Bon je vais commencer en mode racontage de life mais c'est important par rapport à mon opinion. J'ai grandi en Lorraine (Nancy puis Metz), j'ai fait mes études en Bourgogne (où mes parents vivent actuellement), j'ai fait un petit passage par Rhône-Alpes (Grenoble) avant de m'installer en Languedoc-Roussillon (Montpellier). Je suis donc passé par pas mal de région.
De base, je ne suis pas pour cette réforme parce que les grandes régions n'ont pas une identité forte. On veut faire comme les lands allemands mais ils ont une longue histoire et donc une certaine identité. En plus lorsque j'étais à Grenoble, j'avais vraiment l'impression que Rhône-Alpes était pas si unit que ça. Grenoble était plus tourné vers Chambéry et Annecy que vers Lyon. Et Saint-Éteinte, c'était limite l'étranger.
De plus le dernier découpage en date me laisse très perplexe pour les régions que je connais. En Lorraine, c'est déjà la guéguerre entre Nancy et Metz, mais ils sont d'accord sur leur haine des alsaciens.

Et, quand j'étais petite, il fallait pas parler de l'Alsace-Lorraine devant un lorrain.
Pour la Bourgogne et la Franche-comté, c'est légèrement plus simple même si les comtois sont pas très chaud et que les dijonnais revoient déjà la Bourgogne ducale renaitre de ses cendres. Pour Rhône-Alpes, je ne comprends même pas qu'on agrandissent encore plus cette région déjà immense.
Pour le Languedoc-Roussillon, c'est vraiment compliqué. La région a réussi créée une forte identité autour de Montpellier (coucou Frêche

). La ville est à mi-chemin entre Marseille et Toulouse, toutes deux plus grosse. Mais elle ne se tourne vers aucune des deux que ce soit économiquement ou culturellement. Historiquement, on tendrait légèrement plus vers Toulouse.
Edit : j'ai oublié de dire que je suis plutôt pour une suppression des départements dont la taille n'a plus de raison d'être à l'heure actuelle et de passer de la communauté de commune à la région directement. Ça ferra nettement plus d'économie que la reforme actuelle mais ça a peu de chance d'aboutir parce que trop d'élus perdraient leur poste.