@Mawrcan Tout à fait d'accord. Ce que font certaines cheerleaders est extrêmement difficile.
Ça me fait penser aux danseuses classiques, elles aussi leur métier c'était de montrer leurs jambes à un moment donné, elles étaient souvent aussi prostituées au XIXe siècle (lien France musique) :
Au XIXe siècle, "le public (majoritairement masculin) ne semble assister aux spectacles que pour admirer les jolies ballerines"
"Un cliché qui n’en est pas un, comme en témoigne l’histoire cachée de La Petite Danseuse de 14 ans. Son véritable nom est Marie van Goethem. Issue d’une famille précaire et illettrée, elle est envoyée à l’Opéra par sa mère afin d’y rencontrer et séduire des hommes fortunés, plutôt que pour y apprendre un métier. Les leçons de danse coûtent cher, et Marie est forcée de se prostituer.
Voilà quel modèle choisit Degas pour son œuvre, lui qui connaît parfaitement l’histoire de la petite fille (sans faire partie de ceux qui l’ont abusée). Voilà quelle réalité il offre à voir au public parisien : une enfant danseuse qui semble s'offrir et devant laquelle la critique feint de s’offusquer. Car la réalité des petits rats de l’Opéra, au XIXe, tout le monde la connaît."
Ça me fait penser aux danseuses classiques, elles aussi leur métier c'était de montrer leurs jambes à un moment donné, elles étaient souvent aussi prostituées au XIXe siècle (lien France musique) :
Au XIXe siècle, "le public (majoritairement masculin) ne semble assister aux spectacles que pour admirer les jolies ballerines"
"Un cliché qui n’en est pas un, comme en témoigne l’histoire cachée de La Petite Danseuse de 14 ans. Son véritable nom est Marie van Goethem. Issue d’une famille précaire et illettrée, elle est envoyée à l’Opéra par sa mère afin d’y rencontrer et séduire des hommes fortunés, plutôt que pour y apprendre un métier. Les leçons de danse coûtent cher, et Marie est forcée de se prostituer.
Voilà quel modèle choisit Degas pour son œuvre, lui qui connaît parfaitement l’histoire de la petite fille (sans faire partie de ceux qui l’ont abusée). Voilà quelle réalité il offre à voir au public parisien : une enfant danseuse qui semble s'offrir et devant laquelle la critique feint de s’offusquer. Car la réalité des petits rats de l’Opéra, au XIXe, tout le monde la connaît."