J'ai fait une soirée hier où on a joué de l'accordéon et chanté Barbara, c'était chouette 
(enfin, "on", je m'inclus, mais je sais pas jouer moi 
J'ai juste chanté faux ) Par contre, à la fin, je me sentais un peu invisible, vu qu'ils se connaissaient tous entre eux et pas moi, et ça m'a rendu triste, et je repensais au Ménestrel, qui, cerise sur le gâteau, me parlait de sa copine d'une manière insupportable par sms 
Du coup j'ai été un peu méchante et je l'ai envoyé bouler, mais franchement c'était ridicule 
Hier, du coup, à la soirée, y avait ma pote qui s'est rendu compte il y a pas longtemps qu'en fait, elle aimait les filles. Et elle avait l'air de l'avoir bien pris, elle m'a appelé au début du mois pour me raconter sa prise de conscience, en rigolant un peu trop pour avoir l'air tout à fait à l'aise, mais j'y ai pas fait super attention en fait, ça ne changeait pas grand chose pour moi et j'étais juste contente qu'elle soit soulagée de me l'avoir dit. Ensuite quelques fois quand on parlait de la fille dont elle est amoureuse, elle n'arrêtait pas de me dire ''Dis moi si ça te gêne, hein, que je te parle de filles", et j'étais genre "Bein non, pourquoi ça me gênerait ?" mais à nouveau, je ne me suis pas interrogée plus avant. Et hier, on parlait de pansexualité tout ça, et ma pote commence à dire que la bisexualité n'existe pas, que c'est juste une phase, que c'est choisir la facilité ... On était son autre pote et moi toutes les deux en mode
et du coup on lui disait qu'elle disait un peu n'importe quoi, et en sondant plus avant, elle a enfin dit qu'être lesbienne c'était hyper difficile pour elle, qu'elle avait l'impression que les gens la regardaient en se disant qu'elle était un monstre, que quelque chose clochait chez elle, qu'elle pourrait jamais avoir d'enfants et vivre une vie normale 
Elle avait l'air tellement triste, je m'en veux de pas m'être rendue compte qu'elle le vivait pas si bien que ça 
C'est une si belle personne, ça me rend triste qu'elle se torture comme ça, pas seulement pour ça, elle pense aussi que tout le monde la trouve bête 
et elle a des tas d'angoisses, je sentais mon cœur se gonfler de compassion et d'amour pour elle 
Je sais que je ne peux pas vraiment l'aider, à part lui montrer qu'elle n'est pas résumée par sa sexualité et que pour moi celle-ci ne change rien En plus, les mots me manquaient et je n'ai rien exprimé du coup, à part la rassurer un peu, mais je me sens un peu nulle comme amie.
Sinon, ce midi je suis allée chez une autre copine pour manger, et on a bien parlé, c'était cool Elle m'a lu des textes sur son père et on a discucté de plein de choses qui nous tenaient à cœur, genre la capacité qu'on a à se lamenter tout le temps Son apart est trop apaisant, et trop bien décoré 
Et là, je suis dans mon salon et je dois me motiver à écrire ma chronique
(enfin, "on", je m'inclus, mais je sais pas jouer moi J'ai juste chanté faux ) Par contre, à la fin, je me sentais un peu invisible, vu qu'ils se connaissaient tous entre eux et pas moi, et ça m'a rendu triste, et je repensais au Ménestrel, qui, cerise sur le gâteau, me parlait de sa copine d'une manière insupportable par sms Du coup j'ai été un peu méchante et je l'ai envoyé bouler, mais franchement c'était ridicule Hier, du coup, à la soirée, y avait ma pote qui s'est rendu compte il y a pas longtemps qu'en fait, elle aimait les filles. Et elle avait l'air de l'avoir bien pris, elle m'a appelé au début du mois pour me raconter sa prise de conscience, en rigolant un peu trop pour avoir l'air tout à fait à l'aise, mais j'y ai pas fait super attention en fait, ça ne changeait pas grand chose pour moi et j'étais juste contente qu'elle soit soulagée de me l'avoir dit. Ensuite quelques fois quand on parlait de la fille dont elle est amoureuse, elle n'arrêtait pas de me dire ''Dis moi si ça te gêne, hein, que je te parle de filles", et j'étais genre "Bein non, pourquoi ça me gênerait ?" mais à nouveau, je ne me suis pas interrogée plus avant. Et hier, on parlait de pansexualité tout ça, et ma pote commence à dire que la bisexualité n'existe pas, que c'est juste une phase, que c'est choisir la facilité ... On était son autre pote et moi toutes les deux en mode
et du coup on lui disait qu'elle disait un peu n'importe quoi, et en sondant plus avant, elle a enfin dit qu'être lesbienne c'était hyper difficile pour elle, qu'elle avait l'impression que les gens la regardaient en se disant qu'elle était un monstre, que quelque chose clochait chez elle, qu'elle pourrait jamais avoir d'enfants et vivre une vie normale Elle avait l'air tellement triste, je m'en veux de pas m'être rendue compte qu'elle le vivait pas si bien que ça C'est une si belle personne, ça me rend triste qu'elle se torture comme ça, pas seulement pour ça, elle pense aussi que tout le monde la trouve bête et elle a des tas d'angoisses, je sentais mon cœur se gonfler de compassion et d'amour pour elle Je sais que je ne peux pas vraiment l'aider, à part lui montrer qu'elle n'est pas résumée par sa sexualité et que pour moi celle-ci ne change rien En plus, les mots me manquaient et je n'ai rien exprimé du coup, à part la rassurer un peu, mais je me sens un peu nulle comme amie. Sinon, ce midi je suis allée chez une autre copine pour manger, et on a bien parlé, c'était cool
Elle m'a lu des textes sur son père et on a discucté de plein de choses qui nous tenaient à cœur, genre la capacité qu'on a à se lamenter tout le temps Son apart est trop apaisant, et trop bien décoré Et là, je suis dans mon salon et je dois me motiver à écrire ma chronique
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Là j'avais essayé le roux pour revenir à des couleurs "normales" (et surtout pour laisser mes cheveux se reposer un peu) mais j'aime pas des masses, j'ai pas l'impression d'être moi. 
