J'ai reçu un mail de mon directeur de mémoire.
J'ai envie de pleurer. J'ai bouclé ça tellement dans le rush, j'avais tellement le nez dans le guidon que j'avais l'impression de me répéter sans cesse, de n'aller nulle part, et de brasser du vent. Depuis jeudi où je lui ai rendu le mémoire, je fais des cauchemars toutes les nuits dans lesquels il démonte tout ce que j'ai fait. Et moi-même depuis jeudi je passais mon temps à imaginer ce qu'aurait pu être un bon mémoire si je m'y étais mieux prise.
Et là il m'écrit un roman pour me dire qu'il est "particulièrement fier d'avoir encadré ce travail", qu'il est surpris que ce soit aussi "abouti en si peu de temps" (je ne lui ai pas caché l'avoir rédigé en 10 jours

), et qu'il est pressé d'être à la soutenance pour pouvoir me poser toutes ses questions.
Je sais même plus comment réagir, j'ai l'impression que je suis en train de rêver là

En plus ça veut dire que je vais bel et bien pouvoir soutenir en juillet et que pour le reste de l'été, j'aurai l'esprit léger. Alors que ce mémoire me pèse sur le coeur depuis des mois et des mois.
Oh putain c'est trop cool. Je pense que je reviendrai dans les parages une fois que cette page sera réellement tournée
