Ca a été plus ou moins dur pour moi aussi.
La première fois, retour d'erasmus en Andalousie: je suis restée un jour à Paris avant de partir en vacances avec ma famille dans le sud puis... en Espagne! Mine de rien ça m'a permis d'amortir et c'est pour ça que j'ai pas trop mal encaissé. En revanche à Noël je suis rentrée d'un stage de six mois aux US et ça a vraiment été dur, notamment parce que je n'avais plus rien à faire en rentrant (je veux dire que j'étais au chômage alors que dans le premier cas je repartais pour la fac).
Aussi un autre truc qui a fait que le deuxième retour a été plus dur, c'est que je suis restée un an en erasmus, j'ai quitté Grenade début juillet, du coup j'ai plus nettement eu le temps de me lasser, d'encaisser le départ des gens, donc le mien. En revanche pour mon stage c'était seulement 6 mois et j'ai mis plus de temps à me faire des amis car ce n'était pas un cadre universitaire. J'ai donc ce sentiment super amer d'avoir dû partir alors que ça devenait sérieux avec certaines personnes.
Avec le temps (pour mon erasmus en tout cas, ça fait près de deux ans que je suis rentrée maintenant) la frustration s'atténue un peu cela dit! A la base je pensais surtout "retourner retourner retourner", ce qui devient après un certain temps: "partir à nouveau, mais pas au même endroit".
J'ai quand même chaque fois une image mi grotesque mi triste de moi à la gare de Madrid ou dans l'avion à New York avec mes 50 sacs et mon amertume!
J'en suis aussi très nostalgique. Mais il est impensable que je ne reparte pas d'une façon ou d'une autre (mais pas nécessairement dans les mêmes villes).
La première fois, retour d'erasmus en Andalousie: je suis restée un jour à Paris avant de partir en vacances avec ma famille dans le sud puis... en Espagne! Mine de rien ça m'a permis d'amortir et c'est pour ça que j'ai pas trop mal encaissé. En revanche à Noël je suis rentrée d'un stage de six mois aux US et ça a vraiment été dur, notamment parce que je n'avais plus rien à faire en rentrant (je veux dire que j'étais au chômage alors que dans le premier cas je repartais pour la fac).
Aussi un autre truc qui a fait que le deuxième retour a été plus dur, c'est que je suis restée un an en erasmus, j'ai quitté Grenade début juillet, du coup j'ai plus nettement eu le temps de me lasser, d'encaisser le départ des gens, donc le mien. En revanche pour mon stage c'était seulement 6 mois et j'ai mis plus de temps à me faire des amis car ce n'était pas un cadre universitaire. J'ai donc ce sentiment super amer d'avoir dû partir alors que ça devenait sérieux avec certaines personnes.
Avec le temps (pour mon erasmus en tout cas, ça fait près de deux ans que je suis rentrée maintenant) la frustration s'atténue un peu cela dit! A la base je pensais surtout "retourner retourner retourner", ce qui devient après un certain temps: "partir à nouveau, mais pas au même endroit".
J'ai quand même chaque fois une image mi grotesque mi triste de moi à la gare de Madrid ou dans l'avion à New York avec mes 50 sacs et mon amertume!
J'en suis aussi très nostalgique. Mais il est impensable que je ne reparte pas d'une façon ou d'une autre (mais pas nécessairement dans les mêmes villes).
Il me tarde de partir, mais de vous lire, sur vos impression post-voyages ça confirme ce que je crains, je pense que ce sera une expérience fantastique mais le contre coup risque d'être affreux, déjà que les contre coup été-rentrée me filent hautement le blues, et que je DETESTE la ville dans laquelle j'étudie actuellement... 
Black.Feather;2094209 a dit :Il me tarde de partir, mais de vous lire, sur vos impression post-voyages ça confirme ce que je crains, je pense que ce sera une expérience fantastique mais le contre coup risque d'être affreux, déjà que les contre coup été-rentrée me filent hautement le blues, et que je DETESTE la ville dans laquelle j'étudie actuellement...
Ben, je précise que ça vaut largement le coup à mon avis!
C'est bête mais il y a quelques mois ça m'a vraiment manqué qu'il n'y ait pas un sujet ici spécial pour ces retours-là. Je crois que ça m'aurait vraiment fait du bien de pouvoir en parler à ce moment là et partager ces sentiments (je sentais inapproprié d'en parler ici). Et maintenant encore
Fouipin;2092358 a dit :
Igel;2093313 a dit :
Merci pour toutes vos réponses ! sincèrement, ça me rassure déjà beaucoup. J'en ai parlé à ma prof d'anglais qui m'a rassuré sur les fameux tests à passer, comme quoi ils étaient abordables et qu avec une année de khagne, j'aurais le temps de renforcer mon anglais.
Pour les chansons, c'est vrai que ça aide ! Je m'en sers pas mal, et j'ai commencé à lire un bouquin en anglais mais le manque de temps fait qu'il prend la poussière
En tout cas, je suis aussi rassuré pour le finnois: je n'ai jamais fait d'alllemand, seulement anglais et espagnol, mais il me semble que le grec a qlqs similitudes avec l'allemand dans la structure ou quelque chose comme ça... et je le maitrise. C'est toujours un acquis
J'aurais pas dû lire le topic ce soir. Vous me donnez envie de pleurer. Je veux pas que ça s'arrête.
Dodocinelle;2092777 a dit :HAN la chance ! Salamanca c'est juste LA ville géniale ! Tu y es déjà allée ?
J'y ai passé un mois il y a un an et demi de ça, dans une école linguistique + famille espagnole et ça a été la meilleure expérience de ma vie. Je n'ai jamais été plus heureuse que là-bas. Les gens sont cools, la ville regorge de mille et une choses à faire, le climat est super aussi.. Et en plus c'est une des villes qui comptent le plus d'étudiants étrangers en Europe, on peut rencontrer des gens qui viennent de partout.
C'est d'ailleurs là-bas que j'ai rencontré mon Anglais à moi
Bref, tout ça pour dire que je suis jalouse au possible
Ooh ça me fait chaud au coeur de lire ça, tu me donne encore plus hâte de partir! J'espère que ce seras aussi cool pour moi que ça la été pour toi
A
AnonymousUser
Guest
C'est vrai que pour moi c'est tout récent mais pour l'instant je ne le vis pas vraiment bien. Je trouve ma vie "fade" désormais.
Le plus gros "choc", c'est le décalage avec mes amis. Il existait déjà en partie avant que je partes, mais maintenant, je le supporte moins. Je les trouve terriblement peu mature (et je suis la plus jeune d'entre eux ^^) et nos intérêts sont totalement différents.
Ce n'est pas que l'étranger que je regrette, c'est aussi le fait d'avoir pu recommencer à zéro, rencontrer de nouveau gens qui on apprit à me connaitre telle que je suis. Avec mes amis d'ici, ils me voient toujours comme j'étais lorsque l'on s'est rencontré, mais j'ai grandi depuis.
J'ai aussi beaucoup de mal avec la fac. J'appréciais la liberté d'avoir pu choisir mes cours, la façon dont était donné les cours magistraux. Ici, c'est retour au par coeur et aux commentaires sans intérêt.
Mais, je sais que je repars si j'ai ma licence donc je bosse pour rattraper mon retard et pouvoir repartir en septembre prochain, c'est à ça que je me raccroche quand le moral n'est pas très bon.
Le plus gros "choc", c'est le décalage avec mes amis. Il existait déjà en partie avant que je partes, mais maintenant, je le supporte moins. Je les trouve terriblement peu mature (et je suis la plus jeune d'entre eux ^^) et nos intérêts sont totalement différents.
Ce n'est pas que l'étranger que je regrette, c'est aussi le fait d'avoir pu recommencer à zéro, rencontrer de nouveau gens qui on apprit à me connaitre telle que je suis. Avec mes amis d'ici, ils me voient toujours comme j'étais lorsque l'on s'est rencontré, mais j'ai grandi depuis.
J'ai aussi beaucoup de mal avec la fac. J'appréciais la liberté d'avoir pu choisir mes cours, la façon dont était donné les cours magistraux. Ici, c'est retour au par coeur et aux commentaires sans intérêt.
Mais, je sais que je repars si j'ai ma licence donc je bosse pour rattraper mon retard et pouvoir repartir en septembre prochain, c'est à ça que je me raccroche quand le moral n'est pas très bon.
Je rentre dans quelques mois et retourner à ma vie étudiante va me faire bizarre, tous mes amis ici me disent que j'ai de la chance de retourner à Paris mais New York va vraiment me manquer, je me sens ici chez moi maintenant, et j'ai pris l'habitude d'avoir une vraie vie professionnelle, retourner en France pour finir mes études va être violent.... Mais ils veulent me réembaucher à la fin donc j'espère y retourner d'ici un an 
J'ai eu ma réponse pour Erasmus, et j'ai été prise à mon deuxième choix pour la Southern University of Denmark. J'ai donc réfléchi pendant le week-end, et même si je ne sais pas encore où je vais être, même si ça risque de ne pas se faire, je préfère prendre le risque et décider de rester dans le programme pour les Etats-Unis. J'ai tellement envie de partir, bordel !
Ampernelle;2116419 a dit :
Il me/nous reste deux mois, je n'arrive pas à y croire... Ma vie est tellement parfaite ici...