Vive l'insomnie. J'ai faim. Je refais ma vie dans ma tête en ressassant. Je pense que seule la dernière bribe de mon honneur m'empêche d'envoyer un message assassin au mec qui m'a larguée il y a deux mois et une semaine (oui oui on en est à ce point là) et qui n'a pas daigné répondre à un message que je lui ai envoyé il y a un mois et demi pour comprendre pourquoi il avait voulu sortir avec moi et changé d'avis au bout d'une semaine sans raison visible. En plus il a gardé un livre que je lui avais prêté ET LES LIVRES C'EST SACRÉ. Le pire c'est qu'il a vu un message que j'ai posté sur un groupe aujourd'hui.
Je verrai bien un petit "Mec maintenant arrête la politique de l'autruche, très concrètement ton silence me fait vivre un enfer, tu m'as peut-être rayée de ta vie mais pour moi c'est plus compliqué, remember la dernière fois qu'on s'est vus tu m'as embrassée goulument en pleine rue pendant genre 10 minutes. Alors maintenant arrête d'être égoïste, ait un comportement mature, explique toi, rend moi mon bouquin et je passe à autre chose. Le déni c'est confortable mais pour moi c'est invivable. Soit tu t'en fous soit t'as un peu de compassion et tu réfléchis aux conséquences de tes actes et aux raisons qui t'ont fait les commettre (je ne parle plus correctement français à cette heure)"
Maintenant je vais enfiler mon t-shirt étrange Agnès Obel, l'écouter, ouvrir mon vélux pour regarder la lune en relisant les captures d'écran de nos conversations et en rageant seule dans le noir avec les larmes qui dégoulinent et rendent l'oreiller humide et désagréable.
*mode chouineuse off pour un temps"