Grenouille-Verte;2028269 a dit :ça fait plusieurs fois que je vois "bébé médicament" cité sur ce topic. Du coup j'suis allé voir.
C'est fou la science! bien sûr je peux comprendre qu'on ai peur des dérives, mais le concept en lui même est très intéressant. J'espère que les autorisations sont bien contrôlées et pas données à n'importe qui, enfin j'éspère aussi que les parents ont saisi la mesure du procédé.
Et y'a des cons dans les commentaires qui assimile ça a des cas comme "faire des enfants pour les prostituer", "faire des enfants donneurs d'organe" et autres joyeusetés. On a juste parlé de prélever des cellules et de faire quelque transfusions sanguines, on va pas s'enflammer pour ça non?
Pour ça non (enfin pas moi), mais on parle aussi de donner la vie à un enfant POUR qu'il en sauve (peut-être) un autre... Je trouve ça beau et bien de vouloir sauver une vie mais d'un autre côté je ne vois pas comment expliquer à cet "enfant-médicament" le pourquoi de sa naissance, et pourquoi il n'a pas à culpabiliser si son frère décède quand même, et pourquoi on l'aime quand même pour ce qu'il est/sera, et qu'il est le fruit d'une sélection génétique et non pas du hasard de la nature, et qu'il a subit de lourdes opérations non pas pour guérir lui mais pour soigner un autre, etc.
Evie Lovelle;2028283 a dit :Médicalement on ne peut pas nier que c'est intéressant. Mais socialement ça me gêne, dans le sens où limite on fait un enfant pour "s'en servir". Alors je suis sûre que dans certaines familles cet enfant médicament sera autant aimé et choyé que l(es) autre(s), mais je me mets à la place dudit enfant...comment il va réagir en apprenant qu'il été désiré en tant que médicament et pas comme "un enfant de l'amour" ? Après les deux ne sont pas incompatibles, mais quand même, moi ça me gêne.
Ça me gène aussi. Et je crois que la maladie ou le handicap d'un enfant est déjà bien assez compliqué à gérer (d'un point de vue technique mais aussi et surtout d'un point de vue émotionnel) sans qu'on y ajoute un 4e larron qui développera lui aussi ses propres sentiments par rapport à ça.