Bonsoir !
Merci pour vos messages et vos réactions, comme je l'avais indiqué dans le 1er article (+ commentaires) j'étais loin d'attendre une telle adhésion. Au quotidien, je subis plutôt du rejet, donc bon... !
Quelques points sur lesquels je voulais réagir :
Caliodë : sur le conformisme, je suis entièrement d'accord. Cette notion est à balancer. C'est justement ce que je réfute : je ne me considère pas comme "anti-conformiste" (pour ne pas aller jusqu'au sexy "rebeeelle") par mon régime alimentaire, de la même façon que je ne considère pas les omnivores comme des conformistes. Faisons sauter cette norme à la con qui nous divise. Le régime alimentaire ne nous définit pas en tant qu'individus.
Je n'aime pas non plus cette division, qui opposerait les gens écologiquement responsables, et tous ces autres inconscients ("égoistes", c'est le terme en vogue) bouffeurs de viande. Déjà, je trouve que culpabiliser est le pire moyen de convaincre. C'est vraiment l'argument le plus faible, à mes yeux. De 2, je trouve personnellement difficile de tenir un discours culpabilisateur en France, qui a quand même une culture relativement respectueuse (relativement à d'autres pays). Effectivement, des oeufs de poules non conditionnées par 12 dans une cage à lapin, des poulets élevés en plein air, du fromage régional de qualité (donc produit de façon artisanal et pas industriel), je ne vois pas le problème. Si on se place du strict point de vue éthique écologique, c'est plus écolo que d'importer des denrées en avion. (à-mon-avis-très-humble).
Bref, ce que je veux dire est qu'à mes yeux, la notion "d'exemplarité éthique/écologique" est très théorique. J'attends toujours de rencontrer l'Exemple absolu en la matière. Chacun fait ce qu'il peut en fonction de ses capacités, de sa volonté. Perso, ça me va. Manger de la viande de temps en temps, se préoccuper de ce qu'on achète/consomme, c'est déjà énorme. Si on passaient tous vegan du jour au lendemain, on assècherait violemment la filière agricole française, qui pour être sur une mauvaise pente est pourtant bien plus respectueuse que d'autres (ie USA, Canada, etc...) Ce n'est pas idéal non plus.
Dans un monde idéal, je suppose qu'on consomme globalement moins de produits animaux, que leur production pèse moins sur l'environnement ; donc que notre mode de consommation global s'équilibre. Il y aurait donc de la place pour les omni ET les veg dans mon monde idéal. D'où ma plaidoirie en faveur de la tolérance : au fond, si on laisse chacun faire ce qu'il veut sans imposer de 'norme' ni de "conformité", on arriverait à l'équilibre... eh ? Si on essayait ?!
Merci pour vos messages et vos réactions, comme je l'avais indiqué dans le 1er article (+ commentaires) j'étais loin d'attendre une telle adhésion. Au quotidien, je subis plutôt du rejet, donc bon... !
Quelques points sur lesquels je voulais réagir :
Caliodë : sur le conformisme, je suis entièrement d'accord. Cette notion est à balancer. C'est justement ce que je réfute : je ne me considère pas comme "anti-conformiste" (pour ne pas aller jusqu'au sexy "rebeeelle") par mon régime alimentaire, de la même façon que je ne considère pas les omnivores comme des conformistes. Faisons sauter cette norme à la con qui nous divise. Le régime alimentaire ne nous définit pas en tant qu'individus.
Je n'aime pas non plus cette division, qui opposerait les gens écologiquement responsables, et tous ces autres inconscients ("égoistes", c'est le terme en vogue) bouffeurs de viande. Déjà, je trouve que culpabiliser est le pire moyen de convaincre. C'est vraiment l'argument le plus faible, à mes yeux. De 2, je trouve personnellement difficile de tenir un discours culpabilisateur en France, qui a quand même une culture relativement respectueuse (relativement à d'autres pays). Effectivement, des oeufs de poules non conditionnées par 12 dans une cage à lapin, des poulets élevés en plein air, du fromage régional de qualité (donc produit de façon artisanal et pas industriel), je ne vois pas le problème. Si on se place du strict point de vue éthique écologique, c'est plus écolo que d'importer des denrées en avion. (à-mon-avis-très-humble).
Bref, ce que je veux dire est qu'à mes yeux, la notion "d'exemplarité éthique/écologique" est très théorique. J'attends toujours de rencontrer l'Exemple absolu en la matière. Chacun fait ce qu'il peut en fonction de ses capacités, de sa volonté. Perso, ça me va. Manger de la viande de temps en temps, se préoccuper de ce qu'on achète/consomme, c'est déjà énorme. Si on passaient tous vegan du jour au lendemain, on assècherait violemment la filière agricole française, qui pour être sur une mauvaise pente est pourtant bien plus respectueuse que d'autres (ie USA, Canada, etc...) Ce n'est pas idéal non plus.
Dans un monde idéal, je suppose qu'on consomme globalement moins de produits animaux, que leur production pèse moins sur l'environnement ; donc que notre mode de consommation global s'équilibre. Il y aurait donc de la place pour les omni ET les veg dans mon monde idéal. D'où ma plaidoirie en faveur de la tolérance : au fond, si on laisse chacun faire ce qu'il veut sans imposer de 'norme' ni de "conformité", on arriverait à l'équilibre... eh ? Si on essayait ?!