@Absol-626 Il ne faut pas non plus négliger l'aspect addictif de l'info, je pense. Quand la guerre en Ukraine a commencé, le Tavernier était sur les sites d'info en continu, ça lui faisait beaucoup de mal, mais c'était une forme d'addiction : il DEVAIT regarder. Aujourd'hui il est sous traitement, ce qui l'aide à contrôler la manière dont il s'informe, mais il suit toujours l'actualité, parce que ne pas savoir, c'est pire.
Donc de la même manière que les personnes addictes au tabac fument en sachant que c'est mauvais pour elles, certain.es savent que l'actualité est nocive, mais n'ont "pas le choix".
Personnellement, c'est une sensation de devoir. Je ne veux pas pouvoir dire "je savais pas", c'est ma manière d'être en solidarité avec les personnes qui souffrent. Est-ce que c'est intelligent, utile, constructif ? Je ne pense pas. Mais c'est la seule chose que je puisse faire. Ça, et poser des actions en lien avec l'actualité. (Écrire un message de soutien aux personnes victimes de violences, accueillir des réfugié.es, faire un don au planning familial...) L'actualité me donne des directions d'action.