Je n'arrive tellement pas à bosser en ce moment, je me sens vraiment à la masse

. Je bute sur un exposé depuis deux semaines là, je suis incapable de me motiver pour le finir

. Par ailleurs je viens de me faire tej pour le stage que je voulais effectuer pendant les trois premiers mois de 2015 - en soi ce n'est pas trop de ma faute et je m'en fous un peu, mais par contre je panique complètement à l'idée de me voir proposer une solution de remplacement avec des horaires sanglants (10h-3h du mat, week-ends compris

). Ca me fait vraiment réfléchir sur l'orientation que je veux donner à ma vie professionnelle, parce que j'ai littéralement des sueurs froides à l'idée de devoir sacrifier 90% de mon temps à mon travail, et malheureusement, la voie dans laquelle je me suis engagée ne me laisse qu'une marge de manœuvre assez réduite en la matière. J'en parlais avec des amis ce week-end, les deux ont choisi leur taf un peu en fonction des horaires et je crois que je suis un peu dans cet état d'esprit aussi en vrai

. Franchement je m'en fous de devoir faire de la merde (j'ai adoré travailler au Mcdo d'ailleurs

), de ne pas gagner des mille et des cents, par contre je réalise à quel point le fait de pouvoir avoir une vie à côté est primordial pour moi

. En tout cas, ce soir j'ai rendez-vous avec le directeur de mon diplôme pour envisager des solutions de repli, je croise les doigts pour que ça se passe bien (même si je ne peux pas lui dire clairement que mon seul critère de choix est "ne pas terminer après 20h" malheureusement

).
Sans transition j'ai eu foot hier soir, et olala l'entraînement s'est tellement bien passé

. Enfin au début c'était affreux, je me suis fait méga snober par la meuf qui me plait (je comprends pas ce qu'il se passe avec elle, heureusement que mon
@Ashes. était dans les parages pour me réconforter

) et puis il y avait un match et j'étais super mise sur le côté, mais finalement j'ai joué la 2ème mi-temps et même si j'ai fait de la merde je me suis trop dépensée, et je me suis fait vachement encourager par les meufs de mon équipe (celles pour qui je n'existais à mon arrivée dans le club

). L'ambiance devient vraiment de plus en plus cool au fur et à mesure des semaines, et franchement j'adore jouer au foot, je m'amuse trop

. Bref tout ça pour dire que si je dois arrêter en janvier, je vais pleurer des larmes de sang, et plus largement, si je dois me priver de loisirs quand j'entrerai dans la vie professionnelle, ça va vraiment me déprimer. Je sais qu'en réalité j'aurai toujours le choix, quitte à sacrifier quelques ambitions matérialo-professionnelles, mais cette année, puisque je suis engagée dans le diplôme en question, ben pas vraiment, et ça me stresse un peu.