Alors bon, moi j'avoue que l'été j'adore me plonger dans un livre fleuve et complexe. Donc "Belle du Seigneur" et "Le Nom de la Rose" que j'ai vus cités dans les commentaires, je les ai lus comme ça, pour le plaisir, durant l'été, et à mon rythme (je me suis même amusée à traduire toute seule les passages en latin dans "Le Nom de la Rose" pour voir si je savais toujours =D ) et je ne les ai pas trouvés difficiles.
Par contre, j'ai essayé de lire "Ulysse" de James Joyce et je n'ai pas pu lire un chapitre entier, tellement je n'y comprenais rien. Je voulais reprendre plus tard, à un moment où je serais plus disponible, mais j'ai dû le rendre à la médiathèque avant de vraiment avoir trouvé le temps de me plonger dedans. Alors tant pis. (Par contre, d'après mon cours de littérature, c'est lui l'instigateur du "stream of consciousness" il me semble. Virginia Woolf, c'est encore autre chose, je crois. Mais je peux me tromper)
Un livre que j'ai galéré à lire par contre, et que j'ai détesté, c'est la "Préface à la 2e édition de la critique de la raison pure". Ce bouquin ne fait que 15 pages, si je me souviens bien, mais ça a été les 15 pages les plus longues de ma vie, et pourtant j'adore la philo. Depuis le seul nom de Kant me donne de l'urticaire.
Sinon, la première fois que j'ai lu du James Ellroy, c'était "LA Confidential" et c'est une écriture très particulière, au départ il faut réussir à rentrer dedans. Maintenant je dévore chacun de ses livres avec passion (une fois dedans je ne peux plus en sortir) mais je me souviens que la première fois ça a été difficile...
Je big-uppe Dumdy, parce que bien que je sois une grande fan de Shakespeare, je partage tout à fait ce qu'elle dit à propos de l'apprentissage de la lecture et de l'éducation à la littérature. Je crois qu'imposer une lecture, c'est anti-pédagogique au possible. Il n'y a rien de tel pour en dégoûter quelqu'un et c'est vraiment dommage.