Marie.Charlotte;3541597 a dit :(PS : sur la nutrition je ne réponds pas car je n'ai pas de connaissances "sûres" en la matière : je navigue avec des conseils de personnes de confiance, ma propre expérience, mes envies, être à l'écoute de mon corps. C'est hyper perso et peu scientifique. D'où ma volonté de ne pas "donner de leçons" sur ce sujet (encore moins que sur tous les autres !) :rotate: )
Smooth;3542515 a dit :Comme je te le disais, j'ai pas mal de choses à apprendre, encore, je n'ai pas bien creusé tous les sujets ! Mais si je devais constater qu'être vegan est mauvais pour ma santé, je pense que je mangerais quelques oeufs par semaine (riches en fer et vitamine B12, si je ne m'abuse...) Je dois encore creuser là-dessus !
Vos deux commentaires sont justement ce qui me fait "peur". Il est difficile d'avoir accès à des informations fiables sur la nutrition, car la plupart sont des vulgarisations et sont donc inexactes / incomplètes.
L'article sur les omega 3 que tu m'as donné Smooth donnerait des spasmes à mon ancien prof de nutrition
Alors c'est sur, il vaut mieux avoir ces informations (plus ou moins inexactes) que rien du tout, mais franchement, ce que j'entends ou lis parfois dans la presse, les médias, les sites internet soit-disant spécialisés me fait peur ! On en arrive parfois à des contresens effrayants...
Et même au sein de "communautés", comme celles des végétariens /taliens, je crains que des a priori / des "on m'a dit que..." / croyances ne circulent et propagent des informations fausses... (comme dans n'importe quelle "communauté" d'ailleurs)
Dans l'idéal, il faudrait que tous les végétariens / taliens puissent avoir une formation scientifique en nutrition... mais bien sur ce n'est pas possible. Ce serait pourtant le seul moyen de garantir que tout le monde a accès à une information fiable et exacte, et surtout de développer le sens critique.
Car supprimer totalement une ou des catégories d'aliments de son alimentation, ce n'est pas anodin, ça comporte tout de même certains risques... Vos médecins ont du suffisamment vous le répéter !
Et je pense que lorsque l'on prend des risques, mieux vaut le faire en toute connaissance de cause.
Je ne fais pas la moralisatrice, je ne juge pas, mais c'est juste que je m'inquiète un peu.
Peut-être qu'être suivi par une diététicienne est un bon compromis ?
EllaFitz;3541839 a dit :Perso ce qui me dérange c'est les trucs qu'on fait aux animaux pour des questions de rentabilité :
- le fait d'essayer de changer leur nature pour que ce soit plus "pratique" pour les industries (cf les poules sans becs / tentatives de produire des oeufs carrés et multiples autres exemples issus de l'indu agro alimentaire, y'a pas à chercher bien loin pour les trouver). J'pense qu'il faut qu'on garde ce que la nature nous a donné, poules avec bec et oeufs ronds, point barre. Et c'est pas vraiment ce que l'indu agro alimentaire "de masse" tend à faire.
"Changer la nature" des animaux, comme tu dis, ça existe depuis toujours... depuis le début de la domestication en fait, qui remonte au néolithique.
Les hommes ne s'en rendaient pas compte à l'époque, mais ils sélectionnaient déjà les animaux par rapport à certaines de leurs caractéristiques (production de laine, de viande, etc...). Ils ont ainsi influé sur leur génotype (leur information génétique) et ont "modifié" les populations pour qu'elles correspondent à leur besoin / soit plus pratique à élever...
Est-ce que c'était "mal" ?
Bien sur, au 20e siècle tout s'est accéléré et a pris des proportions folles. Mais je ne pense pas qu'on puisse encore parler de "nature" en ce qui concerne les animaux domestiques, qui ne ressemblent plus depuis bien longtemps à leurs cousins "sauvages".
Kiriothus;3542834 a dit :Là où je suis d'accord avec les études, c'est qu'on a une alimentation qui est beaucoup trop riche, et qu'on mange bien plus que ce dont on a réellement besoin. Les gens mangeaient bien moins avant, et ne se portaient pas plus mal pour autant, bien au contraire.
Si je ne m'abuse, c'est exactement ce que l'ANSES a réussi à montrer. En moyenne, en France, nous n'avons pas une alimentation déséquilibrée (malgré tout ce que l'on peut entendre !)
Les proportions de lipides, glucides et protides que nous mangeons sont tout à fait correctes.
En revanche, nous mangeons trop, de tout. Il faudrait donc réduire la quantité que nous ingurgitons quotidiennement, mais pas modifier les proportions de nutriments, pour répondre parfaitement à nos besoins.