Merci pour ta réponse !
Je te souhaite plein de bonheur et j'espère que tout se passera bien pour toi !
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Etre maman et étudiante - Témoignage
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
Tout est bien qui finit bien avec le papa, mais je ne peux m'empêcher de trouver le choix de l'auteur un peu égoïste...
Un bébé ça se fait à deux et même si le père peut effectivement ne pas reconnaître l'enfant, ce n'est pas évident de se dire que cet enfant existe bel et bien et qu'il aura toujours l'impression d'avoir été abandonné lâchement.
Quelque part elle ne lui a pas laissé le choix.
Evidemment un avortement c'est très difficile à vivre et traumatisant mais être forcé à assumer un enfant alors qu'on ne s'en sent pas prêt ou continuer sa vie dans la culpabilité, en sachant qu'un petit bout de soit grandit pas très loin, n'est ce pas d'autant plus difficile?
En tout cas, je suis heureuse de voir que tout se passe bien et vous souhaite beaucoup de bonheur à tous les trois.
Un bébé ça se fait à deux et même si le père peut effectivement ne pas reconnaître l'enfant, ce n'est pas évident de se dire que cet enfant existe bel et bien et qu'il aura toujours l'impression d'avoir été abandonné lâchement.
Quelque part elle ne lui a pas laissé le choix.
Evidemment un avortement c'est très difficile à vivre et traumatisant mais être forcé à assumer un enfant alors qu'on ne s'en sent pas prêt ou continuer sa vie dans la culpabilité, en sachant qu'un petit bout de soit grandit pas très loin, n'est ce pas d'autant plus difficile?
En tout cas, je suis heureuse de voir que tout se passe bien et vous souhaite beaucoup de bonheur à tous les trois.
Dernière édition :
C'est le cas dans certains pays d’Europe, je sais que en Islande et en Norvège certains Facs disposent de crèches pour les étudiantes. Après cette idée qu'il faut faut avoir des enfants et se marier après les études et assez récente quand on y pense. J'ai lu un livre sur les femmes françaises influentes par exemple et la plupart qui étaient âgés d'une cinquantaine, soixantaine d'années s'étaient mariées et avaient eu des enfants avant d'avoir terminer leurs études (c'est le cas d'éva joly par exemple).kanoke;4719754 a dit :
Après c'est sur ce n'est pas facile de concilier les deux, c'est déjà difficile d'assumer son rôle de mère et concilier travail ou études en plus quand on pas trop d'aides à côté c'est pas du gateau.
Et je pense que cette fille a beaucoup de courage, et elle montre que ça peut être possible malgré les grosses difficultés (d'ailleurs j'ai pas l'impression qu'elle dit que c'était facile).
Par contre ce témoignage me fait un peu réfléchir vis de la place du père. Celui-ci a quand même eu une attitude très immature et des mots très dure au début alors qu'il est aussi impliqué dans la conception ( d'ailleurs je me dis qu'il y a encore du travail pour faire comprendre à certains hommes qu'ils sont responsables aussi de la contraception). Après j'espère quand vivant au quotidien avec elles il va plus assumer son rôle paternel.
Sinon je pense qu'il ne faut pas se sentir juger par ce genre de témoignage et se dire qu'on est tous conscient de nos capacités et de nos responsabilités pour assumer ce genre de situation malgré le regard des gens. Que l'on est pas égoiste si on refuse une grossesse, ni irresponsable si l'on accepte alors que notre situation n'est pas stable. De toute façon n'importe quels choix on fera on sera jugé, donc mieux vaut faire le choix qui nous semble le mieux pour nous.
Merci pour ce témoignage positif et plein de force !
Maman étudiante aussi, reprise d'étude il y a 5 ans à 22 ans, à peine je reprenais les cours qu'un petit accident est arrivé... De gros moments de doutes plus tard, je me suis rendue compte que j'aimais déjà trop ce petit truc en moi pour avorter... J'ai passé les partiels avec un gros bidon qui a fait rire les profs, j'ai accouché au mois d'aout, mes profs m'ont fait la morale quand j'ai annoncé que je ne reprendrais qu'en octobre car pas de nounou avant les 2 mois du petit... ça a pas toujours été simple !
J'ai perdu le papa sur la route qui a trouvé qu'entre les études, les petits boulots pour boucler les fin de mois et le bout de chou, il avait plus sa place... On a mis en place une garde alternée, j'ai galéré psychologiquement et financièrement mais maintenant je suis en dernière année de master, en alternance, et finalement ce petit bout est celui qui m'a donné la force d'aller jusque là !
Etre maman et étudiante, c'est pas simple, mais c'est possible.
Par contre, je savais pas qu'on avait droit au RSA (l'assistante sociale m'en avait meme pas parlé !!!) et les bourses ont pas aidé.
Ils ont toujours refusé de considérer mes revenus et ont compté le revenu de mes parents qui ne m'aidaient pas... donc vivre avec 120€ de bourses par mois tout seule, ça a juste pas été gérable ! Merci les petits boulots et le prêt étudiant !
Maman étudiante aussi, reprise d'étude il y a 5 ans à 22 ans, à peine je reprenais les cours qu'un petit accident est arrivé... De gros moments de doutes plus tard, je me suis rendue compte que j'aimais déjà trop ce petit truc en moi pour avorter... J'ai passé les partiels avec un gros bidon qui a fait rire les profs, j'ai accouché au mois d'aout, mes profs m'ont fait la morale quand j'ai annoncé que je ne reprendrais qu'en octobre car pas de nounou avant les 2 mois du petit... ça a pas toujours été simple !
J'ai perdu le papa sur la route qui a trouvé qu'entre les études, les petits boulots pour boucler les fin de mois et le bout de chou, il avait plus sa place... On a mis en place une garde alternée, j'ai galéré psychologiquement et financièrement mais maintenant je suis en dernière année de master, en alternance, et finalement ce petit bout est celui qui m'a donné la force d'aller jusque là !
Etre maman et étudiante, c'est pas simple, mais c'est possible.
Par contre, je savais pas qu'on avait droit au RSA (l'assistante sociale m'en avait meme pas parlé !!!) et les bourses ont pas aidé.
Ils ont toujours refusé de considérer mes revenus et ont compté le revenu de mes parents qui ne m'aidaient pas... donc vivre avec 120€ de bourses par mois tout seule, ça a juste pas été gérable ! Merci les petits boulots et le prêt étudiant !
anaisbobo;4721350 a dit :
Les hommes sont responsables à partir du moment où ils ont envie de tremper leur biscuit et où ils le font, faire la moue ensuite en disant "oui ben tu n'avais qu'à mieux te protéger" c'est tout de même facile (tout comme juger sans avoir été dans le même cas). Ce qui l'est moins c'est de décider, à partir du moment où tu es enceinte, si tu le gardes, ou si tu écartes les cuisses pour qu'on t'aspire l'utérus...
Désolée d'être crue, mais il faut parfois bien regarder les choses en face. Et je précise au cas où : je ne suis en train d'agresser personne, si mon ton semble un peu tranché c'est que c'est un sujet très sensible pour moi.
Dernière édition :
Wahou félicitation pour tes études !! :O
Sinon ce n'est pas trop en rapport avec le témoignage en lui même mais si j'étais un mec et que ma copine tombait enceinte, et que je ne voulais pas qu'elle le garde, ça me ferait chier qu'elle veuille quand même le garder.
Ca me ferait chier de me dire que quelques part sur la Terre, une partie de moi vit !
Sinon ce n'est pas trop en rapport avec le témoignage en lui même mais si j'étais un mec et que ma copine tombait enceinte, et que je ne voulais pas qu'elle le garde, ça me ferait chier qu'elle veuille quand même le garder.
Ca me ferait chier de me dire que quelques part sur la Terre, une partie de moi vit !
asiatiqueparis;4722278 a dit :
Si j'étais un mec et que je savais que je ne veux pas d'enfant, je commencerais par porter systématiquement le préservatif et par demander à ma partenaire si elle utilise un moyen de contraception.
En gros, il serait bien d'éduquer les hommes à penser AVANT aux possibles conséquences d'une relation sexuelle.
Sinon,c'est un peu facile de se plaindre de ne pas avoir son mot à dire quand on ne s'est occupé de rien avant qu'il ne soit "trop tard".
Très beau témoignage, ta volonté est assez incroyable. Je trouve ça bien triste la façon dont les gens ont réagi, aussi bien ta famille, que les gens à la fac de droit... Comme tu l'as dit, tu n'étais pas seule à faire cet enfant. Enfin heureusement, la situation s'est améliorée avec ton copain : ). J'ose espérer que si cela arrivait à une de mes amies je serai là pour elle, ou que si ça m'arrivait mes amis seraient là pour moi. C'est sûrement très difficile à traverser seule (je ne peux qu'imaginer).
Je te souhaite de continuer sur cette voie, réussis tes études, fais le métier qui te plait, épanouis-toi. Je pense que ta petite Alice ne pourra qu'être fière de sa maman qui a mené de front ses études et sa vie de femme. Plein de courage et de bonheur pour la suite !
PS : je suis également étudiante en licence d'Anglais et actuellement en échange universitaire à l'étranger, profite bien de cette expérience, ça passe très vite mais c'est juste inoubliable ! (d'ailleurs je me suis demandée si tu emmenais ta fille du coup)
Je te souhaite de continuer sur cette voie, réussis tes études, fais le métier qui te plait, épanouis-toi. Je pense que ta petite Alice ne pourra qu'être fière de sa maman qui a mené de front ses études et sa vie de femme. Plein de courage et de bonheur pour la suite !
PS : je suis également étudiante en licence d'Anglais et actuellement en échange universitaire à l'étranger, profite bien de cette expérience, ça passe très vite mais c'est juste inoubliable ! (d'ailleurs je me suis demandée si tu emmenais ta fille du coup)
Oui effectivement !
Mais je pense que c'est au deux de prendre des précautions, car mêmen si le mec ne veut pas mettre un préservatif, si la fille ne veut pas tomber enceinte elle dit non au rapport !
bref au final la situation n'est pas très égalitaire, dans le cas où c'est l'homme qui veut garder et non la femme, celle cis doit vivre une grossesse quand même :-/
Je n'ai jamais encore entendu parler de ce cas de figure, ce serait intéressant de lire un témoignage la dessus s'il en existe un.
Mais je pense que c'est au deux de prendre des précautions, car mêmen si le mec ne veut pas mettre un préservatif, si la fille ne veut pas tomber enceinte elle dit non au rapport !
bref au final la situation n'est pas très égalitaire, dans le cas où c'est l'homme qui veut garder et non la femme, celle cis doit vivre une grossesse quand même :-/
Je n'ai jamais encore entendu parler de ce cas de figure, ce serait intéressant de lire un témoignage la dessus s'il en existe un.
L'éternelle débat de responsabiliser les hommes alors que :
- Ils ont aucun contraceptif mis à par la capote, soit 1. Tout est à disposition de la femme, il faut arrêter de le nier.
- On peut toujours imposer une paternité.
Rien que le contraceptif de l'homme fait débat entre :
1 - Les femmes qui arrêteront de prendre leurs contraceptifs.
2 - Les femmes qui se sentiront inutile dans leurs couple parce qu'il y aura pas de vie tant que l'homme ne cessera pas de prendre son contraceptif.
3 - Les femmes qui utiliseront leurs contraceptif en complément de celui de leurs compagnons (qui offrira sans doute un bon 99.9% de chance de ne pas procréer)
Parenthèse close.
Quant au témoignage, j'ai été touchée. Je suis même incapable de comprendre sa situation et de me mettre à sa place. Je me suis contentée de lire, de m'imaginer la difficulté et je pense que j'aurais pas tenu le coup. Moi, j'aurais certainement fait un choix entre mes études et l'enfant. Entreprendre les deux..
Après, peut-être que le fait de devenir une futur mère change notre vision des choses. En tout cas, bravo, ça peu paraître banal - "Ouais bon, elle est devenu maman quoi..." - alors qu'en vérité c'est exceptionnel.
- Ils ont aucun contraceptif mis à par la capote, soit 1. Tout est à disposition de la femme, il faut arrêter de le nier.
- On peut toujours imposer une paternité.
Rien que le contraceptif de l'homme fait débat entre :
1 - Les femmes qui arrêteront de prendre leurs contraceptifs.
2 - Les femmes qui se sentiront inutile dans leurs couple parce qu'il y aura pas de vie tant que l'homme ne cessera pas de prendre son contraceptif.
3 - Les femmes qui utiliseront leurs contraceptif en complément de celui de leurs compagnons (qui offrira sans doute un bon 99.9% de chance de ne pas procréer)
Parenthèse close.
Quant au témoignage, j'ai été touchée. Je suis même incapable de comprendre sa situation et de me mettre à sa place. Je me suis contentée de lire, de m'imaginer la difficulté et je pense que j'aurais pas tenu le coup. Moi, j'aurais certainement fait un choix entre mes études et l'enfant. Entreprendre les deux..
Après, peut-être que le fait de devenir une futur mère change notre vision des choses. En tout cas, bravo, ça peu paraître banal - "Ouais bon, elle est devenu maman quoi..." - alors qu'en vérité c'est exceptionnel.
Ah l'emploi Avenir, mon frère en a un, c'est un très bonne chose pour lui et pour toi je trouve!
je suis contente que se témoignage se termine ainsi.
Des bisous, tu en as du courage!
je suis contente que se témoignage se termine ainsi.
Des bisous, tu en as du courage!
Bon, je suis peut être hors sujet, mais je voulais juste témoigner sur un point. Ma mère m'a élevé sans père, avec l'aide de mes grands parents, et cela ne m'a jamais posé de problème. Ce que je n'ai pas connu ne peut pas me manquer... Même lorsque mon père a voulu me voir, j'ai refusé. Donc, je pense qu'il ne faut pas forcément penser que ce qui est "non conventionnel" est mal
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