@LaSergenteChef
Je te trouve assez injuste avec @Sophie L. Qu'est-ce qui te fait penser qu'elle ne comprend pas votre point de vue ? Comprendre les arguments de l'autre, ce n'est pas forcément adopter le même point de vue, après tout. Et ce n'est pas parce qu'on en dit pas "je vois ce que tu veux dire, je comprends ton point de vue" que ce n'est pas le cas. D'ailleurs on peut aussi le dire sans que ce soit vrai.
En plus, je trouve qu'elle fait l'effort d'essayer de vous comprendre et de vous répondre à toute individuellement (car en plus vous êtes plusieurs à avoir rebondi sur ses arguments en même temps... du coup elle ne s'est pas retrouvée dans une position très confortable puisque assez pressante - je ne vous reproche pas non plus de l'avoir mise dans cette position, hein ! Juste, prenez la en considération). Je dirais qu'il se trouve juste que vous n'avez pas le même point de vue malgré la compréhension réciproque des arguments de l'autre.
Vous parlez chacune d'une situation hypothétique : certaines, comme toi, expliquent en quoi cela serait bénéfique pour les femmes (gain de sécurité, diminution voire disparition du sentiment de peur, etc.), d'autres, comme @Sophie L, précisent qu'elles ne considéreraient quand même pas, malgré les bénéfices qu'elles reconnaissent, cette situation comme une solution viable pour diverses raisons. D'ailleurs @Sophie L semble dire que vos arguments sont valables, valides mais que, pour un ressenti personnel ("ça me choque", "ça me gêne", "ça suscite un malaise chez moi") et car cela occasionerait une perte de liberté pour les hommes, elle ne pourrait se résoudre à cette solution quand même. Ainse, elle refuse de supprimer une part de liberté, même fictivement, à la moitié de la population même si cela améliorerait la vie de l'autre part. Elle ne dit pas non plus qu'elle ne voudrait pas trouver une solution pour aider les femmes à ne plus avoir peur et à être en sécurité dans la rue le soir et la nuit mais elle n'adhère pas à la solution proposée, même fictive (j'appuie sur ce point car pas moins de trois personnes lui ont demandé si elle comprenait que cette mesure n'allait pas être appliquée quand elle disait s'y opposer... comme s'il fallait que les choses soient réelles pour les remettre en question, avoir une réflexion sur elles et ne pas être en accord avec elles), qu'elle juge imparfaite car il y a cette limite imposée par la perte de liberte.
On ne peut pas lui reprocher de dire son avis sur une mesure imaginaire mise en avant dans l'article, ni de ne pas essayer de comprendre ceux des autres car elle ne les partage pas. Alors quoi ? Il faut absolument être en faveur de cette mesure pour la commenter sans que quelqu'un ne vienne nous dire "Mais t'as au moins compris que c'était faux ou tu es vraiment trop stupide pour ça ?" (Je ne dis pas que vous l'avez dit mais je dis que c'est le sous-entendu probablement involontaire qui ressort de cette interrogation "tu sais que c'est faux ?").
Et puis, elle ne dit pas #Notallmen, non plus. Elle veut une solution où personne ne perd de liberté, voilà tout. En songeant à cette solution imaginaire, elle a pensé aux hommes de sa famille, à ses amis de sexe masculin, et elle s'est dit "qu'est-ce que je préfère ? Qu'ils perdent leur liberté de sortir le soir ou que je n'ai plus peur car les autres, ceux que je considère comme des prédateurs, et qui se ficheront même potentiellement de la nouvelle mesure, n'auront pas le droit de sortir ?" Et elle a choisi qu'elle préférait qu'on trouve une autre solution car celle-ci la mettait trop mal à l'aise pour pouvoir l'accepter.
Je te trouve assez injuste avec @Sophie L. Qu'est-ce qui te fait penser qu'elle ne comprend pas votre point de vue ? Comprendre les arguments de l'autre, ce n'est pas forcément adopter le même point de vue, après tout. Et ce n'est pas parce qu'on en dit pas "je vois ce que tu veux dire, je comprends ton point de vue" que ce n'est pas le cas. D'ailleurs on peut aussi le dire sans que ce soit vrai.
En plus, je trouve qu'elle fait l'effort d'essayer de vous comprendre et de vous répondre à toute individuellement (car en plus vous êtes plusieurs à avoir rebondi sur ses arguments en même temps... du coup elle ne s'est pas retrouvée dans une position très confortable puisque assez pressante - je ne vous reproche pas non plus de l'avoir mise dans cette position, hein ! Juste, prenez la en considération). Je dirais qu'il se trouve juste que vous n'avez pas le même point de vue malgré la compréhension réciproque des arguments de l'autre.
Vous parlez chacune d'une situation hypothétique : certaines, comme toi, expliquent en quoi cela serait bénéfique pour les femmes (gain de sécurité, diminution voire disparition du sentiment de peur, etc.), d'autres, comme @Sophie L, précisent qu'elles ne considéreraient quand même pas, malgré les bénéfices qu'elles reconnaissent, cette situation comme une solution viable pour diverses raisons. D'ailleurs @Sophie L semble dire que vos arguments sont valables, valides mais que, pour un ressenti personnel ("ça me choque", "ça me gêne", "ça suscite un malaise chez moi") et car cela occasionerait une perte de liberté pour les hommes, elle ne pourrait se résoudre à cette solution quand même. Ainse, elle refuse de supprimer une part de liberté, même fictivement, à la moitié de la population même si cela améliorerait la vie de l'autre part. Elle ne dit pas non plus qu'elle ne voudrait pas trouver une solution pour aider les femmes à ne plus avoir peur et à être en sécurité dans la rue le soir et la nuit mais elle n'adhère pas à la solution proposée, même fictive (j'appuie sur ce point car pas moins de trois personnes lui ont demandé si elle comprenait que cette mesure n'allait pas être appliquée quand elle disait s'y opposer... comme s'il fallait que les choses soient réelles pour les remettre en question, avoir une réflexion sur elles et ne pas être en accord avec elles), qu'elle juge imparfaite car il y a cette limite imposée par la perte de liberte.
On ne peut pas lui reprocher de dire son avis sur une mesure imaginaire mise en avant dans l'article, ni de ne pas essayer de comprendre ceux des autres car elle ne les partage pas. Alors quoi ? Il faut absolument être en faveur de cette mesure pour la commenter sans que quelqu'un ne vienne nous dire "Mais t'as au moins compris que c'était faux ou tu es vraiment trop stupide pour ça ?" (Je ne dis pas que vous l'avez dit mais je dis que c'est le sous-entendu probablement involontaire qui ressort de cette interrogation "tu sais que c'est faux ?").
Et puis, elle ne dit pas #Notallmen, non plus. Elle veut une solution où personne ne perd de liberté, voilà tout. En songeant à cette solution imaginaire, elle a pensé aux hommes de sa famille, à ses amis de sexe masculin, et elle s'est dit "qu'est-ce que je préfère ? Qu'ils perdent leur liberté de sortir le soir ou que je n'ai plus peur car les autres, ceux que je considère comme des prédateurs, et qui se ficheront même potentiellement de la nouvelle mesure, n'auront pas le droit de sortir ?" Et elle a choisi qu'elle préférait qu'on trouve une autre solution car celle-ci la mettait trop mal à l'aise pour pouvoir l'accepter.