Je commence mon stage en service de médecine de semaine à 13h40, je stresse un peu
Je serais diplômée infirmière en décembre mais je stresse parce que mon traitement pour narcolepsie en est au début et que mon corps s'y est pas encore habitué et pourtant je suis qu'à la moitié de la dose prescrite par la neurologue (elle a raison de me dire d'y aller progressif): sensation de chaleur, courbatures, plus faim du tout, bonus aphtes ce matin, et irritabilité 
L'infirmière camée, quand la neuro a sorti l'ordonnance sécurisée (stupéfiants) je me suis dit "oh putain mais à la base je dormais juste en journée moi"
Je crois que je fais un syndrome de l'imposteur, depuis des années certains me rabaissaient et me reprochaient mes endormissements sur le compte d'une mauvaise hygiène de vie ou d'un manque de volonté (non je ne fais pas exprès de m'endormir en stage lors du staff avec tous les toubibs), et du coup j'ai du mal à realiser, le diagnostic de narcolepsie est presque posé (je pensais pas du tout, c'est le pneumologue que j'ai vu pour un bilan qui m'en a parlé) et c'est sûr que j'ai une hypersomnie diurne anormale mais je realise pas, je vais devour faire le deuil de l'espoir de me débarrasser de ce problème : on peut traiter les symptômes mais pas en guérir, ce matin j'ai vraiment réalisé que j'allais suivre un traitement probablement à vie, peut être ne jamais pouvoir conduire, ne presque plus boire d'alcool, ne plus compter sur la pilule...