de ces dérives était très élevé. Si on me dit que sous le pont de la Saint-Ghlin-Ghlin, il y a des gens qui te détroussent et te violent, je vais pas aller m'y promener seule sous prétexte que j'estime avoir le droit de me promener où je veux et quand je veux (même si je suis d'accord avec le fait d'utiliser son droit à bon escient). Là c'est moi qui extrapole...
Peut-être que Soraya Riffi pensait la même chose avant d'aller sur le plateau, peut-être que c'est pour ça qu'elle a accepté, peut-être qu'elle pensait qu'ils se retiendraient et que rien de mal ne lui arriverait (ce qu'on pense encore une fois, très souvent nous-même quand on sort dehors....)
Sauf qu'on ne parle pas de la rue, de la gare ou des bois. Je suis susceptible d'être victime d'agression n'importe où, même chez moi. Mais j'évite les lieux qui sont comme des zones de non droit (surement l'instinct de préservation).