J'avoue que je fais partie de ceux qui pensent que les gens qui s'intéressent uniquement à leur apparence sont un peu superficiels. Dans ce panier, je mets les gens qui ne réfléchissent pas aux influences de la mode ; étant une future étudiante de master en histoire du corps, évidemment que la question vestimentaire me passionne. Tout ce qui a été dit dans l'article est véridique, bien que vulgarisé, mais c'est très bien d'avoir rappelé tous ces éléments, encore valables aujourd'hui. Un mec du XVI e arrondissement de Paris ne s'habillera pas comme un gosse d'ouvrier... Même si le gosse d'ouvrier aura tendance à vouloir suivre l'élite -c'est universel- la qualité des vêtements ne sera pas la même et les codes ne seront pas compris de la même façon. N'oublions pas que les modèles sont imposés par l'élite et non l'inverse ; les grands couturiers, les mannequins font partie de cette élite, tout comme les cadres supérieurs et j'en passe. C'est ça le vrai diktat de la mode
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Pour parler de moi : j'ai eu un moment où je mettais des fringues un peu informes, parce que j'étais une introvertie mal dans sa peau, honteuse de son corps... J'ai changé en arrivant à la fac, en redevenant la nana féminine et coquette que j'avais été. Je remets robes et jupes sans avoir honte de mes rondeurs. Bien-sûr, je mets des fringues adaptées, je ne vais pas m'habiller comme une fille mince, ce ne serait pas joli. Il faut certes s'assumer, mais aussi porter des vêtements adaptés à notre morphologie : si telle robe ne te va pas, elle ne te va pas, ne tente pas l'impossible. Cependant, je prends uniquement des fringues qui me plaisent, et pas parce qu'elles sont à la mode. ça m'arrive de porter des trucs passés de mode juste parce que je les aime.