@Manea Un big up ne suffisait pas pour ton texte et pour la partage de la vidéo d'horizon gull sur le sujet
Personnellement j'ai étudié dans un lycée hôtelier où le port de l'uniforme était obligatoire et celui des talons également, tous les jours sauf pour celles qui avaient un certificat médical (dire qu'on a mal au dos ne suffisait pas). J'ai bien râlé au début mais on s'habitue et je suis contente d'avoir appris à être "élégante" et bien habillée tous les jours. C'est très utile pour travailler ensuite et ne serait-ce que pour passer des entretiens d'embauche à l'aise.
Malheureusement le port d'escarpins dans le milieu événementiel a toujours été quasi obligatoire, tout est écrit dans les contrats (la façon dont on doit être maquillée/coiffé(e), la couleur des vêtements, les chaussures...). Quand on signe (sachant qu'il y a souvent un contrat par mission et que la tenue ou le maquillage change suivant les clients), on accepte la tenue imposée. La plupart du temps il n'y a pas de minimum pour la hauteur des talons, on peut donc mettre de petits talons.
Mais il y a certains clients qui ne demandent pas forcément les talons (encore une fois ce sont les clients et non l'agence qui décident comment les employés seront habillés, souvent en choisissant parmi les tenues proposées). Donc il est aussi possible d'être hôtesse à plat! Certaines agences qui réalisent que ça peut être une torture de passer la journée debout en talons autorisent les filles à porter des chaussures plates ou des bottines.
Je trouve que cet article n'est ni très travaillé, ni très objectif.
Je ne sais pas comment ça se passe en Angleterre, mais en France l'employeur peut tout à fait imposer un dress code à ses salariés (si cela est justifié, par exemple lorsque le salarié occupe un emploi où il est en contact avec la clientèle). Les femmes ne sont pas les seules concernées.
Ainsi il est tout à fait légal de licencier une hôtesse (je choisis cet exemple car c'est le métier dont il est question dans l'article) qui ne respecterait pas la tenue vestimentaire imposée par l'employeur. A partir du moment où l'on signe un contrat de travail, on s'engage à le respecter. C'est comme ça. Si les termes ne nous conviennent pas... eh bien, on ne signe pas !
Voilà pour la partie pratique. Alors certes, en théorie, je suis tout à fait d'accord pour dire que forcer une salariée à porter des talons au travail, c'est sexiste. Des chaussures plates et élégantes peuvent aussi très bien convenir. Mais ça ne me semble pas complètement aberrant non plus quand on exerce le métier d'hôtesse. C'est un métier d'image, de contact. Les restrictions vestimentaires sont justifiées par le but à accomplir. Et puis, cette salariée savait a priori dans quoi elle s'engageait.
Ce n'est donc ni tout blanc ni tout noir, et j'aurais aimé un peu plus d'objectivité dans cet article.