Mais ce qui me gave le plus c'est à quel point moi je peux devenir désagréable. Ils m'ont vraiment agaçé dans le train, à se battre, à faire de la "musique" sur les sièges, à parler fort, bref à faire du bruit. Beaucoup trop de bruit. Du coup, après on devait prendre des chemins séparés, et je me suis barrée sans vraiment prendre la peine de dire au-revoir (en fait, ce qui me gave c'est qu'il y avait un de ses potes que j'aime bien et je me suis barrée comme une malpropre). Parce que j'avais envie d'éclater en larmes. Parce que mon système sature trop vite des interactions avec les gens. Et après ça me pèse.
Déjà, là au milieu du festival, y'avait un peu trop de bruit ambiant pour moi, et j'avais trop du mal à suivre les conversations autour de moi, je dois trop me concentrer, c'est hyper pénible. J'ai l'impression d'être sourde dans ces moments là, j'ai trop de difficultés à percevoir ce qu'on me dit, j'entends tout ce qui se passe autour et j'arrive pas à faire abstraction. Donc, déjà, ça, ça m'a usé, donc après quand on a retrouvé ses potes chiants, j'étais complètement vidée.